NAHEED (CP Delf Lishe Elf Vamp) : she's beautiful (p44)

elle est vraiment magnifique et les photos donenent une super ambiance bravo ^^ (moi aussi j'attend de la voir dans l'histoire de Cycy beaucoup comptent sur elle lol)

oh! En voila une tenue, mademoiselle!!
^^ elle est magnifique, et l'or lui va super bien, ainsi que les joyaux rouges^^

quelle beautée!!!
cette série de photos est très envoutante

Lergahin : non non elle ne va pas etre dans l'histoire de Cycy ^^;; mais cycy va juste developper la trame d'histoire que jai ecrite . elle est bien plus douee que moi pour les lettres ^^; merci !

Canelle : merci !! voue cest la premiere fois que je fais une photo de nu complet avec une BJD mais je me dis qu'en ce temps la , le nu vallait aussi bien que la plus belle etole pour une creature de ce genre ^^

Pascaline : merci bcp !!! heureuse qu'elle te plaise

Wahou ! Elle est vraiment envoutante

Tiens, j'ai jamais pensé à effacer les articulations ... Enfin moi perso, elle ne me dérange pas Mais c'est clair que sur ce genre de photos, ca ajoute du réalisme

Bon dieu, j'ai plusieurs trains de retard, elle est sublisime, je suis total craque, Cycy, le make-up est superbe, et j'aime aussi sa wig, l'harmonie de l'ensemble est... j'ai pas de mot... parfaite !

Envoûtante et tentatrice, c'est une vraie réussite, et chapeau pour la mise en scène de toute beauté (de l'or de l'or de l'or *3* )

elle est sublime quel charisme !! c'est une véritable beauté!! et cet air langoureux!! aow cycy t'as assuré comme une bète sur le make up!!

aaarh! elles sont splendides ses photos!!! et le thème aussi est terrible! Babylone...ca fait rever! ^^
Bravo en tout cas! elle est vraiment superbe cette demoiselle, et chapeau pour l'effacage des articulations! ca rend super bien!

tes retouche pour cacher les articulation sont fabuleuse O.O je sais pas avec quel logiciel tu les as retoucher, mais cest bluffant OO
elle est vraiment magnifique cette vampire
superbe photo, je suis fan

voila Cycy a eu la gentillesse de reecrire l'histoire schematisee de Naheed que je lui avait envoyee
enjoy ^___^



Mon nom est Naheed et, d’une certaine manière, on peut dire que je suis née le jour de ma mort. Je n’ai que peu de souvenirs de ma vie de mortelle et, plus le temps avance en siècles, plus ces rares réminiscences s’essoufflent. L’immortalité s’encombre rarement du passé. En fait, elle s’encombre rarement de grand chose.

