• Fiche pratique •Compagnie : La Légende de Temps Modèle : Vamp. Edria Skin : White Corps : Luts Taille : 60cm Face-up : kyo-dess Parainé par : ?Lucress & Co. |
Titre : La Fleur de Lys Prénom : Lucress Anniversaire : 12 Avril Race : Vampire Emblème : La fleur de lys Tempérament : Sadique, provocante ... Objet fétiche : Son cache œil papillon et sa bague fleur de lys Autres loisirs : Torturer des gens ? Met de prédilection : Le sang de jeune homme vierge Style vestimentaire : Dark & sexy Arme : Pistolet Pouvoirs particuliers : Ténèbres, hypnose Autre particularité : Borgne Genre musical : Métal symphonique Liens : Ex-compagne d'arme d'Ezechiel |
Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours aimé les lys. Ses fleurs blanches qui faisait la fierté des rois de l'occident, avec leurs longs pétales semblables à la plus élégantes parurent de bal. Elle est si pure et impérieuse, elle n'a nul besoin de prouver sa valeur pour qu'on la reconnaisse. Douce, douce Lys …
Je suis née sur une petite îles au nord de l'archipel japonais, au sein d'une famille en adoration pour Omega, ce qui était chose rare à l'époque, pour les vampires que nous étions. Notre sang est pure depuis maintes générations, et si mes ancêtres avaient choisi d'abandonner leur dévouement en Nospheratuss, le Dieux créateur de notre espèce, ce n'était pas pour autant que nous ne croyions plus en lui, et que nous ne lui adressions pas quelques prières en son honneur. Chez les vampires, une peau grise est la manifestation d'un sang particulièrement pure, à même titre que les oreilles en pointes, mais c'est également le signe de la bénédiction de Nospheratuss, ce qui, même pour ceux ne lui vouant plus le moindre culte, était un véritable honneur. Si ma sœur aînée bénéficia donc d'une magnifique peau couleur cendre à même titre que notre mère, ne n’héritai que des oreilles en pointe typiques et d'une peau blanche comme les pétales d'une lys. Mais rien de comparable à la particularité de la peau de Seisaku ainsi qu'à la pureté de ses traits et de ses cheveux immaculés.
Mes parents étaient tellement fiers d'elle qu'elle devint une référence universelle au sein de la famille. Elle était incroyablement belle, douce généreuse et si sage et attentionnée envers tout le monde, tous nos proches l'aimaient et l'admiraient, si bien que l'on m'a toujours demandé de la prendre en exemple. Je l'aimais moi-même énormément, et si je souffrais d'un grand complexe d'infériorité, je ne pouvais m'empêcher l'adorer et de l'envier.
Nous étions très proches, et malgré le fait que mes parents œuvraient souvent à m'accabler en sa faveur, elle restait mon seul soutient. Elle était toujours très attentionnée envers moi et m'aidait en bien des occasions. Elle entra très tôt dans les rangs de l'Organisation Omega que nous servions et je la rejoint un peu plus tard, sans avoir l'impression que cela n'affecte la moindre fierté à nos parents. Mon père initia Seisaku en personne à l'art du combat et de la traque, alors que je devais me contenter des conseils biens avisés de cette dernière. Je n'avais pas vraiment d'ami, car tous ne s'approchaient de moi que pour l'atteindre Elle.
Nos parents périrent dans des circonstances obscures, part l'attaque de démons. Nous découvrîmes qu'ils tentèrent de nous informer de quelque chose de très important avant de pousser leur dernier soupire, mais nous n'avions aucune idée de ce que cela aurait put être. Si je manifestai ma peine de les avoir perdu, je ne ressenti pas moins un certain sentiment de justice. Ce sentiment me perturba et m'effraya d'ailleurs grandement à l'époque, bien plus encore que la perte même de mes géniteurs, ou des circonstances si brutal de leur disparition. Ce sentiment entraîna une grande période de remise en question où je me renfermai sur moi-même. L'on se figura que ceci était dû au deuil, mais personne n'imaginait ce qu'il se passait vraiment dans mon esprit. Je me demandai si je n'étais pas une sorte de monstre sans cœur, car ceci aurait expliqué pourquoi notre Dieu Créateur ne m'aurait pas gratifié de son don, pourquoi personne ne m'aimait, et pourquoi j'étais si peu affectée par la perte de mes propres parents. Nospheratuss m'aurait-il damné ?
