Episode 2 : le passé de Anastasia
!
* On s’est rencontré un jour d’été, nos deux familles avaient décidé de passer leurs vacances ensemble, ce couple, sont mon oncle et ma tante, qui est la sœur de mon père. Et ils ont un petit garçon qui est mon aîné. Nous avion 5 et 8 ans. Il avait les yeux bleus et les cheveux noirs d’onyx. Moi même j’étais châtain virant sur le blond. J’étais plus petite que lui, et il me le faisait sentir, m’imposant sa supériorité comme tous les petits garçons de son âge. Il me faisait souvent pleurer, mais un jour j’en ai eu marre et je lui ai mit mon pied entre les jambes. On s’est fait disputer tous les deux. C’est de là que je devins un garçon manqué. Il m’entraînait partout. On allait à la pêche, il me lisait des histoires pour enfant en aillant un peu de mal à lire. On parlait de tout et de rien, on était très complice, un frère et une sœur par défaut. Je l’adorais et c’était réciproque. *
Aujourd’hui on avait décidé d’aller à la pèche. Assis sur le rocher qui surplombait la rivière, armé de nos cannes à pêche, je le regardais fixer les vers de terre gesticulants et gluants aux hameçons. Moi je n’y arrivais jamais.
- Tu sais va falloir que tu apprennes à le faire !
- Mais tu es la pour le faire cousin ^^ moi je me blesse tout le temps ^^
Fit la petite fille en levant ses mains où se trouvaient des pansements. Le garçon sourit et se gratta le nez, où un pansement avait élu domicile également. Finalement les deux enfants jetèrent le fil dans l’eau tranquille de la petite rivière. Balançant leurs jambes dans le vide en chantonnant.
- Tu chante comme une casserole !
- Même pas vrai ! Quand je serais grande je serais chanteuse ! Et toi tu seras quoi ?
- Moi je serais testeur de jeu vidéo, ou j’en fabriquerais !
- Des jeux de course j’espère ! C’est mes préférés ! J’adore la vitesse. Pilote de formule 1 me plairais aussi !
- Alors on fera ça tout les deux !
- On sera toujours ensemble hein cousin ?
- Ouais cousine, toujours !
Deux enfants insouciants. Finalement au bout d’une petite heure, ils prirent leurs quelques poissons, et reprirent leur bicyclette.
- On fait la course ! Le dernier arrivé, devrai manger des vers de terre !
- Berk ! T’es dégoûtante !
- C’est toi qui m’as appris ça !
- Et j’en suis fier ! Allez prête ? GO !!!!
Et ils se mirent à pédaler le plus rapidement possible sur le chemin de terre rocailleux. Faire du tout-terrain ils adoraient ça, mais pas au grand damne des vélos. Aussi le soir, ils se firent disputés pour les avoir abîmer, et chacun alla dans sa chambre.
S’accrocher aux branches d’arbres, faire le cochon pendu, se baigner accompagné des parents et mettre un poisson dans la culotte de maman. Faire les quatre cent coups. Jouer au papa et à la maman, jouer sur les balançoires faites avec un pneu de voiture. Courir après les poules, se faire courser par les taureaux. Grimper sur les botes de paille pas encore ramassée dans les champs, jouer à chat, parler, prévoir l’avenir.
Chaque vacance ils se retrouvaient. Puis un jour les larmes, un déménagement, les deux enfants furent séparés.
*J’en voulu beaucoup à mes parents au début, et lui et moi on s’écrivait beaucoup. Puis de moins en moins, et un jour plus du tout. *
Elle fêtait ses 9 ans en Russie, Anastasia était devenue plus blonde qu’avent et avait eu une poussé de croissance, c’était la plus grande de sa classe. Et cette année, la elle ne reçut pas de carte d’anniversaire de son cousin. Et en faites elle l’oublia comme il l’avait sans doute oublié.
Nouvelle rentrez scolaire, Anastasia s’assit prêt de la fenêtre, un garçon s’y assit.
- Salut, moi c’est Mathieu ^^ j’ai 9 ans, j’ai redoublé.
Dit-il sans en être fier.
- Moi c’est Anastasia ^^ enchanté !
- Pareil ! T’es super mignonne comme fille !
- Merci t’es mignon aussi ^^ mais je n’aime pas les hypocrite !
- Je ne le suis pas ! Je ne mens jamais !
Il était roux, cheveux coupé très court et les yeux vert. Sa peau était pâle, pleine de taches de rousseur sur les joues. C’était un gentil garçon. Et ils devinrent vite amis. Une fille se greffa à eux, et tous deux furent ses meilleurs amis. Bien sûr Anastasia avait plus de points communs avec la demoiselle qui se nommait Natasha.
