La première fois (on lit avant de répondre au sondage!)

Luka : Je me suis vraiment retrouvée dans ton pavé. J'ai sesiblement la même manière de pensée que toi.

Pour ma part j'ai 21 ans, toujours vierge (même jamais été en couple de quelque manière que ce soit) et je suis fière de l'être.

Je n'éprouve tout simplement aucune envie de passer par cette étape et je n'ai même aucune envie d'être approchée de cette manière.

C'est vrai que dans la société d'aujourd'hui c'est presque exceptionnel de n'avoir aucune expérience.

Mais bon je suis comme ça j'assume et ceux qui sont pas d'accord je les emmerde !!

A voté +°
J'ai fais ça "tard" enfin pour moi c'est tard quand j'entends des filles de mon âge qui ont perdu leur virginité a 15-16 ans.
J'ai toujours fais un blocage plus jeune j'étais pas spécialement attiréE par les garçons, je préférais jouer aux jeux vidéos, les copains c'était pour jouer à la console pas pour autre chose =D
Après je peux comprendre le fait d'avoir "honte", parce que quand on me demandais quand était ma première fois, je disais "j'ai pas fais encore", donc certaines nanas me regardaient avec les yeux qui sortaient des orbites >< et d'autres me disaient "c'est bien tu dois pas en avoir honte tu devrais en être fière". Du coup j'ai jamais eu de notion de honte ou de fierté, ou peut-être un mélange des deux.

Luka j'ai lu ton pavé et je te comprend parfaitement même si ce n'est pas mon cas. Par contre je suis pas d'accord avec celles qui disent que quand on le fait tôt on est plus populaire, moins lynché que si on le fait tard, c'est faux... On te prend, justement aussi de ce côté là, pour une extraterrestre. Mais après au lycée si tu l'a pas fait avant tel age ça ne vas pas non plus.

Bref l'essentiel moi je me sentait prête parce que je l'aimait, on m'a encore dit "tu devrais aller dans "incroyable mais vrai"" quand j'ai dit à mes 'camarade' que j'ai rencontré mon copain à 13 ans sur internet et que maintenant je vis avec lui.

C'est un choix, et moi si je ne l'aurais pas rencontré, je serais dans le même cas que Luka! J'aurais trop eu la frousse de le faire avec un petit copain entre guillemet passant connu à mon collège/lycée xD Mon copain je le prennais un peu comme mon meilleur ami/frère (hurm bon dans le sens ou on est fusionnels) et du coup c'est aller tout seul. Mais je suis très timide et j'aurais jamais osé le faire avec quelqu'un de la sphère 'scolarité' ... Je sais pas si on me comprend mais bon xD

En tout cas Luka tu as bien raison d'être fière, je trouve ça beau moi. Et pis les autres, dit leurs merde o/

Raichi a écrit:

Luka j'ai lu ton pavé et je te comprend parfaitement même si ce n'est pas mon cas. Par contre je suis pas d'accord avec celles qui disent que quand on le fait tôt on est plus populaire, moins lynché que si on le fait tard, c'est faux... On te prend, justement aussi de ce côté là, pour une extraterrestre. Mais après au lycée si tu l'a pas fait avant tel age ça ne vas pas non plus.

C'est étrange, je pense aussi que ça dépend beaucoup des collèges et lycées fréquentés, parce que je n'ai jamais eu ce sentiment de pression sociale quand j'étais dans le secondaire. Et certes, c'était il y a quelques années, mais pas non plus des décennies puisque j'ai quitté le lycée il y a ... 7 ans !! (argh, en fait si, je viens de me prendre un petit coup de vieux là. Fais toi à cette idée Deedlot, tu es désormais de l'autre côté !!)
Après, je n'ai jamais spécialement couru après, ni été sensible à la popularité au collège, et au lycée, certains évènements ont fait que j'ai été plutôt populaire sans le chercher.

Par contre, je me rappelle d'évènements assez "déstabilisants" au lycée, pas tellement lié à ma virginité, mais plutôt à mes préférences sexuelles ! Je me souviens notamment en soirée de nanas qui refusaient de m'approcher de peur que je les viole sur place (c'est bien connu, les lesbiennes sont toutes des psychopathes affamées en puissance, surtout vu ma stature de crevette !)
Et même après le lycée puisque ça m'est encore arrivé récemment de devoir partager un lit avec une autre fille chez des amis, et de m'entendre dire qu'elle "est hétérosexuelle", la voix pleine de sous-entendus et de signaux du genre ne-me-touche-surtout-pas.

Bref, ce sont typiquement le genre de remarques que je prends avec le sourire devant les autres, mais qui intérieurement me donne salement envie de pleurer et de grincer des dents.