Notre service au sein de l'Organisation Omega nous mena jusqu'au delà de notre petite île nordique, dans les contrés reculées et sauvages de la Transylvanie. Ce pays était sous je Joug de Caïm Valdimir Valérius Nyx, le Maître des Vampires que notre famille avait renié depuis tant de générations. Sous son autorités, les autres individus de notre espèce respectaient la tradition ancestrale, et ne se nourrissaient donc par conséquent que de sang humain, que nous, adepte d'Omega, nous interdisions de boire. Nous combattions tout ceux qui bafouaient les règles de paix inter-espèces, qui impliqué l'intolérance totale à ce genre de pratique, nous avions donc beaucoup à faire dans ce coin du monde.
C'est au retour d'une de ses chasses que ma chère sœur me présenta l'homme qui allait changer ma vie. Il s’appelait Kalix Valérius, de la noble ligné des Nyx, qui étaient chacun potentiellement près-destinée à accéder à la tête de notre race en succession à Caïm, qui n'avait alors aucun héritier malgré ses trois femmes. Je tombai tout de suite sous son charme, c'était alors un jeune vampire, et sa peau couleur cendre, ses longs cheveux neiges et ses jolis yeux azures n'était pas sans rappeler les traits de Seisaku. Ma timidité de l'époque m'empêcha de me montrer bien entreprenante, mais je parvint tout de même à devenir assez proche de lui, jusqu'à ce que ma sœur ne m'annonce quelque de chose que je n'avais jamais soupçonné dans ma grande naïveté, et qui était pourtant si évident. Seisaku venait d'accepter la demande de fiançailles de Kalix. Cette nouvelle, que je fut bien trop naïve pour anticiper, me fit l'effet d'un coup de poignard dans le cœur. Après m'être littéralement statufier sur place, le sentiment de trahison eut raison de moi et j'explosai de rage. Elle connaissait pourtant très bien mes sentiments pour lui, elle était ma confidente, ma seule amie, et par conséquent, la seule envers qui j'osais me confier. Mais elle m'avait trahit. S'en était trop, je ne me privai pas pour le lui reprocher, déballant enfin tout ce que j'avais cumulé depuis ma naissance. Elle n'avait fait que se servir de moi depuis toutes ces années, elle se jouait de ma faiblesse, elle prenait plaisir à me piétiner, à me voir souffrir. Elle se croyait supérieur, et si maligne de les avoir tous sous son emprise. Je la détestai. Je voyais enfin clair dans son jeu. Comment avais-je put être aussi naïve ? Sotte ! Après cette dispute houleuse, je m’enfermai dans un profond mutisme et évitai soigneusement le couple pour me replier sur moi-même à nouveau et définitivement. Je compris alors que je ne pouvais faire confiance à qui que ce soit, et que je ne le pourrais jamais. La seule valeur sûr en ce monde, c'était moi, et moi seule, pour moi seule. Il n'est pas de rêve, pas d'espoir pas même le moindre bonheur en ce monde. Tout ça n'est que pâle illusion.
La rage et la rancœur ne quittèrent alors plus jamais mon cœur, empoisonnant petit à petit mon être. Je m'intéressai alors aux pouvoirs de vengeance que pouvaient apporter les démons, et commençai à fréquenter des partisans d'Alpha qui étaient nos ennemis. C'est à cette période que je goûtai le sang humain pour la première fois et que je prononçais mon premier pacte avec un démon. Je me souviendrai toujours du goût de l’hémoglobine envahir ma bouche, avec tant de vigueur et de force. C'est comme si je venais de naître, comme si je commençais seulement à vivre. Mes papilles s'éveillèrent ainsi que mon être véritable. La douce, gentille, naïve et timide Lucress était morte, Je découvris également les vertus du sang de démons, qui agit sur nous comme une drogue. Je m’adonnai à différentes pratiques nouvelles qui m'était complètement inconnus, à la découverte de mes limites et de mon corps, à la découverte de ma vie et des vérités de ce monde. J’envisageais de mettre ma vengeance à exécution, pour cette vie réduite à une ombre insignifiante, l'ombre de Seisaku, l'ombre de sa beauté, de sa gloire, de sa sagesse, de l'amour qu'on lui vouaient avec passion. Je la détestai bien plus que quiconque ne pouvait l'aimer, et je désirais autant sa destruction que la mienne, de part mes actes impies. C'est alors que l'on me contacta. Qui ? Et bien, ceux que l'on soupçonnerait le moins. Les dirigeantes de l'Organisation Omega eux-même. On me révéla bien plus que ce que m'avait déjà cédé les Influences (les adeptes d'Omega sous les ordres de Noctifer, maître des sorciers des ténèbres). Une vérité sur l'Organisation elle-même, ainsi que sur le monde et le fondement même de l'univers. Une vérité pour laquelle cette organisation si bienfaisante avait tué assassinés mes parents afin de protéger ce secret. Étrangement, cette révélation ne me fit ni chaud ni froid, en fait, cela me fit presque rire. Un rire sardonique et sur-aiguë que je décidai d'adopter en toute circonstance à partir de ce jour, afin de camoufler la moindre trace de sentiment.
