[Faces de Rat] Souris, souris moi... [Puki² mod] 30/12

Bienvenue aventurier de la photostorie !

Une nouvelle histoire t'attend ! Cependant sache qu'elle ne sera pas forcément rose, mignonne et légère !
Des sujets graves peuvent y être abordés, et même si je mettrais un warning quand ça risque de heurter les sensibilités délicates, soit conscient dès le départ que tu ne t'abonnes pas aux aventures des" bisounours au pays des câlins".

Sinon, je ne garantis pas de mises à jour régulières -même si je vais faire des efforts-, mais il ne faut pas hésiter à me relancer sur ce sujet si l'impatience vous taraude ^^ !

Tous les personnages et l'histoire sont de moi, aucun animal n'a été blessé, et toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé, bla bla bla....
Je citerais mes sources d'inspiration ponctuellement pour chaque séance, s'il y a lieu de citer bien sur.

Cette histoire étant un coup d'essai pour tester de nouvelles techniques de narration illustrée, je m'excuse d'avance des probables divergences de style et de photo d'une séance à l'autre.

J'en profite pour remercier au passage Mi, chez qui -et aux alentours de chez qui- les photos ont été prises. Les chats sont également les siens .

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C'était l'automne de mes 17 ans.

Un été indien, il faisait chaud comme en été, l'air était irrespirable.

G. m'avait renvoyé par la peau du cul me calmer chez mes parents , après une énième prise de bec avec Achille,a propos de mes capacités réduites. Pas qu'il ai tord, j'étais à la traine, la dernière du groupe, loin , très loin de tout les autres. Je soupçonne même que G. m'ait gardé tout ce temps uniquement sur ordre de Phoebus.
Mais qu'un taré comme Achille se permette de me le dire... on en était venu aux mains.

Alors j'étais allée passer les vacances de Toussaint chez mes parents.

Punition manifeste de la part de G, lui qui connaissait bien les circonstances de mon arrivée au centre.

L'accueil avait été glacial, comme je m'y attendait . G. m'avait donné une plaquette de cachet au cas où "pour mes problèmes" , à ne prendre qu'en extrême nécessité bien sur.

J'en avait avalé un sitôt descendue de la voiture familiale .

Le trajet depuis la gare c'était déroulé dans un silence gêné, mes parents à l'avant, moi seule à l'arrière,mon frère Hugo n'avait pas voulu venir "chercher l'autre folle". J'étais gorgée, gavée de leur colère et leur gène. Ma tête bourdonnait et me faisait souffrir le martyr d'avoir trop forcé pour "ne rien voir".

Je pensais avoir vécu un calvaire, mais c'était sans compter sur le repas.

Le cul coincé dans le vieux canapé sans âge hérité de Mémé, l'assiette posée sur les genoux, face au nouvel écran géant financé par la prime de mon placement en centre. Mon père et Hugo "entre mâles" à un bout, moi coincée avec ma mère a l'autre. Comme avant nous n'avions rien à nous dire, et le silence n'était troublé que par les rires gras et les injures joyeuses que mon père et Hugo adressaient aux participants de jeux télévisés, parfois ponctués par les petits couinement aigus de ma mère, rire d'une femme effacées depuis trop d'années.

Calvaire presque supportable en fait, toute l'histoire de mon enfance.

Mais la pub est arrivée, avec son cortège de seins et de culs pour vanter savons et yaourts.

Ca a été le déluge. D'abord la rancœur agressive de ma mère, suintant d'elle, me coulant dessus, me collant à la peau. La colère, le regret, la tristesse .

Puis mon père, d'abord le grognement approbateur du mateur connaisseur, entrainant une nouvelle vague de colère de ma mère, puis la déferlante d'envie, de frustration, de rancœur encore sans doute contre le corps de femme de 40 ans fatiguée avec lequel il vivait.

Et enfin le coup de grâce : Hugo. Tout ce qu'un ado obèse de 15 ans peut ressentir comme frustration m'a sauté au cerveau, agrémenté d'images pornos , de cris, soupirs, gémissements , violence,plaisir, envie, désir, culpabilité...

J'ai posé mon assiette sur a table basse , les mains tremblantes. Je n'arrivait pas a savoir lequel de ma tête ou mon ventre me faisait le plus mal. La nausée me tordait les entrailles, et le cachet de G. ne faisait pas effet.
Ils m'ont regardé tout les trois, et leur malaise m'a prit à la gorge. Je savais très bien de quoi ils avaient peur. De moi. Moi et ma "sensibilité".

J'ai réussi à sourire.

-"Ce n'est rien, c'est mes cachets qui sont un peu fort, ça me perce le bide ! Je vais sortir prendre l'air ."

Ca a marché. Ils se sont détendu, et sont retournés à leur écran. Tout va bien, Elise est sous cachetons, tout ne peut qu'aller bien avec des cachets appropriés.

C'était la promesse faite par G. quand il leur a fait signer mon papier d'inscription au centre: trouver un traitement approprié à mon "problème", et me permettre de redevenir normale.

L'air extérieur ne m'a pas vraiment calmée. Trop chaud, trop mal.



J'ai marché sans but, et mes pieds m'ont fidèlement conduits à travers la végétation dense jusque sur le terrain de jeu de mon enfance,la vieille serre abandonnée, où nous jouions Hugo et moi .

