~Asylum~ Cours sur les ruines d'un monde infini p.43

Oublie-la, je l'ai tuée...

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Laisse toi glisser dans les limbes.

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Ne lutte plus et dors, laisse toi guider dans ce monde qui est le sien.

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Oublie-la, elle est partie car Il le voulait.

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Petite marionnette dans ses mains, dors et oublie.

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Laisse le papillon s'envoler, ne lutte plus, ouvre toi à Lui....

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Frère et soeur de ce cauchemard, Il nous a enfanté ... Oublie-la, il l'a tuée.....

J'aime beaucoup tes textes et les tenues que portent tes unoa !!! Ta Lusis amour

J'adore leur tenues ! amour

Modérateur Nombre de messages : 11121 Date d'inscription : 22/09/2005

Alice... é________è

Elle est toujours aussi belle, cette tenue la rend femme, c'est impressionnant <3

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Il y a une espèce de tension sous jacente dans ces photos et ce texte, c'est impressionnant! Les tenues sont vraiment géniales, les attitudes sont à la fois douces mais un peu effrayantes. C'est un monde complexe. J'aime notamment beaucoup la troisième photo, on sent quelque chose de dramatique.

Eh bé!!!
M'ai fait 3 fois l'aller-retour entre les photos 2 et 3, avant de me dire: mais oui, le Petit Fou a bien fermé les yeux!!! ... C'est normaaaaal...
N'empêche que sur le coup, ça surprend! Comme tu as su garder la pose entre la 2eme et la 3eme, on ne sent pas le changement de face (comment ça il n'y a pas eu de changement de face et il a vraiment fermé les yeux???)
et l'impression, l'atmosphère qui s'en dégage est encore plus forte... Impressionnante!

(et pour une fois, tout le monde n'a pas tout dit avant moi, alors je poste!! ^^)

J'adore, il y a un réel univers et je l'adore. Je suis un fan des univers glauques, malsains, dérangeants ou la folie est omniprésente (mais est-ce bien de la folie?) ce qui fait que forcement j'accroche.
Les photo sont très sympa mais je les trouve moins dark que tes texte qui eux me tiennent en haleine. Y'à pas à dire j'accroche.
Ca me fait penser à certains détails de films burtonien...
J'aime amour

Texte très touchant comme toujours et des vêtements ouch ! (traduction : veut dire j'aime le style !)

Nombre de messages : 5264 Age : 36 Date d'inscription : 11/08/2007

Je plussoie Amaureha pour la tension sous jacente... Ce n'est pas violent ni brutal, mais c'est vrai qu'on entends presque la voix lente, et les fotos transcrivent terriblement bien l'ambiance. Elles sont belles et envoutantes, fragiles, en suspend...

C'est très agréable de se laisser porter !! Et en plus c'est un vrai plaisir pour les yeux alors admiration

Cette fois-ci Le Minotaure est à l'honneur. J'ai recuperé une vieille perruque pourrie et je trouve qu'elle lui va mieux que celle d'avant. Elle rends son visage plus grave et un peu triste.
Je l'aime mon Minotaure, c'est une Bjd tout aussi etrange que Vodka, il n'a pas de voix et une presence assez discrete mais il est là.

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Matyailith 17 th, 755

Le chemin a été long à travers le néant. Je suis parti depuis tellement longtemps, j’ai l’impression que des choses changent en moi. Nous sommes sortis du néant il y a peu, le paysage est toujours aussi beau ici, sombre et torturé, sans espoir aussi, les collines sont d’un vert un peu gris et je peux voir des fleurs blanchâtres essayer de survivre sur leurs flancs. La guerre à repris de plus belle, nous traversons le champs de bataille et les hommes s’arrêtent pour nous regarder passer. Je suis chez moi à nouveau, dans ce monde qui est le mien. L’asile est en vue, tellement beau sous les rayons de ce soleil gris qui éclairent sa façade lépreuse. Le Minotaure aussi a senti le retour aux choses. Le chemin est envahi de plantes grimpantes, elles recouvrent les arbres comme des serpents. Je suis paris depuis tellement longtemps que le printemps est arrivé avant moi. J’ai des papillons dans le ventre, tellement je me sens heureux de retrouver mon asile. Alice est là à m’attendre. Elle a grandi elle aussi, elle est belle, ses jambes sont si longues . Ma petite araignée est devenu une sorte de faucheux. Le Minotaure me dépose à terre et je cours à elle pour la prendre dans mes bras. Elle rit, elle rit comme une fontaine. Les nonnes sont absentes, partie se réapprovisionner pour ma venue. Soupe aux pois au menu mais avec quelques extra me dit Alice. Elle semble contente de la tête et de la lance. Elle me mords la joue et lèche mon sang avec bonheur. Elle parle, elle parle tellement vite que je dois l’arrêter, Orla et Alban ont eu un enfant. Je m’en étonne, ces deux là sont vraiment impossibles. Mais Alice me dit de ne pas paraître si sombre. L’enfant est mort né. C’est une bonne chose. Alice rit et me dit qu’ainsi son enfant ne sera plus seul. Elle me raconte la fête qu’ils ont fait pour son enterrement, la trêve et les combats. Elle est belle dans ma folie.

