La première fois (on lit avant de répondre au sondage!)

Sugar-Junkie a écrit:

Ce topic vire de plus en plus dans le "slut shaming", ça me gêne. Laisser à entendre que X est amorale parce que sa sexualité ne respecte pas nos "valeurs", c'est un GROS retour en arrière dans les mentalités. Je ne vois pas pourquoi on serait obligé de ne coucher qu'avec quelqu'un qu'on aime, tant que c'est NOTRE décision et pas celle de notre entourage.

Je ne quote qu'une partie de ton propos Sugar-Junkie, mais je suis totalement d'accord avec toi.

Quel que soit les influences qui déterminent nos choix, ils restent nos choix, et dans ce sens n'ont pas à être jugés dans un sens ni un autre.

@ Sugar-junkie désolée si je t'ai gênée, mais je me suis mal exprimée. Ce que je voulais dire, c'est que la société normalise ce genre de choses, en stigmatisant justement ceux qui n'y sont pas conforme, les désignats alors comme "anormaux". Mais je ne veux pas non plus d'une société puritaine, stigmatisant alors les autres.

Spoiler:

Sinon, je suis d'accord avec toi, et je fonctionne comme ça, même avec autre choses : la sexualité est l'affaire de chacun, et les autres n'ont pas à s'en mêler.

c'est au niveau de la société que ça me gêne, cette société qui nous pousse à consommer tout, d'une certaine manière, même le sexe.

Mais je ne dis pas que tout le monde doit attendre la bonne personne et le bon moment^^ (pour la position c'était juste un exemple pour dire que de jeunes ados vont reproduire des comportements porno, sans avoir forcément le recul pour vraiment faire un choix et séparer le vrai du faux) C'est juste pour moi que je parlais !^^

Encore désolée si j'ai gêné certaines personnes, ou si j'ai été hors-sujet.

Le problème de notre société, c'est le pouvoir... Et certaines différences peuvent se faire à cause du sexe.

Je m'explique.

Essayer de vous mettre à la place d'une personne dite "populaire". Cette popularité si gratifiante pour l'égo crée des jalousies. On veut rester le numéro un que ce soit au collège, au lycée, dans la vie professionnel, et même si on proclame n'en avoir rien à faire, au final, ce que pense les autres peut nous atteindre.
On cache tous quelque chose à un moment ou un autre pour "bien paraître".

Et c'est justement ce petit quelque chose qui change tout, et quel est le sujet encore le plus gênant en publique ? Le Sexe. Bien sûr on en parle ouvertement désormais, mais ... sérieusement, Quelqu'un ici est déjà allé à une soirée où il ne connaissait personne, et à parler de lui-même de ses relations sexuelles ?

Donc, pour en revenir à cette personne populaire, au final si elle se sent "menacer" ou si une jalousie née, j'ia remarqué que la taquinerie mesquine qui sortait tout de suite, qu'elle soit vraie ou fausse, était :
"C'est parce que t'es puceau !"
ou encore "Voyons, lui dit pas ça elle est encore vierge",
et aussi "Au moins mon sexe me sert à moi..."
Et même dans les films pour ado on retrouve ces phrases...
On développe le culte de la précocité.

Et je suis persuadée que ces phrases, piques, remarques, redondantes crée une certaine culpabilité, qu'on soit jeune ou non. D'où cette histoire de "honte d'être vierge".

Ce n'est que mon avis, mais je pense que ça vient de là.
Notre esprit de compétition et de pouvoir, toujours ...

Erf j'ai lu pas mal de choses qui m'ont donné envie de réagir ..

