Je m'appelle Laureline

Je viens d'une île à l'autre bout de la terre.
Ou devrais-je dire très très haut dans le ciel.
Ce n'est pas un château, et vous ne devez pas connaître mon île.
Mon île à moi s'appelle Lilanim.

Là où tout n'est que désert et où les hommes se battent sans cesses,
Lilanim, mon île où tout n'est que tristesse,
Là bas où ma famille et mes amis se démènent,
Je suis partie dans l'espoir de briser nos chaînes.

La maladie ronge ma peau,
Et les remords rongent mes os,
Mais d'aussi loin que je me souvienne,
Mon monde a toujours été le même.

Un jour, j'en ai la conviction,
Je libérerais mes amis de cette prison,
Un remède sous le bras,
Je livrerais mon dernier combat.




Laureline est arrivée le 21 juin chez moi. Le jour de l'été elle tomba du ciel, avec une rose pour robe éternelle. Je ne sais pas grand chose d'elle, mais je l'ai recueillie. Elle a acceptée de me servir de modèle, à condition que je l'aide dans sa quête. Je n'ai pas tout compris, mais en tout premier lieu, elle veut retrouver ses ailes. J'ai pu voir qu'elle avait une espèce de maladie de peau, et peu à peu, des tâches bleus apparaissent sur son corps. Je sais qu'elle n'est pas d'ici, ça me semble même évident. Un tout petit être de même pas 30 centimètres, des oreilles de fées... L'influence de la terre peut-être, à rendu ses yeux auparavant verts, de plus en plus violet. De plus en plus sombre. Ses cheveux longs et doux sont devenus un peu rêches au pointes, j'ai dû les lui couper un peu.
Étrangement, juste dans ma rue, un univers miniature est apparu. Sous ses allures de petites échoppes pour poupée se cache un monde, un univers, où j'ai pu trouver tout ce qu'il me fallait pour m'occuper de cette petite et fragile jeune fille. Je lui faits des vêtements, et je suis en train d'acquérir du matériel spécial pour la remaquiller, en espérant lui faire disparaître ces tâches bleues. Je pense que je me suis attachée à cette petite dont je ne sais rien, et je sais que bientôt, d'autres viendront la rejoindre. Des enfants de Lilanim, ou d'ailleurs. Je sais qu'elle n'est pas seule. Je sais que ce qui semble être des poupées dans une vitrine bougent parfois furtivement leurs yeux pour nous suivre du regard.

Les petites demoiselles immobiles.

Photobook:

Super histoire! J'adooore 😊 elle est jolie ta puce