Belkam, new pics XD (abadon mod.)... p31

Touours aussi beau, sexy mystérieux, inquietant, magnifique, sublime?
XD
bref. Je sais avec qui il irait bien moi!! huhu

moi je suis d'accord pour lui faire un p'tit massage histoire de le détendre s'il veut! je sais trés bien raconter les histoire avant de s'endormir, je mime beaucoup aussi(heu je m'emballe là!) en tout cas, il est toujours aussi beau!

j'en vois qui iraient bien avec lui dis donc ! XD il va pas rester seul longtemps dans son lit =)
sinon ben l'est beauuu !

c'est vrai qu'il est beau !!! j'aime bien la 2eme photo...

Merci merci beaucoup à toutes !!!!

Darklight : ça me touche ^^ d'autant que j'adore ton Akilon qu'on voit pas assez je trouve !

Sinon, vous savez comme mes bjd sont coopératives ( Oren lache cette hache s'il te plait c'est pas un jouet !) alors bien sûr il y a de la place dans le lit hein ^^

Bon alors à la question de " mais à quoi pense-t-il" (à laquelle je saurai pas répondre d'ailleurs OO) j'ai décidé de faire plus simple et de poster un petit texte le concernant comme je n'ai jamais décrit le perso...

Alors par contre là je le dis, Emu (^^), Ames sensibles s'abstenir loool

Loup…Y es-tu ?


