Le seul problème : devoir reserrer les vis qui maintiennent ma cheville et graisser le tout pour éviter que ça rouille.
Il est tard.
J'ai laissé mes affaires en plan par flemme.
Je suis allée me couchée et ce matin j'ai du mal à émerger.
Je suis à peu près présentable.
J'ai mis le premier truc que je trouvai dans l'armoire.
Le coup de fil du Capitaine ne devrait pas tarder à arriver.
Je fais le tri dans ma sacoche.
Je ramasse vraiment n'importe quoi au fil de mes voyages.
C'est impressionnant les merdes que je peux accumuler.
Je mets tout mon attirail : le strict nécessaire cela dit.
réajustement de mes bottes...
elles me servent pour planquer des armes.
On n'est jamais trop prudent.
DRIIIIIIIIIIIIING !!!!! DRIIIIIIIIIIIIIIIING !!!!
Le téléphone sonne...
Allôô...
Il a un accent mais c'est à l'intonnation de son Allô que je sais qui m'appelle.
Nous devons nous rencontrer bientôt pour une nouvelle mission.
Cette fois nous seront plusieurs à partir.
Pour le moment j'ai mon ordre de mission.
Je dois bientôt partir.
je raccroche le téléphone.
DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !
je redécroche. Cette fois c'est le Capitaine.
feu vert.
Il me donne les dernières indications.
Je suis prête à partir.
Je rentre dans la cabine qui est toujours aussi petite...
Je déteste m'en servir mais parfois je n'ai pas le choix.
Je referme la porte.
J'ai l'impression d'être comprimée à chaque fois que j'emprunte ce passage.
il faut toujours faire gaffe à ce que les aiguilles ne soient pas coincées.
J'ai l'impression d'être un clown trapéziste en boite en équilibre sur le fil.
... et c'est parti ! ...