BRASHEN (CP Abadon) : manteau noir (bas p22)

merci beaucoup a tous ^____^

Llysewein / Tanou : bon bon je crois que je vais devoir m'y coller un jour alors XD promis ca se fera ! merci !

Hestia / Val : je crains que malgrè vos gentilles remarques son honneur resterait froissé a jamais s'il devait etre posé a coté de Samul ou Brashen ... il est très susceptible le Toren , il a une reputation de tombeur a defendre ! merci bcp en tout cas !

Oh punaise tes photos me mettent toujours la larme à l'oeil de bonheur *s'y reprend à 3 fois pour arriver à écrire cette phrase* Je suis pour les photos avec les tétons qui pointent (non suis pas obsédée) Et vraiment il a un de ces regards qui tue.....

morelindele : ahah eh bien ils auront fait des emules ces tetons de seniordelf XD merci pour lui en tout cas ! ravie qu'il te plaise autant ^___^

* Bavouille, tellement qu'incapable de commenter ces superbes photos *

humm oui...
une seance de bavouillage intensif c'est tjrs un plaisir XD~

Aurore : a qui le dis tu X3~~~~~~~~~~

Miam il est divin !... Et quel regard !!!!

merci pour lui Nathy !

un petit up sur Brashen ^___^

avec la suite du texte ecrit p19
attention ce n'est pas un sujet tres rose ni tres gai donc ames sensibles s'abstenir !!





Ses pieds sûrs s’ancrèrent une fois la pierre touchée sur le parapet de la demeure.
C’était un de ces grands palais cossu que l’art arabe avait su parer avec goût, et cela faisait presque tâche à côté des maisons plus modestes de vieilles briques et de bois qui pullulaient tout autour. Brashen se laissa glisser tout aussi silencieusement le long du mur et le longea jusqu’à l’angle mort qui le laissait invisible aux yeux des entrants et des gardes.
Il adopta une pose qui lui était propre, accroupi sur le sol, ses mains croisées sous son menton, il pouvait rester ainsi des heures, et seuls ses yeux semblaient bouger, incisifs avec ces étranges reflets de feu qui n’avaient parfois rien d’humain…
Et les heures passèrent, lentes, les gardes se succédaient et leur ronde devenait presque un mouvement naturel dans l’environnement, plus qu’un simple autre muret pour Brashen qui avait déjà digéré et analysé l’ensemble du jardin et des parois de la demeure. La nuit devait déjà être tombée depuis des heures quand son long corps se déplia enfin. Il abaissa la capuche qui encerclait sa tête toute cette journée durant et ses yeux s’accrochèrent à une fenêtre en particulier. Il grimpa agilement le long de la paroi, et d’un coup sec de sa dague descella le petit loquet qui la retenait fermée. Son pied se posa sans un bruissement sur le tapis luxueux qui couvrait tout le sol de la pièce. Ce qui semblait être un petit salon avait beau être allumé, Brashen ne semblait pas plus alarmé que cela et il marcha lentement en direction de la porte l’ouvrant sans bruit et se glissant dans le couloir attenant. Ses pas le menèrent sans hésitation à une porte voisine et seulement à ce moment il sembla arrêter ses gestes parfaitement calculés et précis. Il sortit une dague effilée de sa botte et la testa du bout du doigt comme attendant un signe pour aller plus loin. Un claquement sec perturba la quiétude de l’endroit et c’est à ce même instant que la main de Brashen actionna la poignée et entrebâilla la porte, se glissant sans bruit dans la chambre à présent sombre. Il distinguait sans mal deux corps allongés dos à dos… le gouverneur et son épouse… il s’accroupit à nouveau dans ce coin sombre qu’initiait le montant de la porte et attendit encore, attendit que sa proie dorme profondément, calquant son propre souffle sur le sien, ses yeux implacables ne se détournant jamais.
Les yeux du gouverneur bougeaient à présent sous leurs paupières, le rêve … ce moment où le cœur se remet à battre plus vite, où tous les sens ne sont plus en alerte de l’extérieur. Et c’est logiquement qu’il ne vit ni sentit la dague qui lui perça lentement la nuque, sectionnant net sa moelle épinière, ni ne comprit quand son cœur cessa de battre et ses poumons de respirer. Brashen laissa filer d’un coup sec le sang hors de sa lame et réemprunta le même chemin qu’à l’aller, son pas ne perdant en rien de son calme. Et il était hors du quartier depuis des heures quand la femme se réveilla en hurlant.