Le soleil se couchait lentement et avec agonie sur les reliefs abîmés de la cité des Anges. Les striures agressives infligées au ciel triste nuançaient la voûte qui s'étoilait déjà. Les rues crasseuses et désenchantées de ce quartier des oubliés de la tiédeur de la vie, se nappaient peu à peu d'ombre épaisse et les chats errants commençaient à pointer le bout de leur truffes sales. Celui qui avait baptisé cette zone urbaine, la cité des anges, avait un bien curieux sens de l'humour. Là, plus qu'ailleurs, la misère humaine régnait en maîtresse de cérémonie et entretenait un flirt chaotique avec la violence. Que viendraient alors faire les Anges sinon perdre la belle couleur claire de leur plumage en se posant dans cette partie-là de l'ombre ? Comment pourraient-ils même y survivre alors que les lieux étaient envahis par des créatures insolites générées par la part sombre de la civilisation ? Tout pouvait se mêler et se mélanger dans cette cité ; le pire comme le meilleur du pire…Qui pouvait dire sur qui ou quoi on pouvait tomber au détour d'un pan de mur noirâtre.
Le gérant du magasin donna un grand coup de pied dans son vieux ventilateur. Celui-ci toussa, cracha et reprit son mouvement rotatif en gémissant de façon poussive. Il regarda sa montre : 22h30. Encore deux heures à tirer et il pourrait rentrer chez lui, boire un coup et regarder son match de hockey enregistré le matin. Les dernières heures étaient les plus douloureuses. A l'aube de la nuit, tous les néo-gothiques, les néo-romantiques et autres curiosités urbaines et fantasmagoriques se donnaient rendez-vous dans les artères commerçantes qui faisaient nocturne. Or, il gérait justement un magasin de vêtements dans ce style racoleur et lucratif. Un comble pour un homme qui détestait ce genre de population qu'il considérait comme un ramassis d'originaux déconnectés de la vie et, tous, plus drogués les uns que les autres. Mais voilà, il fallait bien se nourrir et payer son loyer, alors ça ou vider les poubelles des quartiers plus riches, où était la différence de traitement ? Il alluma la première cigarette de son deuxième paquet journalier et monta le son de sa radio qui grésillait un vieux morceau de country. Il était censé diffuser du métal ou du rock underground, mais après tout, les patrons ne venaient jamais ici et ce n'était pas sa clientèle qui allait porter plainte pour outrage à l'esthétisme musical. Il faisait lourd, en cette fin de mois d'août, et cette foutue clim était encore en panne. En fait, autant qu'il se souvenait, elle n'avait jamais marché. C'était juste un prétexte pour attirer la clientèle et toucher des déductions fiscales. Il soupira et feuilleta un magasine masculin. Un léger courant d'air froid le fit sursauter. Quoi ? Cette feignasse de clim aurait eu un sursaut de vie ? Il leva son nez épais et regarda en l'air cherchant l'origine de l'air rafraîchi. Aucun bruit…Elle devrait ronronner, cette machine, si elle avait marcher ! Soudain, il perçut un mouvement dans le coin de la pièce. Il fit un léger bond de surprise. Fichtre ! Encore un de ces néo-vampires qui la jouaient ténébreux et effrayant. Ils ne pouvaient pas dire bonjour comme tout le monde et demander si on échangeait les articles qui n'allaient pas ?
― Je peux vous aider ? Cracha-t-il avec l'amabilité d'un alcoolique en état de manque. Pour essayer, faut demander !
La silhouette se détacha du fond de la pièce. C'était un jeune homme très grand, fort bien bâti, peut-être un mannequin ou un acteur. Il devait sûrement travailler dans ce secteur d'activité parce qu'il portait un drôle de costume d'époque, comme s'il s'était échappé d'un vieux film historique. L'homme s'approcha lentement du gérant du magasin. Celui-ci se rassit sur son siège et recula légèrement. L'inconnu avait des yeux étranges, un vert mêlé de miel qui perçait en tonalités dérangeantes. Quelque chose n'allait pas chez cet étranger et la vieille angoisse primale actionnée par tout instinct de survie coula presque instantanément le long du dos fatigué du vieil homme. Courir, crier, supplier ? Voilà, ce à quoi il pensa en voyant la créature parvenir à sa hauteur. La partie reptilienne du cerveau, celle qui sent, qui vibre et réagit, prit le contrôle de son être comme si la raison et la civilité n'avaient plus leur place ici et à présent.
Le choc fut si bref et précis qu'il ne le vit même pas. Il demeura suspendu, un peu bête, aux pupilles curieuses du jeune homme. Sa vie fuyait, s'extrayait de lui et il ne savait pas s'il devait pleurer, rire ou s'étonner. Tout finissait maintenant pour lui et il ne le réalisait pas. Etait-ce si grave finalement, s'il quittait cette lourdeur terrestre, cette douleur humaine pour aller tester l'autre côté et voir lequel est le meilleur ? Et dire que le match de hockey promettait tant…
― Je demande.
Belkam retira sa main qu'il avait enfoncée dans la cage thoracique du gérant. La chaleur du corps humain était quelque chose qui le fascinait dans la mesure où, naturellement, l'immobilité de l'univers, sa propre immobilité, était froide. Cette alchimie du mouvement des molécules, qui générait cette réaction en s'entrechoquant, ne cessait de le surprendre. Dès que ces molécules cessaient de s'agiter frénétiquement, la chaleur disparaissait et il fallait solliciter à nouveau la frénésie. Le corps s'effondra sur la caisse enregistreuse. Il pencha la tête sur le côté et observa le spectacle. La réaction chimique allait bientôt changer et transformer cette matière en autre chose. Quelle drôle de curiosité, tout ce qu'il générait se transformait perpétuellement alors que, lui, était intangible. C'était bien cela qu'il enviait le plus et qui le faisait venir en ces lieux, cette capacité d'évoluer et de se transformer en autre chose, d'être un perpétuel mouvement. Il repartit au fond de la pièce et posa son regard fin sur les vêtements qui l'entouraient. Il avait encore du mal à se faire aux couleurs autres que le noir. Ses pupilles déchiffraient de façon aléatoire les différents pigments artificiels, tandis que le noir était relativement reconnaissable. Il avait jeté un œil à certains magasines afin de choisir un vêtement qui soit en rapport avec l'époque dans laquelle il se trouvait. Là encore, la perception linéaire du temps lui échappait totalement, mais il avait appris à respecter certains codes pour parvenir à ses fins. Il se défit de son costume anachronique pour le temps dans lequel il se situait et, après quelques hésitations qu'il trouva fort plaisantes, jeta son dévolu sur un haut et un pantalon. Il fit glisser l'étoffe moderne et élastique sur les reliefs tendus de son torse et enfila un pantalon de cuir mat. Des ceinturons percés de chaînes et de clous en argent patiné attirèrent son attention. C'était froid mais le bruit qu'ils faisaient lorsqu'on les manipulait charma son oreille qui ne connaissait que le silence. Tout bruit était une histoire, un héritage, une explication. Il aima cette histoire-là. Il attacha à sa fine taille deux gros ceinturons chargés de ses chaînes qui coulèrent sur ses cuisses épaisses en cliquetis secs. Il attrapa enfin un long manteau de cuir qu'il enfila en un mouvement ample. Ce n'était pas tant pour des raisons esthétiques, mais il avait remarqué que quantité de choses pouvaient être placées à l'intérieur de ce dernier vêtement sans que ça éveille l'attention. La dissimulation avait quelque chose d'insolite pour lui. Il rabattit ses cheveux noirs et rouges dans son dos et quitta le magasin, en quête de son … encrage.