Matyailith 19 th, 755

Toute est si beau, j’aime mon asile aux murs pourrissants, l’odeur de mort qui flotte ici, les cris de maman , les grimaces de papa et ma petite Alice, un oiseau à chanté ce matin. Sœur Olga l’a attrapé et lui a arraché la tête avant de sucer ses os. Mon asile ronronne de plaisir comme un gros chat, je reste pieds nus pour caresser son plancher plein d’échardes. Le sang suinte parfois des murs du réfectoire, dessinant des scènes de mort. Les médecins sont revenus aussi, il y avait longtemps que je ne les avait pas vu, ils m’ont fait passé des séries de tests, des soins douloureux, comme toujours mais qu’importe, mon bonheur ne peux pas partir si vite, j’ai vu le monde d’un papillon blanc, j’ai vu le début de sa fin. Ici rien ne finira jamais, je le sais.

Matyailith 20 th, 755

Pourquoi ? ! Pourquoi quand mon cœur est plein de joie il faut que tu le fasse saigner ! Tu n’aimes donc que la colère et ma douleur ? ! Tu n’aimes donc que ma haine ? ! Tu te nourris de moi mais méfie toi ! Un jour le cercle se rompra et tu ne pourras plus me garder ainsi !

Matyailith 21 th, 755

Ouvre la porte, ouvre là, ouvre là enfin ! Tu ouvre ton âme à l’homme et tu me refuse l’accès à cette porte ! J’ai fais ce que tu voulais ! J’ai ramené le papillon dans son monde ! Crois tu vraiment que j’aurais pu la sauver , ! Elle était déjà marquée par la mort avant même de sortir du néant ! Tu le sais ! tu le savais et tu le sauras ! Je ne suis pas le sauveur des mondes ! Rends moi mon araignée ! Rends moi mon Alice ! Elle n’a pas à être l’otage de ta volonté ! Je n’irais pas chercher les autres ! Pourquoi est ce que je sortirais d’ici ? ! Tu es ma folie ! tu es dans mes veines et dans mon cœur ! Je t’en supplie, rends la moi …. Rends moi mon petit morceau de bonheur. J’irais chercher les autres. Je les sauverais de l’homme si tu le désires mais rends la moi.

Matyailith 22 th, 755

Mon Asile me porte sur les nerfs. Il ne comprends donc pas que je ne suis pas leur sauveurs ? ! si ils sont enfermés c’est de leur faute, ils n’avaient qu’a pas se laisser abuser par l’homme ! Par l’inventeur de la cage aux fous. Alice m’a dit qu’elle m’accompagnerait. Ça me fait plaisir. Sans elle j’aurais envoyé les désirs de mon asile au diable. La bibliothèque se remplie de livres. Mon asile est têtu comme une mule. Il veut que je relâche les autres papillons. Comment puis-je faire ça ? Je ne suis pas un sauveur, je ne suis qu’un insignifiant papillon d’ennui.

Matyailith 24 th, 755

Je prends plaisir à lire, je découvre soudain d’autres choses, je comprends mieux. Alice lit aussi mais elle ne lit pas bien, je lui apprends les mots mais Alice n’est pas une verbeuse, elle préfère courir à la chasse aux soldats et cueillir des fœtus au jardin. Elle me traite de vieux philosophe. Je ne sais pas ce qu’est un philosophe mais ça doit être une bien étrange bête.

Matyailith 27 th, 755

Je ne sais rien et je sais tout, les mots s’emmêlent, je n’ai plus envie de lire mais mes yeux me forcent à continuer. Je n’arrive pas à me détacher des écritures. Toutes ces informations mais tout n’est que vide. Pourquoi lire des choses aussi vide ? Ça ne sert à rien. Je ne sais qu’une chose, l’homme est à nouveau en chasse. Quelle est sa proie je n’en sais rien.

