[cinema] Harry Potter - spoilers!

Elle avait écrit dans les derniers chapitre qu'Harry mourrait en essayant quand même de se battre dans la forêt interdite. Harry choisit de ne pas utiliser la pierre de résurrection car ça aurait aussi ressuscité la part de Voldemort qui est encrée en lui depuis trop longtemps. C'est finalement Neuville qui tue Voldemort (comme dans la prophétie en fait) en tuant le serpent et avec l'aide d'Hermione et Ron.
Mais d'après ce qu'elle disait (et ce que j'ai compris car évidemment le site est en anglais) les éditeurs ont refusé car selon eux, les lecteurs qui suivent la série depuis dix ans sont des enfants...
Genre après dix ans j'ai toujours le même qu'à l'époque où j'ai acheté le premier tome xD
Ils sont pas malins, car dans les salles de cinema, depuis le 5eme films, je constate que 80% des spectateurs sont... de jeunes adultes.
Enfin bref, elle n'a pas eu le choix.
Et je pense que c'est pour ça que le passage où Harry est laissé pour mort sonne très faux autant dans le livre que dans le film)

Ça aurait été la fin la plus logique, et c'est celle que JKR préparait (à priori) depuis le début. Du coup Neville perd son moment de gloire, au lieu de sauver le monde, il dit juste des c*nneries neuneu à Voldie... Bon, il tue quand même le serpent mais ça perd toute sa dimension héroïque.
C'est un peu agaçant que les livres pour "enfants" doivent toujours bien finir pour tous les gentils... Tuez Harry et rendez-nous Sirius, nom d'un Hippogriffe !

Oui, Snape est amoureux de Lily donc cela l'influence si profondement que son Patronus est le même que le sien. Sachant ce qu'il faut ressentir pour faire apparaître un Patronus, je trouve ce détail absolument magnifique bibiiiiiche ;3;

Merci pour les explications sur la fin alternative ! C'est vraiment très intéressant, car ça rétablit l'équilibre, il n'y a pas de victoire entre le "bien" et le "mal". Et ça explique ce petit détail supplémentaire, le fait que Neville soit également concerné par la prophétie et qui n'a finalement pas tant d'importance que ça dans l'histoire.
Après je répète que je ne trouve pas la fin qu'elle a écrite si mauvaise, même si à la toute première lecture j'ai eu du mal à le digérer. Ça faisait vraiment "j'ai écris sous drogue dure", avec pleins de pirouettes et de facilités pour faire passer la mort et la résurrection d'Harry. Au moins, malgré les histoires d'élu et de survivant, on aura jamais eu de parallèle biblique foireux, c'est déjà ça :'D
Oh et dans le genre joli symbole, moi ça m'a touché autant à l'écrit qu'à l'écran, c'est le fait qu'Hagrid soit là dès la naissance d'Harry, jusqu'à sa mort. Il porte le nouveau né et il porte le cadavre. Bon après, Hagrid est un personnage qui me parle énormément >3<

C'est comme au début du 6, quand Tonks fait apparaître son patronus: Snape fait une remarque comme quoi il a changé. Effectivement, c'est devenu un loup, signe de son amour pour Lupin.

Ca se passe au moment ou Tonks vient chercher Harry, resté bloqué dans le train. D'ailleurs pendant une grande partie du livre, Harry va penser que Tonks était amoureuse de Sirius, son cousin, et que c'est à cause de sa mort qu'elle se traine avec un visage terne et un patronus "en forme de chien".

Un Deux ex Machina?? Vraiment?? L'astuce littéraire la plus gauche, la plus inélégante qui soit? Elle nous a vraiment pris pour des andouilles, y'a pas à dire... ONCH-ONCH Baguette-de-la-Mort-qui-tue-dont-on-a-jamais-entendu-parler-avant ONCH-ONCH