Elle frôlait les murs humides et chauds. La nuit s'était installée totalement et les bruits violents et malsain de la cité des anges prenaient peut à peu possession de l'atmosphère. La cité des Anges…Quelle idée tragique pour qualifier cet amas de crasse et de laideur ! Alors que faisait-elle encore là, elle, dont les traits réguliers et l'air tendre la faisaient ressembler à ces êtres éthérés de lumière ? En ce qui la concernait, les chaînes de l'enfance avaient été trop bien serrées pour que cette âme épargnée puisse s'échapper. Une mère noyée trop tôt dans la poudre blanche et un père qui n'avait sans doute jamais eu conscience qu'il l'avait été, l'incarcéraient définitivement dans ce contexte de misère. Ses grands yeux clair cerclés de khôl noir fumé étaient pourtant si propres et si nouveaux qu'elle pouvait encore briller même dans l'ombre. Elle regardait droit devant elle. Elle faisait partie du décors, elle avait peu de chance d'être victime de la violence ambiante, mais il valait mieux ne pas attiser les foudres d'un prédateur en posant des pupilles trop douces sur eux. Ils étaient friands de candeur et de pureté comme une sucrerie luxueuse et rare. Elle avait choisi de travailler la nuit, parce qu'elle voulait profiter de la lumière du jour et la contempler à loisir en s'imaginant pouvoir être réchauffée par elle. Elle avait trouvé à vivre de son art, d'une certaine manière, et pouvait donc prolonger l'imaginaire même en travaillant. Elle avait réussi à se faire embaucher dans un boutique de tatouage et, après quelques mois d'exécution de tâches ingrates, elle avait été autorisée à créer ses propres modèles et graver les corps de ses images fantasmées. Elle avait de la chance, la vie ne l'avait pas encore trop abîmée. Son patron était un vieil excentrique mélancolique de Woodstock et, excepté ses délires de révolution communiste après le quinzième joints, il était plutôt gentil avec elle. Il la laissait s'enfermer dans son monde et quand un client se fâchait qu'elle ne se montre pas plus bavarde ou commerciale, il prenait même sa défense. Alors elle mettait ses écouteurs sur les oreilles, s'armait de ses instruments et laissait aller son esprit.