Elle avait 12 ans, et faisait tous trois leurs devoirs.
- Beurk ! C’est dégueu ! Pourquoi on doit faire ce devoir ?
- Par ce que Monsieur Mathieu n’a rien trouver de mieux que de prendre le sujet sur les asticots !
- Ben quoi ! Vous plaignez pas ! Grâce à ma collection on va avoir une bonne note !
- Mais comment tu peux collectionner ça ! Berk, berk, berk !
Répugnée, les deux filles allèrent préparer à manger, Anastasia préparait la garniture, et Natasha, une brune, beurrait le pain.
- Au faites Adrien te dévore des yeux tout les jours !
- Non c’est vrai ! Mais les garçons c’est si bête !
- Ouais ! Y as cas voir l’asticot qu’il y a là haut !
- Non ne parle plus d’asticot ! Tu va me couper l’appétit.
- T’as raison. Mais quand je pense qu’un jour on va se marier à un mec ! C’est tellement crétin !
- Je préfère ne pas y penser justement. Ou alors faudra qu’il soit comme mon père
- Idem !
Elles remontèrent, et les trois mangèrent, puis se couchèrent, les filles dans le lit deux place, et le garçon sur un matelas par terre.
15 ans arrivèrent. La puberté travaillant déjà mais la même si un mec c’est bête, du moment qu’il est mignon ça va.
- Regarde ! Il vient par ici !!!!
- Hiiiii ! Vérification !
- Odeurs ! Crottes de nez ! Cheveux ! Dents, tout est parfait !
Le jeune homme s’approcha donc.
- Salut Ana ! Dis, ça te dirait d’aller au cinéma demain soir
- Hiii !! Heu oui bien sur ^^
- Super ! On s’y retrouve a 18 h ^^
- Ok ça marche Dorofrey
Et une fois qu’il fut parti, elles s’extasièrent, le cinéma fut chouette, surtout quand elle senti son cœur s’emballer, l’adrénaline la prendre, alors qu’il joignait leur lèvres dans un premier baiser. Elle cru qu’elle allait s’évanouir. Et quand elle fut rentrée, elle en chantait de bonheur.
Le lendemain son cœur se brisa, quand elle vie ce garçon si mignon qui l’avait embrassé, faire de même avec une autre fille. Elle s’approcha tapant du pied. Ayant du coca en main, elle le lui versa sur la tête et parti en colère, et profondément peinée.
Ce soir là, sa mère dut la consoler, l’adolescente pleurant toutes les larmes de son corps. Puis elle grandit, eux d’autres relations, ses amis restant avec elle. Mathieu se découvrait un penchant certain envers les garçons. « Quel gâchis » pensèrent les deux filles, le jeune homme jouait au foot régulièrement avait gagné en taille, et en musculature, et surtout il était affreusement mignon. Puis les 18 ans arrivèrent.
- Je m’engage dans l’armée française. Je veux être pilote de chasse !
Fit le jeune homme surprenant les deux jeunes filles.
- Alors je viens avec toi ^^
- Bon courage ^^ moi je continu les études, je voudrais être juge ^^
Ainsi Anastasia retrouva la France, ave Mathieu qui lui aussi était d’origine française. Signer c’est facile, le reste non.
L’entraînement et les crises de nerf. Et le simulateur, pas question de les laissez piloté. Et donc, des cours théoriques, comme pratiques.
Et la pratique, le jour de la pratique, ouah !! Ce fut magique ! Voler, se sentir libre, et cette vitesse. La maîtrise de soi, surtout ne pas paniquer, étudier, réfléchir à vitesse grand V. En un an, elle maîtrisait le pilotage. Alors en parallèle elle décida de reprendre les études, des études de droit. Sans trop forcer, les permissions étaient très agréable, femme au milieu des hommes, dénigrée, elle savait les remettre à leur place, très forte au combat au corps a corps, elle se savait aussi très douée dans un autre domaine de corps. Puis on l’envoya à la guerre. Bombarder n’était pas ce qu’elle aimait, elle préférait aider, prise entre les balles, risquant sa vie pour ses hommes. Sentir l’adrénaline prendre possession de son corps, voir blanc. La vie entre ses mains, presque tireuse d’élite, elle était surpassé dans ce domaine là par Mathieu, ils étaient toujours ensemble sur les missions. Elle courait, frappait, et lui la couvrait. Un visage d’ange qui frappe, un ange qui fait mal, un ange qui vous délivre ou vous condamne, elle était sans pitié.
Elle demanda à rentrer dans les commandos.
Dénigrée car elle était une femme. Peut importe, ce jour là elle rasa ses cheveux, se banda la poitrine, se coupa les ongles. Et elle fit les exercices, le parcours du combattant avec vingt kilos accrochés au dos.