Matyailith 28 th, 755

Un immense miroir est apparu dans le hall. Je n’en avais pas vu d’aussi grand. Je n’aime pas les miroirs, il me rappellent trop de choses, ils me rappellent moi même. Ce miroir n’est pas comme les autres. Je ne vois pas les choses comme elles sont. L’image qu’il me renvoie est tronquée, floue et incomplète. Mon papillon frissonne. Alice me dit que le miroir est une porte vers ailleurs. Elle a sûrement raison. Quand je pose ma main dessus c’est comme de l’eau qui coule. Dan le miroir Alice n’est pas Alice. Si c’est un ailleurs il doit être bien différent d’ici, mais au moins je ne vois pas de neige.

Harith 1 st, 755

Sœur Olga m’a cousu une nouvelle camisole, l’ancienne était trop vieille. J’arrachais les liens trop facilement. Elle ‘ma aussi trouvé des chaussures. Elle dit que si je dois voyager elle veut que je sois chaussé correctement. Elle a peur que je lui fasse honte, mais qui pourrait avoir honte pour une personne qu’elle ne connaîtra jamais. Sœur Olga a vécu ailleurs mais c’est ici qu’elle vivra éternellement. Je n’ai pas envie de partir mais le sourire d’Alice m’encourage. elle vient avec moi, la mère suprême et l’asile sont d’accord. Ça m’embête de quitter ici. Bientôt ça sera mon anniversaire, bientôt la grande guerre, bientôt la ma naissance et la mort de papa. Il faudra que le temps fasse marche arrière pour que je le rattrape.
Le miroir se brouille et se tord comme si il était un nid de serpents. Comme si ça allait me faire peur. Le Minotaure me fait grimper sur son épaule et nous traversons le miroir.

De l’autre coté il n’y a rien. Pas vraiment du vide, juste rien. Je veux parler mais mes lèvres restent closes. Le papillon m’empêche de crier. Alice me regarde et touche ses lèvres. C’est la première fois que mon papillon bouche ainsi. Alice se penche et me caresse une des ailes, le papillon la mord. Il ne veut pas partir. Tant pis, il me reste mon carnet et mes pensées. Alice sait lire dans ma tête, je le lui ai appris. Ce monde est sans dessus dessous. Vide et plein, sombre et éclairé, le miroir nous a amené dans un long couloir sans fin, l’eau suinte des murs, on dirait mon asile mais en moins vieux. J’entends de la musique et des voix, des chœurs. Alice sourit et hoche la tête. Elle les entends aussi. Alice aime la musique. C’est un monde sourd et pourtant la musique est partout sur nos pas. Le Minotaure semble à l’étroit dans ces couloirs. Il nous dépose à terre Alice et moi et disparaît. Je sais qu’il reviendra plus tard. Alice attrape une torche et me la tends. Face à nous un escalier, je n’ai pas envie de continuer mais tant pis. Alice me précède, elle va vite mais elle ne peut pousser la lourde parte devant nous. Quelque chose ne va pas. Je ne sais pas quoi, ce lieu m’oppresse. Alice fait la moue et me regarde un peu énervée. Je cède et pousse la porte. Les voix se taisent, comme si tout d’un coup je devenais sourd. Alice avance dans la grande salle. Je crois que c’est une église. Le plafond est vraiment plus haut que la petite chapelle de l’asile. Ça sent l’encens et la poussière. Alice sourit et grimpe sur l’autel pour regarder autour d’elle. “ C’est beau ” me dit elle. Oui, c’est beau, le soleil joue sur les vitraux. Le sol ressemble à une aurore boréale. Qu’est ce qu’on fait là ? Il n’y a rien .. rien autour de nous, rien du tout. C’est vide, beau mais vide, on a l’impression que ça n’a pas été habité depuis des lustres. Trop de silence aussi, je n’entends rien, les voix étaient-elles dans ma tête ? Non… Alice les a entendu aussi. Je ne sais plus. Le papillon sur ma bouche me gène, j’ai envie d’hurler dans ce silence. Alice est partie fureté dans les endroits sombres. Petite araignée, serais tu en train de tisser ta toile ? Les vitraux sont beau, plus colorés que ceux de l'asile. Plus propres aussi. Les scènes me rappellent quelque chose, je ne sais pas quoi. Il y a un enfant et un homme. L'homme ressemble à l'homme, celui de l'autre monde, l'autre hôpital. Que fait-il ici ? Il est noir, une tache noire dans l'arc en ciel de verre. L'enfant lui ressemble à un autre moi. Et des papillons par milliers, tous de couleurs différentes, des couleurs que mes yeux n'avaient jamais vu auparavant. C'est beau oui petite Alice. C'est beau et effrayant. Pourquoi l'homme est-il au milieu des papillons ? Il n'est pas comme nous. Il est le mal.