Autant que je me souvienne, donc, je suis née en 440 avant Jésus christ, au sein du peuple nomade Mède, à quelques lieues de Persépolis. L’histoire a toujours eu du mal à distinguer mon peuple de celui des Perses. Les grecs, toujours prompts à l’analyse parfois simpliste du monde, ont souvent confondu ces deux nations. Pourtant, mon peuple a été un grand peuple. A l’heure de notre gloire, nous occupions un territoire qui recouvrait tout le nord-ouest de l’actuel Iran, au sud de la mer capsienne. Notre empire, formé au début du VIIe siècle avant J-C avait survécu aux siècles et ne s’était éteint qu’en 550. J’arrivais donc en ces lieux légèrement après cette précieuse histoire, dans un contexte nettement plus difficile. Bien que jouissant des mêmes droits que les Perses, nous n’étions plus l’empire de tutelle et Darius, suivant les traces de Cyrus II, avait fait de cette nation l’une des plus puissantes.
Aujourd’hui, nous dirions pudiquement de ma famille qu’elle était très modeste. C’est une douce métaphore pour décrire l’état d’extrême pauvreté dans laquelle j’ai évoluée jusqu’à l’âge de cinq ans. Si je ne me souviens pas précisément de ma vie, à cette époque, je me rappelle en revanche l’éclat du soleil qui se reflétait sur un paysage sec et constamment assoiffé. Je me rappelle l’odeur sucrée des dattes et le velours précieux des fleurs de printemps. J’étais bercée d’innocence, de liberté et de cultes archaïques. Je suivais souvent les prêtres à Nush-i Jân qui était le siège du temple du feu. Je guettais l’autel sur lequel se trouvait un feu permanent, que les prêtres s’évertuaient à garder intact par des rituels complexes et sans cesse renouvelés. Avec le recul, il me semble que j’aurai dû m’abstenir de suivre ces étranges créatures persuadées d’entretenir une relation privilégiée avec les forces occultes.
J’aurai dû me contenter de jouer avec les autres petites filles du village. Mais, voilà, je n’étais pas tout à fait comme les autres. La nature m’avait ironiquement dotée d’une chevelure et d’une peau aussi blanche que le marbre des palais. Cette incongruité, si elle fit ma beauté, me coûta mon humanité. Les mages virent en moi une sorte de signe, de traduction spirituelle permanente des forces occultes. Ils me rachetèrent à mes parents et m’élevèrent en leur sein. Bien que l’analyse soit sans doute un peu tardive, je n’en ai jamais voulu à mes parents. La vie était si dure pour les gens de leur condition que les juger à l’aulne d’une quelconque morale moderne aurait été leur faire offense. Si j’ai pu apporter un peu de douceur matérielle à leur existence douloureuse, alors j’en remercie la destinée, même encore maintenant.

Après avoir intégré le monde des marchands de foi, j’ai compris assez vite que les prêtres ne savaient pas exactement quoi faire de moi. En fait, je reste convaincue que les prêtres savent rarement quoi faire en général. Alors qu’ils auraient pu m’enseigner leur savoir, étant donné que je ne savais rien, ils se sont contentés de m’observer comme si j’allais finir par leur livrer le grand secret, celui qui hante les croyants, mais dont ils ignorent jusqu’à la nature. Or, malheureusement pour moi, j’ai eu la bonne idée de finir par leur livrer quelque chose. A la période de l’adolescence, pendant laquelle les émotions et les peurs règnent en maître sur l’âme, je fis un rêve étrange qui me montra la chute d’une magnifique cité couverte d’or. Notre peuple avait été secoué par de nombreuses révoltes dont la dernière, matée par Darius Ier, avait laissé de larges cicatrices. Peut-être était-ce l’émanation de cet inconscient collectif ou bien une réelle aptitude à voir les choses qui comptent ? Je ne l’ai jamais vraiment su. Toujours est-il que ce fait me parut suffisamment digne d’intérêt pour être rapporté à mes gardiens. Caprice du sort ou pouvoir avéré, il se trouve que peu de temps après, Babylone la magnifique, tombait sous les coups d’un furieux Xerxès tout juste parvenu au pouvoir. Ceci mit fin à la relative quiétude de mon existence chez les prêtres. On estima que j’étais devenue le porte-parole du dieu de l’eau Anahita qui, par mon humble et frêle entremise, s’adressait aux hommes et à leur avenir. Avec le recul, je me demande encore pourquoi ces mêmes hommes ont toujours eu besoin de personnifier les éléments. Comme si les humaniser pouvait nous assurer leur contrôle ! Soucieux de leur carrière plus matérielle que spirituelle, les Mages de ma cité prirent un soin particulier à rapporter l’affaire devant Xerxès. Ce dernier mettait la touche finale à la seconde guerre médique et il fut donc plus qu’intéressé d’apprendre qu’une toute jeune fille, incarnation de la parole divine, voyait en lui un grand conquérant. Il donna naturellement l’ordre de m’amener à lui. Tous les seigneurs de pouvoir gardaient, auprès d’eux, une sorte de connexion permanente avec les dieux, Xerxès ne dérogeait pas à cette loi fondamentale et il fit de moi sa connexion divinatoire.