Elle poussa la vielle porte de la boutique et le néon blafard la salua en clignotant légèrement.
― Salut ! Lança-t-elle de sa voix fine.
Il ne lui répondait jamais mais, une fois, elle avait oublié de le lui dire et il lui avait fait un remarque peinée. Il devait donc l'écouter, à défaut de lui répondre. Elle alla droit à son atelier et alluma une petite lampe de bureau. L'éclairage cru du néon était si froid qu'elle allumait toujours cette petite lumière jaunâtre pour compenser. Elle fit brûler un peu d'encens ainsi qu'une petite bougie couleur de violette parfumée à la mûre. Elle avait gagné le droit d'avoir ces artifices après une lutte d'influence acharnée pendant près de six mois. Elle entreprit de sortir ses peintures une à une ainsi que des feuilles de dessin, afin de travailler sur de nouveaux modèles. Soudain, un léger courant d'air frai coula dans son dos. Elle sursauta et regarda autour d'elle. Elle avait pris l'habitude de ne rien observer de son environnement, sans doute pour ne pas salir ses rêves, mais ce soir quelque chose la mit mal à l'aise. Son patron n'était pas à son bureau juste en face d'elle. Il devait être dans l'arrière boutique en train de mettre à jour ses commendes. Pourtant, un murmure acide tout juste niché au creux de ses entrailles agaçait sa conscience en un message incompréhensible mais alertant.
― Jo ? Lança-t-elle voulant se rassurer sur le caractère normal de la soirée. Jo ? Où êtes-vous ?
Elle n'obtint aucune réponse. Il devait forcément être là, il attendait toujours qu'elle arrive pour s'absenter. Elle traversa lentement la boutique et se dirigea vers la pièce du fond. Elle ouvrit la porte vitrée avec une hésitation qu'elle ne s'expliquait pas. Ses yeux clairs et lumineux se froissèrent et elle ouvrit la bouche en émettant un son de terreur. Sur le siège du bureau, gisait le corps de son patron, ou du moins, ce qu'il avait été. Ce n'était plus, en effet, qu'une carcasse sèche comme s'il avait vieilli d'un seul coup et qu'il s'était momifié sur place. Pourtant, elle reconnaissait ses tatouages, sa montre et sa chaîne de baptême qu'il ne quittait jamais. Elle recula si vite qu'elle se cogna violemment sur le fauteuil des clients. Comment ce qu'elle était en train de voir pouvait s'expliquer ? Tout se mélangeait si vite dans sa tête qu'elle sentit ses tempes vibrer de façon incontrôlable. Sa respiration s'emballa sous la pression d'une peur inexpliquée et irrationnelle. Elle se retourna d'un coup. Il y avait quelqu'un dans la pièce ! Elle en était sûre, bien qu'en regardant attentivement, elle ne vit personne. Pourtant, toutes ses synapses lui affirmaient le contraire.
― Qui …Qui est là ? Qui êtes-vous ? ! Hurla-t-elle sans pouvoir contenir le volume de sa voix.
Il n'y eut pas de réponse mais son inconscient détecta des sons qu'elle ne savait déchiffrer.
― Je …je vous préviens, la police fait souvent des rondes par ici et je ne suis pas la seule employée ! ! Allez-vous en ! !
Même elle ne croyait pas une seconde à ce pathétique argument. La police était un concept archaïque qui avait jadis trouvé quelques vagues concrétisations mais qui, depuis, ne vivait plus que dans l'imaginaire des gens de cette cité. Quant à l'éventuel collègue de travail, même un adolescent dépourvu de ses capacités de raisonnement aurait vu qu'il n'y avait que deux bureaux et pas de place pour un troisième. Mais la peur fait dire l'absurde et ne l'assume pas.
― Pitié…je …je ne dirais rien mais ne me…
― SILENCE !
Elle sursauta de tout son être. Impossible de savoir d'où venait le son. C'était comme si plusieurs personnes avaient crier en même temps. Elle était même incapable de savoir s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme, d'un enfant ou d'un vieillard. Elle tremblait à se rompre. Elle prit appui sur le fauteuil afin de ne pas s'écrouler. Allait-elle donc mourir ce soir ? Serait-ce rapide et sec ou lent et tragique ? Quelle trace de son passage laisserait-elle derrière elle ? Souhaitait-elle s'accrocher à cette vie ? Alors voilà donc le genre de questions qui frappait la conscience juste à l'instant précis où on réalise qu'il n'est plus temps ? Elle cria légèrement quand elle aperçut enfin du mouvement. La silhouette pénétra dans le magasin et se dévoila assez vite. C'était un jeune homme étrange. Impossible de lui donner un âge tant la contradiction entre la finesse de ses traits et l'ancienneté de la couleur de ses yeux était forte. Le calcul fut relativement vite fait. Il devait faire dans les 1m 90 et bien 70 kilos