J'ai personnellement perdue ma virginité à 16 ans, j'étais amoureuse autant que l'on peut l'être à cet âge là, je ne l'ai pas fait pour prouver quoi que ce soit, j'étais amoureuse point.
Je ne pense pas être une fille facile pour autant, je trouve que l'idée de "coucher de bon heure = fille facile" a été pas mal répété ce que je trouve aussi stupide que de dire qu'une fille vierge est coincée ><

Puis même, qu'est ce que l'on entend par fille facile ? Comme l'a très bien dit Sugar-junkie, si quelqu'un est heureux en enchaînant les conquêtes, je ne vois vraiment pas pourquoi on le lui reprocherait :/

Themys j'ai bien lu ta réponse hein donc ça ne t'es pas adressée, j'ai bien compris ce que tu voulais dire et je suis bien d'accord avec toi ... ça m'y a juste fait pensé ^^

Pour ce qui est de la virginité, j'ai plusieurs amies (ou collègues de fac) qui font parties de cette catégorie et il y a deux cas de figure qui se retrouvent selon moi (en généralisant ce qui est mal mais je ne sais pas comment me faire comprendre sinon ^^') : en premier lieu celles qui attendent d'être amoureuse tout simplement ou qui n'ont pas eu de "déclics" et qui le vivent ma foi "relativement" bien ... et en second lieu (et celui qui me "dérange" le plus si je puis dire), concerne les filles mourant d'envie de passer à l'acte mais n'osant pas se lancer (et/ou en général ne connaissant pas beaucoup d'hommes) qui deviennent aigries et odieuses avec celles ayant justement une vie plus libérée ou même étant tout simplement en couple.
Dans ce sens là j'avoue ne pas comprendre ce type d'attitude ... ou de la comprendre mais de ne pas la cautionner je ne sais pas trop.

Je suis en licence de lettres donc c'est peut être parce qu’on est un nombre assez important de filles mais ça se retrouve vraiment pas mal dans les attitudes générales et c'est assez perturbant ^^'

Pour moi, on donne notre virginité si on en a envie (oui quand même ^^) et si l'on se sent prête (et si l'on est amoureux/amoureuse mais là c'est mon "idée du monde idéal qui parle ^^) ... mais j'ai l'impression que le regard de la société donc tu parles LéLé concerne plus les hommes que les femmes. Je peux me tromper mais une fille vierge "assumée" ne choquera pas du tout alors qu'un homme "puceau" a partir d'un certain âge le dira sans doute moins facilement ... âge qui vient d'ailleurs très tôt puisque dès le collège ils en ont honte ><
Pauvres hommes ^^'

Erf désolée je ne suis pas sûre que tout ce que j'ai écris soit bien logique, j'ai suivi ma pensée donc je suis partie dans tout les sens ^^'
Enfin en gros je pense comme vous voila (j'ai un don pour synthétiser )

Edit : Ahhhh mon dieu j'ai trop écrit oO
Pardon pardon

Vi bien sur Luka, mais en fait je voulais principalement parler des femmes vivant mal cette virginité et qui du coup le reportent avec agressivité sur les autres, ce n'étais pas tant des raisons dont je voulais parler mais plutôt de la réaction.
Mais c'est de ma faute, je n'ai pas été claire ^^

Pour la synthèse vi je m'en suis rendue compte mais j'avais envie de dire ce que j'en pensais quand même ... po ma faute si je pense pareil que vous

Hum, ce n'est peut-être plus d'actualité, mais c'est un débat qui m'intéresse, alors je me permets de poster et de donner mon avis.

Personnellement, j'ai perdu ma virginité sur le tard, j'avais 21 ans et non seulement c'était ma première fois, mais en plus c'était mon premier copain sérieux. Bon, ça n'a pas duré, car je n'étais pas amoureuse (même si je croyais l'être) et je pense l'avoir fait plus par curiosité que par honte ou envie. Je voulais savoir ce que ça faisait. Point barre.

Après, les années de lycées ont été quelques peu difficiles puisque la plupart de mes camarades avaient déjà (où pas, mais faisaient comme ci) eu des relations sexuelles. Et je me rappelle avoir été stigmatisée pour être toujours vierge à 16 ans. Fatiguée de devoir expliquer que je n'avais pas envie et que je ne trouvais personne assez attirant pour aller jusqu'à ce point, je me souviens avoir été méchante et répliquer des trucs du style "moi au moins, j'ai pas couché avec le premier venu"... Chose que j'ai faite à 21 ans *cough couch*

Avec le recul, et maintenant que j'ai mon compagnon (2 ans et demi de couple, je précise, juste par plaisir, que je l'ai dépucelé xD et aussi que c'est le seul homme avec qui j'ai couché après mon premier amant, donc heu, on peut pas dire que je sois dragueuse xD), je vois les choses différemment.