J’étais alors une adolescente un peu rêveuse et délicate. J’avais de la grâce et de la finesse. Je crois que c’est ce qui plut à Xerxès. J’aurai sans doute dû me sentir flattée mais, pour une jeune fille, suivre un souverain dans sa campagne de mort était loin d’être flatteur. J’ai côtoyé des généraux puissants et courageux, des intrigants vils et sans scrupule et, à près de quinze ans, j’avais fait le tour de la race des hommes. Je crois qu’à l’époque, je ne réalisais pas vraiment la raison de ma présence dans ce monde, surtout au côté d’un être comme Xerxès. Tous les jours, j’étais convoquée et il me harcelait de questions politiques et militaires que je n’étais tout simplement pas en mesure de comprendre. Je sais, à présent, combien la connaissance est une arme redoutable mais, à l’époque, j’étais bien démunie. Alors je prédisais ce que je pensais qu’il voulait entendre. Xerxès était un homme de conquête et de pouvoir, dépendant au dernier degré de la notion de gloire éternelle. Il rêvait de règne tout puissant, d’adoration et de félicité éternelle. Je lui donnais donc de quoi alimenter son insatiable appétit de guerre. J’aurai dû réaliser qu’aucun homme ne triomphe sans accident. L’histoire militaire me le rappela. Malheureusement pour moi, Xerxès subit une importante défaite navale à Salamine. Ce revers sonna la fin de ma carrière de devineresse et, pour le pire comme le meilleur, le début de ma carrière de maîtresse royale. Dans sa clémence toute relative, le souverain tint quand même à ce que je fasse pénitence et je fus ainsi précipitée dans la dure condition d’esclave. Dure, tout était une question de point de vue. Ce n’était pas pire que de subir les pressions d’un roi sanguinaire sur le devenir de sa nation. Si je faisais correctement mon travail dans sa demeure, les jours pouvaient s’écouler paisiblement. Finalement, c’est pendant cette période que j’ai le plus appris. Les domestiques sont la source de renseignement la plus fiable au monde, toute époque confondue. J’étais au courant de tous les complots, de toutes les tendances politiques et autres analyses de penseurs éclairés. On oublie l’existence des esclaves parce qu’ils n’ont plus rien d’humain. Ils ont valeur de plantes ou d’objets de décoration. Je pouvais tout à loisir déambuler dans les pièces et écouter attentivement les conversations même les plus secrètes.

Après quelque temps de cette déchéance fructueuse, Xerxès se rappela ce fait qui me sauva si souvent : j’étais encore belle. Je passais donc du statut de plante d’intérieur à celui de concubine qui, à quelques différences de pot près, voulait dire la même chose. Ce ne fut pas si mal, néanmoins. On me couvrit des bijoux les plus fins et des robes les plus précieuses. La Perse conquérait et saccageait. Chaque ville qui tombait venait grossir la richesse de Persépolis et je portais sur moi une partie de cette richesse. Xerxès et moi avions convenu que je ne lui donnerai pas de descendance. J’étais vraiment trop particulière pour mon époque, inutile de tenter de reproduire l’accident naturel. En réalité, c’est Xerxès qui m’imposa ce choix, comme il imposait tout ce qu’il désirait. Avoir un enfant m’a manqué et me manque encore d’une certaine manière. Je n’ai jamais rien décidé de ma vie, les choix bons ou mauvais ont été pris par d’autres. Enfanter aurait été la première et la seule aventure que j’aurais vécu totalement égoïstement et totalement seule. Cependant, compte tenu du devenir de ce personnage et, surtout du mien, je reconnais que Xerxès a eu raison.

Ce furent, autant que je me souvienne, des années faciles. Je jouissais de tout le confort qu’une femme dans ma position pouvait exiger. On exauçait le moindre de mes désirs et, même si mon physique étrange ainsi que mon histoire mettaient souvent les gens mal à l’aise, j’ai aimé être à cette place. Je faisais à la perfection ce qu’une femme dans ma situation devait faire. J’étais belle, souriante, disponible et un peu artiste. Je réalisais merveilleusement des tapisseries et des voilages tous plus fins les uns que les autres. Les prêtres du palais continuaient d’y voir une transcription divine et ils passaient des heures à commenter mes choix de couleurs et de formes. Etrangement, je ne me suis jamais sentie flattée d’être, à ce point, une source d’inspiration pour eux. Pour être tout à fait honnête, je crois que je les ai toujours cordialement détestés.