de muscles profilés et dédiés à la violence. Elle n'avait qu'un mètre soixante et même pas cinquante kilos de chair tendre à lui opposer. Elle n'allait pas faire un pli devant ce prédateur crée comme tel par mère nature. Il marcha sur elle virant, d'un coup de pied précis, tout ce qui se trouvait sur son passage. Comme elle se sentit stupide ! Elle aurait pu tenter de s'enfuir, sauter sur le côté et l'entraver avec le fauteuil derrière elle, peut-être même parvenir à le déséquilibrer pour atteindre la sortie et le semer dans des ruelles qu'elle connaissait parfaitement. Elle avait une chance, une petite chance ! Au lieu de cela, elle demeurait clouée au sol comme si ses jambes avaient pesé une tonne. Pourquoi son corps ne répondait-il pas aux sollicitations de sa raison qui lui hurlait de fuir ? Parvenu à sa hauteur, Il courba sa haute silhouette souple juste au-dessus d'elle et posa sa main chaude sur sa gorge. Il avait l'air de l'observer comme s'il venait de trouver un étrange objet. Sa tête lui faisait mal, sa respiration chaotique, qu'elle ne contrôlait plus, brûlait l'intérieur de son crâne. Le visage de l'inconnu n'avait rien d'agressif, il était même beau presque statique. Une fois détaillé la courbe fine de sa mâchoire, la rigueur de son nez droit, on plongeait dans ses yeux et on apercevait l'infini. C'était comme si on regardait au travers d'un caléidoscope sans jamais pouvoir accrocher son attention à un point précis, une forme compréhensible. La conscience s'affaiblissait alors en se perdant dans cette étrange et grisante contemplation. Un léger pincement au cœur la rappela en ce monde et elle fut persuadée d'une chose qui acheva de nourrir sa frayeur. S'il en avait l'apparence, la créature qui se trouvait devant elle, n'était pas humaine.
― Qui …Qui êtes-vous ? Balbutia-t-elle douloureusement tandis qu'elle sentait la paume brûlante de l'étranger appuyer sur son cou.
― Multiplie l'infini par les temps immémoriaux et tu seras encore très loin de ma nature profonde.
La voix était multiple mais sur les derniers mots, elle semblait s'éclaircir comme s'il s'adaptait et prenait peu à peu les artifices de l'humanité.
― Que…Que me voulez-vous ? Demanda-t-elle en considérant que parler permettait toujours de gagner du temps.
― C'est plutôt toi qui me veut quelque chose, dit-il à présent d'une voix veloutée et parfaitement humaine. C'est toi qui m'a appelé.
Cela, elle était bien sûre que non !
― Quoi ? Mais …non ! De…De quoi parlez-vous ?
― Tes cris, coula-t-il tandis que son visage approchait de celui de la jeune femme et que ses mèches d'encre noire puis rouge venaient mourir sur son front. Je les ai entendu bien au-delà de cette petite sphère d'existence. Tes souhaits de liberté, tu les as jeté comme une bouteille à la mer et j'étais à l'autre bout de l'océan.
―Vous vous trompez…je n'ai jamais crié…
Elle sentit la main épaisse de l'homme se crisper sur son cou de cygne.
― Oh je suis sûr qu'en y mettait les formes, tu peux crier à nouveau.
Elle suffoqua.
― Dites-moi ce que vous voulez !
― Je veux visiter ce qui fait ton monde. Cela fait quelques temps que je traîne par ici et depuis peu, la petite planète bleue qui constitue ton monde m'intrigue au plus au point. Alors tu vas me servir de guide pour le temps que je vais passer en ces lieux.
― …Est-ce que je j'ai le choix ? lâcha-t-elle dans un souffle rauque.
― Tout le monde l'a, précisa-t-il en serrant un peu plus l'étreinte de ses doigt sur sa gorge. Mais je ne suis pas injuste, si tu acceptes ma proposition je saurai payer ma dette.
― Ah oui ? Cracha-t-elle amère, et en me donnant quoi ?
― Ce qui n'a pas de prix chez vous….du temps.
La jeune femme fit un léger geste de la tête en guise d'acquiescement. Elle y tenait à cette vie finalement et n'était pas prête à l'abandonner. Il sourit, ses yeux prirent une lueur douce et apaisée d'enfant tranquille. Il desserra son étreinte et coula sa main sur son épaule puis le long de son bras. Il se saisit de son poignet et l'entraîna vers lui. Elle dût enjamber les chaises et autres objets renversés sur son passage pour ne pas trébucher. Elle se retourna brièvement tandis qu'il l'entraînait hors de la boutique. Elle vit défiler les couleurs, les meubles, l'arrière-boutique au ralenti comme si sa conscience souhaitait qu'elle imprime bien cette image parce qu'elle ne la verrait plus que dans son souvenir. Ses cheveux clairs s'emmêlèrent sous le mouvement rapide qu'il imprimait et elle finit par se laisser arracher à son existence d'encres et d'encens.