Avant que je ne parte de chez moi le terrain avait été colonisé par un groupe de chat sauvage. J'aimais venir les nourrir, certains étaient peu farouche et m'apportaient par leur ronron un peu de réconfort. Les pensées des chats puent moins que celles des humains.

Ce jour là, pas de chats en vue. J'en perçu quelques uns qui m'observaient planqué dans les herbes.



L'air sentait la trouille.

L'un deux plus audacieux s'avança, méfiant.



Il trainait derrière lui des souvenirs de cris, de fuite, l'odeur de la mort.

Il fixa la vieille serre en ruine.



Des cris d'agonie résonnèrent dans ma tête.
Je m'approchais du bâtiment, et ce n'est qu'arrivé à la fenêtre cassée que l'odeur de charogne me saisi.



Quelqu'un tuait les chats et les laissait pourrir là ?



Malgré l'odeur étouffante, je ne voyais aucun corps de là où j'étais.
Pourquoi voulais-je voir à tout prix l'origine de cette odeur pestilentielle ?
Aujourd'hui encore je me le demande.
Je sentais le regard des chats sur moi, comme si eux voulais que je vois, que je trouve.

J'ai fais le tour jusqu'à la porte, pour en avoir le coeur net.


C'est là que je l'ai rencontrée.


Elle a prit peur et a essayé de s'enfuir quand elle m'a vue , j'ai réussis à la rattraper de justesse.


Toute petite et tremblante entre mes mains, une "Customouse", la dernière folie à la mode, un animal génétiquement modifié entièrement personnalisable , de la couleur jusqu'au caractère et aux goûts grâce à une puce électronique dans le cerveau.

Un jouet hors de prix.


"Ben alors ? Qui t'es toi ? Comment tu t'appelles ?" ai-je lancé.
Habitude débile d'humain qui parle juste pour lui.

Elle s'est un peu calmée, mais ne semblait pas rassurée par mon contact.

Je l'ai posée.



Elle m'a regardé .
On est resté comme ça un petit moment, et j'ai reçu comme un petit coup d'aiguille dans le cerveau.

J'ai souris, gênée, ne sachant trop ce qu'il m'arrivait.

Puis un autre coup d'aiguille, trainant derrière lui une douleur plus sourde.

Je ne souriais plus. Je la regardais elle, minuscule, me fixant de ses petits yeux noirs.
J'ai ouvert la bouche pour parler.

Troisième coup d'aiguille. Je ne sais même plus si j'ai eu mal. Dans ma tête et apparu une image, visage rond de petite fille me tenant au creux de ses mains, me regardant intensément, sourire aux lèvres.

"Tu t'appelle Pouic" à dit l'image avant de disparaitre.


"Pouic" a fait la petite souris, toujours en me regardant.

Ma vue s'est brouillée et j'ai flotté dans le brouillard quelques secondes. Quand mon trouble s'est dissipé, j'étais en train de courir comme une folle en direction de chez moi.



Mon cœur battait à 100 à l'heure mais pas à cause de ma course, et une partie de mon cerveau refusait de penser à ce qu'il venait de se passer. L'autre partie se contenta d'un commentaire résumant assez bien la situation:
"Ben au moins elle est polie, elle a répondu a ta question."

Pouic est vraiment adorable et du coup, ca contraste avec l'histoire vraiment sombre.
On sent que c'est pas joli joli la vie de cette demoiselle et je suis pas sure que Pouic puisse lui apporter plus de réconfort.

PS : les faces de rats, ca fait référence à la famille du perso principal ?

C'est trop bieeen *o*

Superbe ! Je reviendrai sur ce topic le plus souvent possible .
On se met immediatement dans la peau de la jeune fille, c'est bluffant.

Tu as vraiment une belle "plume" on entre de suite dans l'histoire très sombre, et la petite pouic, comment est elle arrivée là ? et les chats qui fait mal au chaaaaats

Quelle petite histoire émouvante, j'espère que la jeune femme pourra de nouveau rencontrer cette jolie illusion appelée Pouic qui va certainement lui faire vivre de riches aventures ! Vivement la suite.

Chouette! Une nouvelle photostory de ton crû !!
Je vais suivre tout ça avec une nouvelle impatience ^^

Hoooo elle est trop belle cette petite souricette *.* je veux la même ;p

j'aime beaucoup l'histoire, j'ai hâte de connaitre la suite ^^

Ouh, ça fait un peu peur...mais c'est bon ! (frissons). Même pensée que Koikokoro : qui ose s'en prendre aux chats ?

J'aime beaucoup ton histoire et la profondeur que tu à donné à cette puki puki ^^ cette petite souris est trop mignonne ♥ J'ai hâte de voir la suite, bien que l'histoire semble sombre...mais ça me rend que plus curieuse encore *__*

Nouveau style de photostory, j'aime beaucoup. Belle réussite du mix humain-Customouse-décor !
Merci

Ohoh! Mais c'est intéressant, ce qui se passe ici! Nouvelle bonne résolution pour 2014: suivre ce sujet. *plante sa tente*

Gniiiii J'adooooore !!!
Je veux encooore
J'adore l'idée de la customouse ... Et plus encore l'idée que celà pourrait arriver ...

PS : c'est un peu flippant vers chez Mii ...

Mais mais mais! Mais c'est très bien ce début! Qui n'a qu'un peu plus de 8 ans...
Un jour peut-être, la suite?