J'estime qu'il n'y a pas vraiment d'âge pour passer à l'acte, je pense que si l'on est prêt mentalement (et physiquement), il n'y a pas de problème. J'ai une amie qui a couché pour la première fois à 14 ans avec son copain. Ils sont mariés et ils ont deux enfants, de 3 et 5 ans (elle a mon âge, donc 25 ans, lui en a 28). Ça peut très bien se passer comme ça peut laisser des traces.

Après, et c'est ce qui est important, chacun fait ce qu'il veut avec son corps ! Homme ou femme ! Y a pas de honte à avoir. C'est dur, mais en fait il faut réussir à passer au dessus du regard de la société (et je confirme pour avoir un jour failli faire une connerie, c'est très très très dur !!!)

Donc cette jeune fille qui dit avoir "honte d'être vierge à 18 ans", faut qu'elle arrête. Ça fait pas d'elle un monstre. Mais faut pas non plus qu'elle se jette sur le premier venu, au risque d'en garder un mauvais souvenir (et là encore, je parle par expérience, entre mon premier et mon deuxième amant, il s'est écoulé 2 ans. Ouais, quand même)

Voilà, bon, je pense que ma participation a été quelque peu inutile, mais heu... Je voulais quand même dire ce que j'avais sur le coeur

Je ne préciserai pas ce que j'ai voté, cependant je suis totalement d'accord avec le fait qu'il ne faut pas avoir honte de ne pas l'avoir fait à un certain âge. On peut, comme disait chais-plus-qui, avoir des regrets, tout ça, mais de la honte...

Aussi je suis d'accord avec Sugar, moi aussi je pense que la théorie du "l'important c'est que tu l'aimes patati patata", ça devrait être plutot "tant que TU en avais envie et que TU l'as décidé."

Certaines personnes diront "non je suis pas d'accord la première fois il faut aimer vraiment la personne!" Bah oui, j'suis d'accord, pour moi il serait IMPENSABLE de le faire avec une personne pour qui je n'éprouvais rien. En revanche, si une de me potes me dit l'avoir fait sans sentiments mais en l'ayant décidé, je m'en fous complètement, mais si elle me dit l'avoir fait parce qu'elle avait honte de sa virginité, là, même si je lui dirais pas, j'aurais envie de lui dire "mais t'es bête ou quoi?".

En la matière, il ne semble pas y avoir de règle. A chacun de sentir son corps, et surtout de se sentir prêt à perdre sa virginité, quel que soit l'âge.

Pour ma part, j'attendais le "bon", et ça ne m'a pas empêché de commettre la plus grosse erreur de ma vie.

Bref, pas de pression, surtout. Le plus important, c'est de se sentir en confiance, et prêt.

C'est la première fois que je tombe sur ce post et, je me dois de réagir. J'aimerais beaucoup que cette jeune fille mentionnée dans le premier message me lise. Je pense que j'aurais du mal à tout exprimer correctement, mais je vais essayer.

Celà dit, avant, je tiens à dire que j'ai lu plein de choses très intéressantes, des drôles, des moins drôles et merci d'avoir partager.