Ma mère pensait qu'en me nommant Angel, elle m'éviterait d'être dévorée par l'ombre, d'être contaminée par elle, tout comme elle l'avait elle-même été. Comme elle serait désolée, si elle savait que mieux que l'ombre, c'est le néant qui m'a saisie toute entière...

Waw c'est super ce que tu écris en plus, tu as un joli style plutôt travaillé je dirais ! Enfin, je comprends que lorsque l'on a Belkam sous sont toit, on soit inspiré parceque franchement...
Ca me fait vraiment très plaisir de savoir que tu aimes mon Akilon, il va en être tout flatté (et moi aussi) ^_^

ah c'est sur cycy que je m'attendais pas à ça... ça laisse planer plus de mystère sur Belkam que ça n'en dévoile ! Mais non Léliel parait plutot satisfaite de ce qu'elle à lu d'ailleurs elle est prete a lui montrer pleins de choses "chaudes et mouvantes" ^^ ! Elle a pas l'air de changer d'avis sur cette sombre créature ^__^
Je poste les photos ce soir dès que je me serai débrouillée avec les photos (oui j'ai encore me... -_-')
Très beau texte en tout cas !

Ca y est... tu as encore réussi... envie d'en savoir plus !
J'aime décidément beaucoup la fluidité de ton écriture....

Vraimment intéressant, c'est le moins qu'on puisse dire! On dirait que la nature de Belkam est divine, mais ça m'a l'air plus compliqué que ça!!
Je l'aime beaucoup ce perso décidemment! vivemment la suite de l'aventure d'Oren aussi!! (XD) lol

ah beh marrant je le voyais pas tueur insensible , en faitj'ailimpressino de revoirun vieux perso a moi XD moins le regard indescriptible
vraiment tres sympa cette petite intro XD

Merci beaucoup à toutes ...Je pensais que le texte passerait moins bien en fait parce qu'il est plus glauque que je ce que poste d'habitude ...Alors ça me fait plaisir !!!

Ambre : ...Léliel elle a peur de rien OO looooooool

Heu Emu ...mais ...je ..j'avais pas prévu de suite moi OO

Moa : ah non il est pas tueur insensible, pour ça il faudrait qu'il ait consience qu'il tue et qu'il existe donc une différence entre la mort et la vie...ce qu'il n'a pas ...Pour lui ce sont deux états différents mais de même valeur...enfin pour l'instant en tout cas...

ah oui, mais non! là t'as pas le choix! il faut une suite aussi! décidement ce belkam me fait vibrer depuis les 1éres photos que j'ai vu! j'adore sa perso! c'est vrai qu'il va bien avec Oren!quel texte superbe!!!!!!mais pourquoi tu ne publie pas!

cycy a écrit:

Ambre : ...Léliel elle a peur de rien OO looooooool

No c'est une warrior XD mais elle sait se défendre aussi hein ! ^^