Il ne rentra pas tout de suite à sa chambre, quelque chose lui disait que peut être cette nuit , ça ne serait pas une bourse remplie d’or que l’on placerait sur la petite table de la pièce… non ça serait peut être plutôt sa tête.
Brashen avait appris avec le temps que jouer dans la cour politique s’avérait souvent fatale. Il avait eu jusqu’ici assez de chance pour avoir échapper aux représailles mais ce contrat la lui avait paru différent. Trop simple en soi … et trop bien payé …

Il fit un détour par une autre taverne, longeant son mur avant de sauter souplement sur une petite terrasse en demi étage et de grimper sans difficulté aucune aux pierres en relief de la façade. Il se laissa glisser sur un autre balcon et attendit un moment… il entendit bien bouger mais ces pas là lui étaient familiers et se décida à passer la petite fenêtre de tuc d’ébène sculpté et d’entrer dans la pièce. Une femme aux cheveux d’or faillit lâcher le vase qu’elle tenait et au lieu de ça, poussa un léger juron à son encontre :
- « Brashen ! il y a une porte ici ! quand t’en souviendras tu !? »
Il ne put empêcher ses lèvres de se retrousser en un rictus amusé et s’approcha d’elle pour venir l’enlacer et la faire taire d’un long et lent baiser :
- « … le jour où je prendrais ma retraite peut être… »
Elle tordit sa bouche en le regardant et retroussa son nez aquilin :
- « tu pues le sang Brashen … tu devrais arrêter et vite… »
Il émit un léger ricanement sans guère plus de réponse avant d‘aller prendre une place près d’une table basse et de grignoter les fruits murs qui y étaient placés.

Ca c’était son autre refuge, une fille de riche tenancier qui avait eu le béguin pour lui il y a quelques années, à présent elle était fiancée à un riche marchand mais sa fenêtre restait ouverte pour lui à l’occasion ainsi que ses draps le temps que le prochain mariage ne soit consommé. Il trouvait plaisant d’avoir un semblant de vie sociale, avec cette sensation de régularité et d’ennui qui peut la caractériser. Seulement ce soir quelque chose clochait… il ne sut mettre le doigt dessus tout de suite jusqu'à qu’un grand fracas le fasse sursauter et se relever aussi leste qu’un chat. Trois hommes pénétrèrent dans le petit appartement et foncèrent droit sur lui.
Voila ce qui clochait, jusqu'à présent il n’y avait eu aucun bruit! On était en fin de semaine et l’auberge était vide!! Quel idiot, voila sa deuxième erreur … la régularité tue !
Il eut a peine le temps d’esquiver le premier coup que l’un des assassins lui portait, qu’un autre enchaînait puis un troisième. Il sentit une brûlure filer le long de son bras avant que la chaleur moite de son sang ne vienne empoisser sa main. Troisième erreur, ne jamais baisser sa garde et laisser son arme à moins d’un mètre de soi …
Il se laissa choir au sol brusquement et fouetta les jambes de l‘un des hommes qui s’affala à côté de lui. Un coup de coude bien placé provoqua un craquement sinistre qui était le larynx à présent en miette de l’assaillant. Brashen se remit d’un bond souple sur ses jambes, la dague longue du mort à la main et fonça sur les deux autres qui avaient eu une seconde d’hésitation …mortelle, car il n’avait guère besoin de plus pour finir le travail et ouvrir largement la gorge d’un quand l’autre sentit à son tour la lame se ficher dans son cœur, précise et efficace.
Il regarda les trois corps à terre avant de relever ses yeux d’ambre claire sur la fille qui était restée en retrait jusqu’alors et qui le regardait terrifiée, les yeux brillants de larmes prêtes à rouler le long de ses joues de porcelaine:
- « ils m’ont forcé… c’était ça où ils s’en prenaient à mon père…je ne t’aurais jam… »
Elle fut interrompue par le claquement sec d’un carreau d’arbalète qui vint se ficher à quelques centimètres de la tête de Brashen. Il se baissa vivement et avisa sur le toit en face de lui, deux autres assassins qui le tenaient en joue. Un second claquement crissa sur l’os de son épaule en lui arrachant un grognement. Il se rua vers la porte mais trois nouveaux hommes s’y présentèrent… ça commençait à poser problème…
Un nouveau claquement, Brashen eut un reflex salvateur en s’écartant vivement contre le mur et le carreau alla se ficher sur l’un des nouveaux entrants. Il fit volte face et couru jusqu’à la fenêtre avant de se raviser et d’attraper la fille à bras le corps et de l’interposer au moins entre lui et ceux qui étaient dans la pièce. La porte épaisse d’une armoire lui servirait bien assez de bouclier pour ceux du toit, et lui accorderait plus de temps pour aviser quoi faire dans cette situation qui commençait à passablement l’agacer.
Et c’était exact car il n’y eu pas d’autres carreaux décochés de suite. Sa dague glissa le long de la chair tendre de la femme, il lui souffla :
- « j’ai fait l’erreur de te trouver agréable… pardonne moi au moins pour cela »
la lame s’enfonça franchement dans sa gorge et un flot de sang glissa le long de son corps délicat sans qu’elle ne puisse articuler la moindre objection, seul un léger sanglot ponctua sa mort avant qu’il ne lance le corps sans vie sur les deux hommes restants.
Il n’avait que quelques secondes pour sortir de ce traquenard, les autres empêtrés de la fille il se rua par la fenêtre et même si le bruit des arbalètes retentit, il touchait le sol que les carreaux heurtaient à peine la pierre.