Pour le coup, pour moi ça m'est arrivée sur le tard, bien plus tard que les tardives qui se sont exprimées, d'ailleurs. J'avais 26 ans!
Si j'en crois le premier message je devrais indiquer plutôt 21 ans, mais papouiller un gars tous les deux nus dans un lit, ça ne m'a pas fait sentir que "je l'avais fait"... Je parle là pour une relation hétéro (parce que je le suis) mais une pénétration, pour moi, c'est bien autre chose que de la papouille. Et Quand je "l'ai fait" pour de bon, j'ai enfin pu baisser la garde et me dire, ouf, c'était que ça!
Parce que oui, comme la jeune fille du message, j'avais honte d’être vierge et j'avais aussi très peur de ce "grand jour".
C'est pas faute de ne pas avoir été sensibilisée (éducation sexuelle à l'école, discussion avec Papa/Maman, visionnage de porno soft et moins soft, lecture du livre "les joies du sexe") mais le savoir théorique n'égalera jamais le savoir pratique, parfois, même ça fait encore plus flipper.
Pourquoi j'avais honte? et bien parce qu'il y a un grand fossé entre moi, jeune femme qui a envie qu'on l'aime, très timide, qui n'a a jamais eu beaucoup de chance avec les garçons, et l'image donnée par la société (elle même fracturée d'ailleurs) de "soyons libres et épanouis sexuellement mais attention bébé, attention sida". Finalement, dans une société libérée, on se doit d'être libérée, non? C'est devenu la norme, et moi, bin, j'étais pas normale...
Je n'ai pas trop eu de pression à l'école parce que je me suis toujours retrouvée dans un groupe de missfits : j'étais pas la seule à être vierge à la fin du lycée ou même en fac!

Et puis on passe un cap à un moment où on se dit que maintenant c'est trop tard : le pauvre mec qui va un jour tombé amoureux de moi et qui va vouloir coucher avec moi, la tête qu'il fera quand je lui avouerais que ma première fois!!! Autant faire une croix dessus tout de suite!!
Et puis il n'y a pas qu'une notion purement sexuelle, il y a aussi celle des sentiments : "vais-je enfin rencontrer quelqu'un qui m'aimera"? J'ai rencontré pleins de types, il y en a qui m'ont draguée, mais : coup d'un soir, tromperie sur la marchandise? Y'en a même eu un, un désespéré sans doute, qui m'a choisie parce que je ne buvais pas, que je ne fumais pas... J’espérais mieux que ça d'une relation amoureuse! Être choisie pour moi, dans mon ensemble, mon corps et mon esprit, pas uniquement pour mon hygiène de vie! C'est démoralisant. Pire, même une fois avec un australien parce que j'étais française : ça veut dire que si j'avais été australienne je ne valais rien?

Voici ce que m'a dit mon père un jour, je devais avoir 18 ans et désespérée d'être seule : Quand on est jeune, on cherche quelque chose dans une relation, et ça, c'est pas ce que tu es prête à offrir, tu veux ce que veux une adule, tu l'auras quand tu seras une adulte. Bon, il ne l'a pas dit exactement comme ça mais il avait raison. J'ai 33 ans maintenant, je suis mariée avec un homme, on s'aime, on a une vie sexuelle.

Alors attention, je vous vois venir : il a pas dit que ça aurait été mal d'avoir une relation avant, ou qu'elle aurait moins de valeur. Mais que ce n’était pas ce qu'il me fallait à moi. Que je ne devais pas regretter de ne pas avoir ce genre de relations.
Ce que ça veut dire, c'est qu'on avance pas tous à la même vitesse, qu'on ne veut pas tous la même chose et que chez certains, bin, ce qu'on veut, il vaut attendre parce qu'on a plus de chances de le trouver plus tard que maintenant.

Voilà aussi ce que je pense : on vit des tas de choses qui laissent leur empreinte sur nous et nous empêche de faire ou d'avoir ce qu'on veut. Si ce n'est pas encore arrivé c'est qu'on n'est pas prêt, que c'est pas le bon moment pour nous.

Avec le recul, je me dis que 18 ans c'était encore jeune pour désespérer d'être seule/vierge (pour moi, qui suis une romantique, c'est indissociable, je répète, je parle de moi, là) même si ça faisait déjà 5 ans que je me morfondais et que j'étais très malheureuse. A cette jeune fille, je lui dirais : tiens le coup, ça arrivera un jour, mais si tu est si malheureuse que ça, il n'y a pas trente-six moyens pour faire la paix avec toi-même, demande de l'aide auprès d'un psychologue pour démêler tous ses sentiments négatifs et t'en défaire.
Et aussi : tu n'est pas seule.

