[DC Bella/rsd body] Oma - easy (p 28)

Tenrai: Merci! J'ai vraiment beaucoup aimé ce reflet quand je l'ai vu, je suis content si tu penses que j'ai pu en tirer parti! C'est en effet comme ça que je vois les choses, ou plutôt juste le fait qu'Oma est tellement changeante qu'elle en est multiple, je ne sais pas trop comment expliquer >.<

Lee: Merci beaucoup :3 Je suis content que les deux aillent bien ensemble!

Deedlot: Oh, je pense que la vie de Oma se résume à des actes manqués, à des moments qui auraient pu être et qui ne seront jamais, à une vie qu'elle aurait pu avoir mais vers laquelle elle ne tend même plus. Je pense aussi qu'elle marche constamment sur le rebord d'une fenêtre, c'est un peu l'indécision qui la maintient là, debout.

Azu: J'ai eu des doutes sur l'incarnation en Bella (probablement juste parce que la momo me manque), alors tu ne peux pas savoir à quelle point ta remarque me fait plaisir!! Pour Le Clezio je regarderai ça du coup! Elle a squatté l'un des corps Rosette de Andy, j'aime beaucoup le rendu, et comme ça matche je me tate à la changer de corps du coup ...

Kohakugawa: Merci beaucoup! Je ne manquerai pas de regarder ce générique, ça ne me dit rien donc je checkerai ça :3
Tenrai: Merci!

Nemo: Oui, il est vraiment cool ;; Merci beaucoup, je suis content qu'elle plaise malgré le fait que je ne partage que des petits bouts de son histoire!

Miss_yu: Merci beaucoup, et pour les textes, et pour les photos !!

Deedlot: <3 merci!

Tenrai: Merci beaucoup! C'est aussi ma photo préférée :3

Quatre jours plus tard, elle était autorisée à quitter l’hôpital. Elle était arrivée quelques semaines plus tôt contusionnée, épuisée et tremblante, petit fantôme traversant les couloirs accompagnée d’un grand homme en blanc, jetant de petits regards paniqués dans toutes les directions avant de fixer son attention sur le sol, comptant ses pas jusqu’à sa chambre. Les bleus avaient disparu, mais pas la peur, et elle comptait toujours: soixante, soixante-et-un, soixante-deux. Des escaliers. Quatre-vingt, quatre-vingt-un, encore des escaliers, cent-deux, cent-trois, et la lumière, enfin. La lumière éblouissante du hall d’entrée et de ses grandes baies-vitrées, qui se reflétait sur les murs blancs, sur les gens vêtus de blanc, sur les meubles blancs, sur son visage blanc.

L’orphelinat décida qu’elle n’avait plus sa place dans l’établissement, et que sa présence troublait les autres enfants. Pour preuve, ils déclarèrent que l’incident dont elle avait été victime était le premier acte de violence qu’ils avaient à déplorer. On l’autorisa à rester dans sa chambre, à condition de n’avoir aucun contact avec les autres pensionnaires, et il fut décidé quelques jours plus tard qu’elle serait placée dans un établissement spécialisé; l’état paierait, puisqu’elle était devenue non seulement un danger pour elle-même, mais aussi un danger pour les autres. Et puis, il n’y avait plus personne pour payer pour elle.

Parce que l’enfant méprisé par tous ne mérite même pas l’attention des gardiens de ses bourreaux.