Dee et Luka >
(HS donc en spoiler)

Spoiler:

@Deed: Moi je veu bien partage mon lit avec toi ^^ quand tu veus

Sinon tu me fait me rendre conte d'un truc qui ne m'avais jamais éfleuré, c'est vrai que dans mon groupe d'amis du lycée on était bien libéré niveau parole et idée, ma première fois était après le lycée et je n'ai jamais ressenti de pression mais j'avoue que j'avais plein de gay et de lesbienne parmis mes amis et je ne me suis jamais rendu conte que ça pouvais ètre un gène pour eux (pas avec nous mais avec les autres)
Je me rend conte qu'on aurais peu ètre du faire plus attention a l'époque

Je peux comprendre cette notion de honte.
A partir de l'adolescence jusqu'à l'état de jeune adulte. Il y'a cette horrible période où les copains copines comptes beaucoup. La formation de petit groupe. l'importance du paraitre.
Pour ma part j'étais dans groupe dont la leader était une petite coquine consciente des possibilités qu'elle avait sur le sex opposé. sans limite d'age. Et elle choisissait, les heureux élus.
Autant dire que les garçons intégrant le groupe espéraient tous avoir leurs parts. Quand lassés des douches écossaise il se tournait vers ce qu'ils leur semblaient plus facile --> l'escargot.
Il venait toquer à ma coquille pour vérifier l'adage "qui se ressemble s'assemble". Malheureusement pour eux, je maitrisais plus la douche froide que la douche écossaise et ces messieurs repartaient la queue entre les jambes. (si je puis dire huhu!)
Du côté de la leader, lorsqu'elle était occupée avec un nouveau et qu'elle jugeait les anciens libres de partir de" son jardin des délices". J'avais droit à un sacré coup de pression de sa part. "mais allez, vas y", "t'as rien à perdre" "il serait peut -être temps maintenant" ça pouvait aller jusqu'aux caprices par boudage de plusieurs jours.
Pour conclure la pression de groupe peut-être aussi forte que la pression des hormones.

Quant à ma coquille, j'en suis sortie le temps de me sentir prête, après avoir réfléchit un bon moment.

Pour ouvrir le débat un tout petit peu, je crois que la pression d'avoir des relations sexuelles, reste toujours aussi forte une fois adulte. Les hormones moins en folie, Oui.
Il suffit de lire les questions redondantes envers les asexuels. La plupart exprime l'étonnement de ne pas avoir de rapport. Et pour grossir les conclusions qui en découlent : "c'est pas normal de ne pas s'envoyer en l'air."
Chacuns est libre de choisir quand qui et où. ^^namého!

Ouais c'est sûr que ça peut dépendre de la qualité/réputation du lycée/collège en tout cas pour moi c'était comme ça malheureusement u_u

Et pis ça craint pour le cliché des lesbiennes affamées n'importe quoi ...

Raichi a écrit:

Luka j'ai lu ton pavé et je te comprend parfaitement même si ce n'est pas mon cas. Par contre je suis pas d'accord avec celles qui disent que quand on le fait tôt on est plus populaire, moins lynché que si on le fait tard, c'est faux... On te prend, justement aussi de ce côté là, pour une extraterrestre. Mais après au lycée si tu l'a pas fait avant tel age ça ne vas pas non plus. /

Et non \o /. J'ai écrit un truc là dessus dans les premières pages, c'est peut être à ça que tu fais référence ? Je disais que les gens qui l'ont fait sont, dans mon lycée, catégorisés comme putes ambulantes ou au contraire tout à fait adulés.

On ne peut pas prendre une généralité ("les gens qui l'ont fait au lycée se font souvent admirer", par exemple) qui est par ailleurs fausse, on est d'accord que ça dépend des lycées, des gens et de la personne concernée, et la retourner pour sortir la généralité opposée (à savoir "non c'est faux, les gens qui l'ont fait sont pris pour des extraterrestres").

Ca dépend trop des gens et des situations pour qu'on puisse appliquer un gros schéma global, à mon avis :l Pour donner un exemple concret, des gens qui ont appris pour moi m'ont dit que c'était mal, que c'était trop jeune, comme quoi j'étais dégueulasse, etc, alors qu'un autre mec de ma classe se fait envier voir admirer par ces mêmes personnes ?

Outre le fait que ce ne soit normal ni dans un cas ni dans l'autre, je ne pense sincèrement pas que l'ont puisse, au final, faire une généralité là dessus (oui je me répète, salut je m'appelle Leo, et je sais pas comment conclure).