Xerxès vieillissait. Il se retira à Suze et, bien entendu, je le suivis. Il entama une vaste politique de travaux pour que l’histoire retienne son nom. Je pourrais lui dire, maintenant, que sa plus grande peur ne s’est pas réalisée. Il reste gravé dans les livres d’histoire comme ayant été un fameux…tyran. La vie à ses côtés, dans les dernières années de sa vie, fut assez agréable. Bien que caractériel, comme la plupart des hommes, il pouvait se montrer doux dans l’intimité. Je ne peux pas réellement dire que je l’ai aimé, mais le fait est qu’il a occupé, marqué et façonné presque toute ma vie de mortelle. Comment, alors, n’aurai-je pas éprouvé pour lui de l’attachement si ce n’était de l’affection. A cette époque, peu de souverain pouvait se payer le luxe de mourir paisiblement dans les bras de leur maîtresse au fond de leur lit. Leur mort était violente tout comme, souvent, leur accession au trône. La fin de Xerxès ne dérogea pas à la règle et en 465 avant J-C, son ministre le plus proche Artaban put enfin mener son complot à terme. Le lot des maîtresses d’hommes de pouvoir est de suivre la destinée de leurs amants. La mort de Xerxès signifia donc la mienne. Néanmoins, si son assassinat fut bref et efficace, ma mort fut, elle, plus laborieuse. On me supplicia plusieurs jours durant avant que je ne finisse enfin par mourir. J’avais été épargnée par les duretés matérielles de la vie, je jouissais donc hélas d’une bonne santé qui me permit de supporter la torture assez longtemps. Les forces de la nature avec lesquelles j’avais été censée dialoguer toute ma vie me rendirent un dernier hommage, car le jour de ma mort, une catastrophe naturelle eut raison d’une grande partie de la flotte Perse. Encore un signe, conclurent les prêtres, comme ils l’avaient toujours fait.

Il est probable que j’étais réellement spéciale. Les mages en étaient si convaincus qu’ils développèrent des trésors d’imagination incantatoires pour me ramener d’entre les morts. Pour la première fois, ils furent redoutablement efficaces puisqu’ils me firent gagner par ce biais mon immortalité. Je pensais enfin jouir librement de ma mort et voilà que je devais à nouveau servir des prêtres dans leur inutile et, néanmoins constant, besoin de connaître l’avenir. Je dus attendre la chute de l’empire perse, pour pouvoir enfin me libérer de leurs chaînes.

Malgré la conclusion tragique de ma vie, n’allez pas croire que je me considère comme une victime. Je suis une fille du peuple, dans tout ce qu’il peut avoir de décharné et de démuni. Pourtant, j’ai côtoyé les plus grands de mon monde, j’ai vu des armées de milliers d’hommes marcher d’un seul pas en direction de la mort, des flottes si denses qu’il était impossible de voir la couleur de la mer. J’ai porté des bijoux qui valaient bien plus que ma propre vie et j’ai goûté tout ce que l’époque comptait de plus fins et de plus précieux. J’ai été sincèrement aimée, crainte et détestée. J’ai vu le pire des hommes comme le meilleur et, après tout ce voyage, je n’aurais pas aimé que le destin fasse autre chose de ma vie.

J’ai fait quantité de choses depuis, certaines dont je suis fière d’autres que je regrette encore. Après tous ces siècles écoulés, il m’arrive parfois, quand je ferme les yeux, de sentir à nouveau les dattes cuites pour être restées trop longtemps sous le soleil. J’ai gardé cet ensoleillement dans un coin de mon cœur où que mes pas m’ont emportée depuis…
Cela, cependant, est une autre histoire.

D'avance pardon de m'être autant étalée sur l'histoire -___- ( déformation professionnelle looool)

J'adore Naheed !!!!

cycy : au moins tu arrives a t'etaler moi pas XD je suis pas avide de details quand j'ecris , j'y arrive pas >.<

Naheed est sublime et dégage vraiment quelque chose de très spécial ...
Ses photos sont à couper le souffle, et quelle histoire ... !