Il courut à couvert le temps de faire le bilan. Ce fut rapide, il fallait sortir de la ville ni plus ni moins, ceux engagés n’étaient pas les petits assassins de bas étage qui foisonnaient dans la rue la soir, on avait du les payer grassement pour terminer le contrat efficacement, et ils s’y acharneraient le temps qu’il faudra… bien… que la chasse commence alors… et l’on verra qui est vraiment le prédateur…

Superbe texte !!!... Vivement la suite !!!!!!
Je ne sais pas si tu connais « Le Commandeur » de Michel Honnaker, mais ta façon de faire vivre Brashen et de nous narrer son histoire, m’y fait penser! Ils tuent tous les deux… la différance réside dans les victimes… enfin peut-être… qui sait qui se cache derrière un homme politique ?!

En tout cas j’étais déjà fan de ton bel assassin, je vais l’être doublement *___*

Les photos sont très miam ^^

Ethernia Black : je confirme

Nyaaa quelle histoire, j'a-d-o-r-e !!! Tu écris vraiment très bien *3* pis Brashen en assassin, c'est la classe, aller, cours Forest, te fais pas attraper <3

Sinon, ben toujours amoureuse hein, j'adore les photos

Les photos sont divines, quels beaux portraits, emplis de vie et de perfection
J'ai beaucoup aimé le texte, très vivant et réaliste, très sombre aussi mais qui tient en haleine. Vivement la suite

Nathy : ah non je ne connais pas du tout mais merci de me comparer a un auteur ! j'ecris vraiment peu mais j'avoue bien aimer l'exercice parfois ^___^ (bien qu'il y ait encore d'enormes fautes XD) merci bcp !!!

Sporniket : ahah oh oui j'imagine trop bien Ethernia Black devant ce genre de "bogosse" XD merci !

ichigo : t'inquiete ! le jour où quelqu'un l'attrapera celui la n'est pas encore arrivé XD merci bcp vraiment ^____^

Ynis : je dois etre specialiste des textes aux themes peu joyeux ^^;;; merci bcp ^_____^ la suite ne sera pas ecrite avant un moment je pense mais bon qui sait ^O^

Un petit up sur brashen car ca fesait un moment ^^