- Cette gonzesse en a plus dans les tripes que la plus part des gars ici !
Avait fait un jour remarquer leur caporal en les engueulant car ils avaient réussi les exercices par ce qu’elle avait fait le sacrifice de les aidés pour remporter ce drapeau.
La fin de la formation arriva.
- Vous allez vous enfoncer dans cette forêt ! La suite se fera d’elle même ! L’ennemi est partout ! GO !!!!
Cria l’instructeur, vêtu de treillis, armé jusqu’aux dents, un sac sur le dos, se déplaçant en silence. C’est bien sûr quand elle s’y attendait le moins qu’ils lui tombèrent dessus, cinq hommes armés, dans ces cas là, on le sait ce n’est pas comme dans les films, on abaisse son arme.
Traîné dans un endroit empestant l’urine et la pourriture, menottée, assise sur une chaise, plus qu’en pantalon chaussures et débardeur. Les coups pleuvaient littéralement, les infos données, le but, les garder pour soi le plus longtemps possible avant de craquer. Son corps entier la faisait souffrir quand elle fut laissée dans une petite cellule quelques heures.
* Vais-je réussir cet examen ? C’est pire que pour quand j’ai passé mes autres entraînements. Je n’en peux plus je veux dormir, juste me reposer. Me reposer…*
Et elle sombra dans un sommeil sans rêve. La peur lui collait à la peau, elle savait qu’elle pouvait y laisser sa vie. Plus d’une fois elle l’avait frôlé, et savait qu’elle voulait vivre ! Elle n’avait que vingt et un ans. Pas question de se laissez abattre, après cette épreuve, elle ferait parti de l’élite. Elle aurait accès aux missions top secrètes. Elle saurait tout de ce gouvernement pourri.
C’est sans ménagement qu’on la réveilla, et la traîna par les cheveux, ses cheveux pourtant très courts et en batailles. Jetée dans un zodiaque, elle fut emmenée sur une île et entraînée dans une vielle bâtisse. Là on lui dit qu’elle devait sortir de chaque pièce jusqu'à l’air libre, et rejoindre la rive de l’autre côté du lac. Elle hocha la tête comme quoi elle avait comprit, c’était la dernière épreuve. Et elle s’engouffra dans la première, chaque pièces étaient exiguës, et les sorties pas toujours évidentes, parfois en hauteur, et parfois submergées. Ou piégées. Mais elle devait réussir avant le levé du jour.
Au bout d’environs dix ou quinze lieux, elle se retrouva sur les hauteurs, rencontrant un autre soldat, ils s’aidèrent faisant équipe. Elle était épuisée, et lui aussi. Ils se jetèrent à l’eau, une eau glacée, claquant des dents, ils nagèrent comme ils le pouvaient, chaussures aux pieds. Nageant de façon à économiser l’énergie, c’est peut avant le jour que les derniers soldats - dont elle - arrivèrent à destination. Et c’est en rang, trempés, qu’on les félicita, et qu’on leur dit qu’ils avaient fini leur instruction. Anastasia reçut alors son béret. L’une des rares femmes à avoir réussi cet entraînement de fou.
Par la suite une petite permission pour s’en remettre. Elle reçut un ordre de mission. Une infiltration pour aider la police a arrêté un gros trafiquant de substance illicite.
Chaque jours la mort la frôlait, chaque jours elle avait peur, mais ne le montrait pas, chaque jours elle jouait les amoureuses et jouait son rôle de femme fatal. Ayant à charge les marchandages, parlant à la place du patron. Ce fut au bout de un an que la mission se fini avec l’arrestation du gang. Un coup de maître qui resta secret…
Promu colonel à vingt deux ans et demi. Elle préféra alors la tranquillité des bureaux, partant faire une mission de temps en temps, les missions qu’elle préférait, étaient quand elle pilotait. Plus sage, moins entreprenante, elle restait un soldat d’élite. Et le faisait bien sentir au lit, aux hommes avec qui elle était, elle avait sous son commandement une équipe d’enquêteurs, et tous la respectaient et exécutaient le moindre de ses ordres qu’elle donnait avec le sourire. Puis un jour alors qu’elle recevait une demande pour intégrer les services secrets, elle refusa, et prit sa retraite. Anastasia avait vingt quatre ans, quand elle regagna la vie civile, et s’installa dans un petit appartement et adopta deux enfants. Elle même adopté par une colocataire aux petits soins pour elle.
*Et si je devenais avocate ? *
Retour a la réalité.
- Enfin je t’ai retrouvé… mon cher cousin, mon frère de cœur. Et j’accepte ce nouvel emploi.
Fin de l’épisode des origines d'Anastasia.