Pour faire l'amour , il s'agit d'envie , de désire et au mieux d'amour. On a l'impression que "au mon dieu j'ai pas le dernier iphone comme mes copines " bref vous m'avez compris . C'est d'une banalité , navrant ce genre de comportement. Il n'y a pas d'âge pour faire l'amour comme il y en a pas pour aimer. Tout est une question d'envie , de chance (ou malchance) , ....

Tombée par hasard sur ce topic, juste pour partager ma "non expérience" ^^.
Je suis toujours vierge mais je n'en éprouve pas vraiment de la honte, plus de l'impatience parce que pour moi le jour où je ne serais plus vierge signifiera aussi que je suis amoureuse.
Peut être est-ce par retenue, par peur ou je ne sais quoi d'autre mais je n'arrive pas à m'accrocher au point d'être amoureuse... Alors bon, c'est toujours en attente.

Mais j'ai eu l'occasion d'entendre des témoignages effarant sur des jeunes filles plus jeunes de 3 ans, sur la pression qu'elles se font subir et sur le poids que représente leur virginité à leurs yeux. C'est quelque chose dont elles doivent se DEBARASSER avant la majorité!
L'une d'entre elle voyant celle-ci arriver à grand pas n'a rien trouver de mieux que de prendre un garçon dragué dans une fête et de le faire à la va vite sur le rebord de la baignoire de la salle de bain. Il y a mieux quand même...
C'est attristant tout de même, si c'est pour l'attrait du sexe, la curiosité, je comprends, mais que ce soit comme une corvée dont on doit se débarrasser... Ca rappelle ces films historiques où la jeune mariée se place sur le lit, ferme les yeux et serre les dents en attendant que ça passe.
Et il va sans dire que la fille de l'exemple en garde un très mauvais souvenir.

Comme ce n'est pas un cas isolé, je pense effectivement que c'est un phénomène qui marque les "nouvelles" générations plus en masse peut être, qu'à mon "époque" (à parler comme ça ça me ferait presque sentir vieille...). Si c'est un phénomène de société on peut toujours espérer un revirement (ou alors je vis dans le pays utopique des petits poney ce qui est possible aussi).

Sinon, au sujet des protections MST/Grossesses j'ai l'impression effectivement, que malgré les séances d'éducations sexuelles, les adolescents (et certains pas très loin de mon âge, me suffit de penser à ma cousine...) sont de moins en moins aux courants de la réalité des choses. J'entends toujours autour de moi les perpétuels "ah mais si c'est la première fois tu risque rien! " ou "si t'as tes règles tu peux pas tomber enceinte!" (et moi avoir envie de taper des gens).

Fin bref voila. Encore une chose "trop bien " de notre société actuelle *retourne dans l’utopique pays des petits poneys*.

Quiddity a écrit:

Pour le coup, pour moi ça m'est arrivée sur le tard, bien plus tard que les tardives qui se sont exprimées, d'ailleurs. J'avais 26 ans!
Si j'en crois le premier message je devrais indiquer plutôt 21 ans, mais papouiller un gars tous les deux nus dans un lit, ça ne m'a pas fait sentir que "je l'avais fait"... Je parle là pour une relation hétéro (parce que je le suis) mais une pénétration, pour moi, c'est bien autre chose que de la papouille. Et Quand je "l'ai fait" pour de bon, j'ai enfin pu baisser la garde et me dire, ouf, c'était que ça!

C'est plutôt drôle. Je ressens l'exact inverse. Je n'ai jamais eu le sentiment que la première fois égalait première pénétration d'un vagin. Je dirais même que je n'ai eu la sensation de ne plus être vierge que la première fois où j'ai éprouvé un désir (vers une autre personne).

Après, je doute que ce soit en rapport avec mon/mes orientations vu qu'à l'époque, je me posais pas spécialement de questions sur ça... Ouais, je crois que je dois être une personne longue à la détente qui ne fait pas ou ne ressent pas les choses dans l'ordre (s'il y en a un).

Tout ça pour dire que même si il y a des expériences au compteur, j'ai toujours l'impression d'être vierge la première fois avec une personne qui me plaît. Vous savez... cette peur de ne pas savoir quoi faire, ces petits regards pour voir si les petites bidouilles marchent, toute cette fraîcheur de la découverte. C'est curieux et merveilleux cette impression de tout recommencer. C'est ça, être vierge, putain. Je suis romantique. Grave, aidez-moi !