Et justement, cette histoire de baguette magique imbattable qui surgit au milieu de nulle part alors que 1) elle est sensée être au centre d' conte pour enfants très célèbre dans le milieu de la sorcellerie et 2) il se trouve que Harry Potter appartient à ce monde depuis 7 ans, ce n'est pas crédible. Et encore moins avec Ron qui vient toujours regarder au dessus de son épaule et qui lâche des commentaires désobligeants au sujet de toutes les choses très célèbres dont Harry n'a jamais entendu parler.
Alors forcément, vu que la fin de 10 ans d'histoire se doivent d'être épiques, l'auteur a décidé de donner au grand méchant la ô-combien-célèbre baguette magique imbattable dont personne n'a entendu parler, histoire de donner encore moins de chances aux gentils de vaincre.
Et pourtant, ça n'a pas dû servir à grand chose: non content de revenir d'entre les morts, Harry tue le grand méchant invincible avec quoi? Un sortilège de désarmement! Parce que bien entendu, le noble Harry Potter ne pourrait jamais user du sortilège de la mort. Quel inconscient d'avoir appris à ses camarades à se lancer les uns aux autres un sort potentiellement fatal, et ce sans que les professeurs ne le sachent...
D'autres éléments ont été introduits de façon très similaire à la baguette de sureau: je parle du médaillon et du diadème.
Les deux apparaissent en tant que horcruxes dans l'histoire de la même manière: quelqu'un se souvient subitement avoir vu un tel objet dans un autre contexte, un an auparavant. Bien sûr, lorsque l'on lit le tome concerné, à savoir le 6, on ne voit qu'une mention anecdotique faite aux deux artefacts, qui d'ailleurs n'apparait même pas dans le film: à croire que l'auteur n'avait aucune idée de l'importance qu'elle allait leur donner dans le tome final...
C'est cette impression de ne lire qu'une conclusion bricolée à la va-vite se raccrochant à des éléments bénins des tomes précédents pour se donner l'illusion d'un scénario "bien pensé depuis le début" qui me dérange dans ce septième opus. Il n'y a que l'histoire de Snape qui ait présenté de l'intérêt à mes yeux, et ce n'était là qu'un chapitre.

Je partage ton malaise vis à vis des Reliques de la Mort qui selon moi on été inventées à la dernière minute pour le 7ème tome afin de permettre cette pirouette comme tu dis, Harry qui n'a pas besoin d'utiliser l'Avada Kedavra pour tuer.
On en entend jamais parler avant, et surtout, la cape d'invisibilité n'a rien de spécial, il est fait mention d'autres capes dans le roman. Elle ne devient unique et différente des autres que dans le 7. Or, si vraiment elle avait été pensée comme étant une relique dès le début, je pense que JKR aurait glissé quelques indices à ce sujets, ou des petites remarques, comme elle a semé tant d'autres indices sur Snape ou les HCX. Et si, comme dans la version d'origine évoquée plutôt, Harry avait bien du mourir, à quoi auraient servi les Reliques ? A rien.

D'ailleurs pour moi, sa véritable réussite ce sont ces Horcruxes. Je ne suis pas d'accord avec toi pour le médaillon et la coupe. Je pense qu'elle avait préparé dès le départ cet aspect de Voldemort, et que c'était ce grand final qu'elle nous réservait. Les deux centres de son histoires sont : "Snape est aux côtés de Dumbledore depuis toujours" et "Harry est un Horcruxe."

Et je ne suis pas d'accord non plus à propos du talent d'écriture de JKR. Je n'ai jamais lu les livres en version originale, mais même en VF, je les trouve remarquablement drôles, passionnants. Ils fourmillent de détails sur ce monde magique caché, et ça fait rêver. Après je ne suis pas amatrice de "grande littérature", ce que je préfère lire c'est précisément ce genre de bouquins. Ils semblent simples mais sont en fait construits sur un complexe réseau de sens et de problèmes typiquement humains. Les personnages sont extrêmement attachants. On les aime parce qu'ils sont sensibles, j'entends par là qu'ils ont une âme propre, des qualités et des défauts, des caractéristiques. Tu ne peux pas les intervertir, au contraire tu peux presque les voir prendre vie devant toi. Souvent quand je lis des livres, les personnages sont tellement anonymes et limités à leur simple fonction dans le scénario que j'ai l'impression de voir l'auteur derrière tenir les ficelles. Mais jamais dans HP.
Autre réussite de JKR selon moi, c'est d'avoir réussi à faire grandir son héros et d'avoir fait évoluer sa narration en conséquence. Grandir avec HP, j'ai adoré ça :3
Bref, si JKR a du céder à la facilité à cause de certaines pressions éditoriales, je trouve quand même qu'elle a gardé jusqu'au bout sa patte, son fil conducteur, et qu'elle nous a offert un super final. Rien que le passé de Dumbledore, voir cette figure paternelle, ce sourire énigmatique déchiffré, écartelé, pour faire apparaitre un simple homme, j'adore. Ça aurait été facile de faire de lui un surhomme, un pilier moral. Mais dans la vie ça n'existe pas. On grandit aussi parce qu'un jour on "voit" nos parents, tels qu'ils sont, comme des êtres humains et non plus comme des icônes. Enfin moi ça m'a beaucoup plu comme démarche de sa part ^^