Ils me proposèrent un marché. Étant donné que Seisaku, après moult enquêtes acharnées depuis leur disparition, s'approchait dangereusement de la vérité, ils m'invitèrent à me débarrasser d'elle sans crainte d'exécution immédiate, à condition que je revendique personnellement son meurtre pour raison personnelle et que je déserte leur rang aussitôt. Cela me convenait parfaitement, je ne comptais pas rester plus longtemps ici de toute façon.
Je parti donc accomplir ma quête et attendit patiemment que Kalix ne soit appeler pour une mission loin de leur petit nid d'amour abjecte. J'invoquai des démons et plantai moi-même un pieux d'argent tout près du cœur de ma sœur aînée, la regardant droit dans les yeux avec mépris et amusement. Je lui adressai un sourire tranchant en la laissant retomber lamentablement à terre. Tel que je l'avais blesser, elle ne pourrait pas en réchapper, mais elle souffrirait assez longtemps pour que son cher fiancé la voit mourir. J'admirais d'ailleurs la scène de loin, sans qu'il ne me voit. Mes lèvres dessinèrent un large sourire satisfait alors que je le voyais pleurer et hurler sa pleine, suppliant les dieux de lui rendre sa chère et tendre. Les dieux ne feront rien, ils se moquent bien de nous.
Personne ne sut que j'avais commandité ce crime dans un premier temps, je préférai laisser flotter le suspens jusqu'à venir à la rencontre de Kalix, qui se recueillait justement devant la stèle renfermant les cendres de cette bien aimée Seisaku. Je décidai de lui laisser une chance de remonter dans mon estime, car aussi écœurant ce sentiment puisse-t-il être, je l'aimais toujours. Je lui fit comprendre que j'étais là pour lui, et que maintenant que nous étions débarrasser d'elle, nous pouvions être heureux ensemble. Mais il me repoussa une fois de trop et comprit très vite ce que j'avais fait fait. Il tenta bien de me tuer, rageur qu'il était … Mais il ne m’atteint pas, et ce jours marqua une longue période de jeu de chat et de a souris entre lui et moi. Il me traquait sans relâche, et lorsqu'il s'arrêter un instant pour se reposer, c'est moi qui venait le narguer.
Peu de temps après que j'ai rejoint officiellement les rangs des Influences, il me débusqua et au cours de notre combat, il me brûla l’œil droit à renfort d'eau bénite. Je me souviendrais toujours de cette douleur dévorante, l'eau sainte du Seigneur dévorant ma chair et mon œil avec avidité.
Un beau jour d'orage, quelques années plus tard, je tombai sur une loque recouverte de sang, gisant au fond d'un fossé. J'étais alors en mission en Italie, et c'est ce fameux jours que je fit la rencontre du charmant Ezechiel Eahart Vendetta. Bel homme avec ses boucles blondes, et même le trou noir et béant qui ornait fraîchement sa poitrine n'enlevais rien à son charme de noble Autrichien. Je m'amusai de le voir dans cette état et décidait de le repêcher. Il avait tous les signes d'un pacte tout neuf établit avec un démon des plus puissant. Je n'ai jamais sût ce qu'il s'était vraiment passé et avec quel démon il avait pactisé … Mais j’appris que c'était Zoran Mai Leviaz Lux en personne qui l'avait mit dans cette état. Zoran, le chef de l'Organisation pour qui Ezechiel travaillait jusque là, pourtant … Ce pauvre Ezechiel avait perdue sa fiancée lui aussi …
Il rejoint les rangs des Influences par désire de vengeance, mais il n'était décidément pas sur la même longueur d'onde que les autres. Son petit air frigide et coincé m'amusait grandement, j'adorais tout tenter avec lui, il était un joué très distrayant, mais pas très chaleureux. Nous formâmes souvent équipe pour beaucoup de mission, jusqu'à ce que nous fûmes envoyé aux trousses de la jeune Shokusai, elle qui était tombée du ciel quelques années plutôt, elle, l'enfant héritière d'Origine, le Dieu du destin et de l'équilibre. Et devinez qui justement était assigné à sa protection ? Kalix en personne … Mon désir de le faire souffrir n'avait d'égale que celui de me l'approprier enfin …
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