Spoiler:

...

Je viens moi aussi de découvrir ce sujet, et je le trouve des plus intéressants !

J'ai quasi tout lu, et même si tout le monde n'est pas d'accord, je trouve quand même que chacun amène des points très pertinents...

De mon côté, je fais partie des "sur le tard" : presque 22 ans.
Et cela fait 10 ans que je suis avec ce même homme...
Oui oui , vous aurez compris : je n'ai de toute ma vie couché qu'avec une seul homme !
Ça fait très vielle France dit comme ça , mais c'est la vie qui me convient... Je n'éprouve ni honte ni fierté, je suis juste bien dans ma peau et dans ma vie et c'est ce qui compte...

Puis je n'ai jamais eu à avoir honte, car nous étions un groupe d'amis très soudés, tous un peu sur le même modèle : on l'a quasi tous fait pour la première fois passé 20 ans, et pour la plupart, comme moi, ils sont encore ensemble aujourd'hui.
Et si certains ont été plus rapides, ce n'était de toute façon pas dans nos conversations quotidiennes et je n'ai jamais senti de pression de ce côté-là.

Mais (et là je vais faire ma réac) je trouve que tout est parti en couille en 15 ans à peine !

Quand je revois mes photos de classe, à 11-12 ans on avait tous nos fameux jogging en coton ouaté (le mien vert et violet, magnifique), super saillants lol.
Aujourd'hui, sur les photos de classe du même âge, c'est petit top moulant décoleté.

À 15 ans, c'était jean large, taille haute ou pantalon de jogging Adidas, (mais si rappelez-vous, en velour, avec des fermetures éclair aux chevilles... c'était la grande mode à mon époque en tous cas, tout le monde en avait un...) et pull camioneur.
Aujourd'hui au même âge c'est pantalon moulant avec string, décoleté pigeonnant, maquillage... et poses suggestives sur FB...

Puis de mon temps c'était les Barbies, aujourd'hui c'est les Bratz, mine de rien, c'est très révélateur...

Alors oui, cette hypersexualisation me dérange, depuis un moment, et surtout depuis que je suis moi même maman d'une petite fille...
Ça me fait très peur...

Quand je suis arrivée au Québec en 2006, j'ai repris des études dans un Cégep, ce qu'on pourrait comparer à un IUT.
Et en tant qu'étudiante du Cégep, j'ai été amenée à faire des interventions dans les écoles secondaires du coin, pour expliquer aux jeunes à quoi ressemble la vie dans un Cégep par raport au secondaire, etc.

J'ai été attérée de ce que j'ai découvert !
Et je ne parlerai pas des problèmes de drogue vu que ce n'est pas le sujet (et je parle de drogues "dures" et de jeunes de 15-16 ans).

La prof nous racontait, entre autre, que la semaine précédente, une de ses élèves (toujours 15-16 ans) était venue la prévenir : "Madame, je ne pourrai pas venir en cours demain, je me fais avorter.." La jeune fille a sorti ça comme si c'était une visite chez le dentiste pour se faire arracher une dent !

J'ai beau être pour le droit à l'avortement, ce genre de banalisation me choque profondément !

Et des cas comme ça, elle en a au moins deux ou trois par année scolaire...

Puis y'a aussi aujourd'hui des gamines de 13-14 ans qui font des concours de fellation... moi à cet âge-là je ne connaissais même pas le mot...


Bon bref, je me suis un peu beaucoup égarée et déviée du sujet , j'arrête donc là ce roman...
Mais bon en même temps, je pense que c'est bien là une des causes du problème : l'hypersexualisation de la société qui fait que si à 18 ans ont est toujours vierge, on est anormal et honteux...

Tout ça pour dire que je trouve bien triste la tournure que tout ça prend de nos jours et que j'espère, sans y croire, que ça aura évolué en mieux d'ici à ce que ma môme ait 15 ans à son tour...

*Vais rejoindre MKat dans son monde de petits poneys lala la lala*