Alice a trouvé des portraits accrochés à un mur, caché derrière une grosse colonne de pierre. Elle les regarde avec ravissement en faisant de petit commentaires amusés. Alice aime les images des gens. Je m'approche pour partager sa découverte. Les tableaux sont suspendu au mur, ils semblent vieux. Vieux et neufs à la fois. Les cadres sont craquelés, le verni s'écaille mais les toiles semblent avoir été fraîchement peintes. Une grande dame nous couve d'un regard tendre. Elle ressemble à maman quand elle sourit. Elle est belle, de grands yeux verts et des joues d'un rose poudré, elle se ressemble à personne de l'asile, ni démente, ni déformée, ni nonne, ni soldat. Elle ressemble à un ange avec ses long cheveux blonds et son sourire. Pour un peu j'aurais l'impression de la voir bouger. Alice m'appelle plus loin. Les yeux de la dame ont bougés, j'en suis sûr ! Alice a trouvé un immense tableau à terre, des prêtres rassemblés en chœur dans une nef, dans la nef . Était ce ceux qui chantaient plus tôt ? Je ne veux pas le savoir, ce monde est vide ici. Je vais à la porte et essaye de l'ouvrir. Rien à faire. Les planches qui la condamne sont trop grosses pour que je puisse les arracher. Par les trous du bois je regarde au dehors... Mais le dehors n'existe pas. Il n'y a que du noir. Le néant. Qui pourrait condamner l'entrée au néant ? Même moi je ne l'ai pas fait à mon monde après l'arrivée de l'homme. Alice est comme une petite fille curieuse de tout. Elle se déplie et rampe dans les escaliers qui mènent au cloître. Il va falloir la suivre, j'ai l'impression qu'on nous observe et je ne veux pas qu'il lui arrive du mal. Ma petite fée est déjà en train d'explorer ce monde. Elle le voit avec des yeux tellement innocent je m'en veut presque d'être aussi sombre et soucieux.

Le cloître est à l'abandon, c'est étrange, l'intérieur de cette église est si impeccable, j'aurais pensé que le reste du monastère le serait. Mais il n'en est rien. J'ai l'impression de voir mon asile, tout est cassé ou abandonné à sa fin. Alice cueille des fleurs sauvages et s'en fait une couronne. Elle me pose beaucoup de questions sur ce monde mais je ne sais pas lui répondre. Le papillon ne veux pas partir de ma bouche et je n'ai pas les réponses à ses interrogations. Il nous faut visiter l'ensemble des bâtiments. Je n'ai pas envie mais si je ne le fait pas mon asile ne me laissera pas rentrer. Il est plus têtu qu'une mule. Si je rentre bredouille il me fera repartir. Mais comme trouver un papillon si il se cache ? Je ne suis qu'un enfant.

Le monastère ressemble à un labyrinthe, c'est immense, un enfilement de salles, des livres partout, et des portrait. J'entends le murmure des portraits. Ils sont vivant, j'en suis sûr à présent. Mais ami ou ennemi, je ne sais pas. Le portrait à la dame était tellement beau j'ai envie de le croire ami. Les autres représentent des hommes, beaucoup de moines et de prêtres, il y a aussi des gens plus simples, tous ont l'air heureux. Il n'y a aucun enfant sur ces tableaux. que des adultes. Ce papillon serait-il si vieux ? Je ne le crois pas, au plus profond de moi je sais que les papillon ne sont que des âmes d'enfant.

Alice se fatigue, elle baille et commence à se lasser. Il nous faut dormir. Les cellules des moines ont l'air confortables. Elles sont simples mais les lit ont l'air douillets. Je soulève Alice et la couche. Elle soupire et m'enlace, un peu triste que je ne puisse pas lui raconter une histoire. Mais je n'y peut rien. Je m'allonge contre elle et m'endors.

envoutante petit demoiselle j'aime bcp ce que tu a fait de ce modele ^^

A chaque fois que je m'immerge dans la suite de l'Asylum, je suis emportée, tout disparait autour de moi, c'est bluffant. J'adore !

C'est toujours aussi beau l'Asylum... J'ai hâte de lire la suite.

Très jolies photos du minotaure, cette wig lui va mieux que la précédente...

Le minotaure est graou et le texte bien sympa. Par contre dans ses écrit on le sent moins "torturé" moins "fou" que précédemment. Il y a une évolution.
J'aime beaucoup y'a pas à dire.

» [Inner.Asylum] /Chapitre 12: Journey suns (p.8)
» Withdoll Angela : démon des ruines (bas p1)
» Löhnera [juri06/corps lilith] Parmis les ruines...bas p7
» Turíel - Mini Gem Uyoo Tanned - Dans les ruines P2
» ♥Sweet Asylum♥ Les psychopat' [principessa,kirs,suig,hash]