Eh beh,je viens d'atterrir ici par hasard,je suis contente qu'un tel topic existe,même si sur le coup,j'ai ouvert de grands nyeux

Je réponds,parce que je pense souvent à cette notion de honte justement,et de comment évolue la société "jeune" actuelle.Je viens d'avoir 20 ans,mais quand je regarde la génération juste derrière moi,les "ados",franchement,même s'il ne faut pas généraliser,parfois je m'inquiète,quitte à passer pour une p'tite vieille.Ce qui me choque le plus,c'est le langage SMS qui tend vers l'analphabétisme,le désintérêt de la culture en général,le tabac et le sexe.
Pour en revenir à ce dernier,puisque c'est le sujet,j'avoue être effarée de constater que des jeunes filles,des gamines,font la "course au sexe" avec les copines,ou que celles qui sont encore vierges en ont honte.Mais où va-t-on !
J'ai quelques amies plus jeunes que moi,qui l'an passé étaient en terminale,je gardais donc un oeil sur le lycée par leur biais,et j'étais parfois scandalisée.Y'a des jours,où j'avais l'impression que c'était un bordel - bon,c'est un peu exagéré,mais avec ce que j'ai vu et entendu...
La société d'aujourd'hui montre trop d'images liées au sexe pour que cela passe inaperçu dans l'esprit des gens.Maintenant,on ne peut presque plus,par exemple,regarder le moindre film - même une comédie française innocente - sans qu'il y ai des passages avec de la fesse,même si c'est beau,ou touchant,ou sincère,ou drôle,ect.Cela envoie des signaux aux jeunes.Et comme les "jeunes" ont souvent envie de faire "comme les grands",c'est effet boule de neige.

Personnellement,j'ai été trois ans dans un "lycée de bourges" aussi,parce que je voulais suivre une filière en option arts - et dieu sait que j'ai payé ça cher u_u - et,dans ce lycée,pourtant siiiii renommé,ect,c'était là où il y avait le plus de comportements et de dérives liées au sexe,hahahaha.
J'avais une classe de merde - oui,de merde,avec ambiance et mentalités de merde - et j'étais entourées par des filles à qui je claquais la bise chaque matin sans pour autant pouvoir les blairer.Mais les conversations de "filles" m'ont toujours fait marrer,donc,je me tapais souvent l'incruste parmi elles lorsqu'elles étaient en plein débat,dieu sait que j'ai eu des crises de rire silencieuses.
On avait quoi,16,17,18 ans pour les plus âgées ? Et,mon dieu,ça ne parlait QUE de ça.Pas souvent de manière romantique ; ça tournait déjà à la compèt'.
A l'époque où j'étais dans ce lycée,j'étais encore vierge,et les autres filles le savaient - maintenant que j'y repense,j'aurai pu (dé)mentir,mais,pfooouh,ça me passait tellement au-dessus de la tête tout ça.
Mais j'ai subi des railleries,pas bien méchantes mais bon,des commentaires,des questions,ect.Dessous chaque parole,moi,j'entendais "mais pourquoi t'es pas comme nous ?"
Je n'en ai jamais rien eu à fiche.A cette époque,j'étais dans mes mangas,le reste me passait pas mal au-dessus.Mais c'est à cette époque,à cause de toutes ces filles,toutes ces "poupouffes" que j'ai développé une aversion sans nom pour les histoires d'amour hétéros,les mots "mon chéri" et que je me suis jetée à corps perdu dans le yaoi,accessoirement

Pour ouvrir une parenthèse sur la première fois,je ne l'ai jamais sacralisée,peu m'importait que ça se passe comme chez Disney,le seul truc qui me tenait à coeur,c'était de ne pas tomber sur un connard.
Mais c'était important,dans le sens passer un cap.Je savais qu'après ça,je pourrai me considérer comme "une femme",et j'avoue que ça m'a collé les miquettes pendant un temps.Pourtant,je n'ai subi aucune pression,et je n'ai pas eu d'expérience malheureuse.
Aujourd'hui,quand j'y repense,je n'ai pas de regret,je l'ai fait à un âge correct d'après moi,ni trop tôt ni trop tard.Le sexe est relativement peu important dans ma vie,sans doute parce que je suis encore très jeune d'après moi,et que les relations véritablement amoureuses ne m'intéressent pas.Je suis bi,j'ai eu diverses expériences,mais bon.Je préfère faire des blagues avec,ou poster dans MC²

Pour finir,je pense que j'ai eu de la chance de ne pas être complexée.Aujourd'hui,je m'en étonne,parce que ma meilleure amie,au lycée,était une fille qui avait relativement du succès auprès des mecs en général,et je ne me suis pourtant pas sentie écrasée.Elle,de son côté,ne m'a jamais mis la pression,et je l'en remercie.
Je crois,qu'au fond,je suis un peu old-school.J'ai certaines valeurs en principes de vie,j'y suis attachée,et même si j'ai un humour très noir et très graveleux en général,je me fais sincèrement du soucis pour les jeunes générations présentes et à venir.Je suis horrifiée devant le nombre de grossesses adolescentes non désirées chaque année,j'ai peur que cela aille en expansion.Je n'admets pas que le sexe soit un phénomène de mode ou sujet de compétition,surtout entre filles.

@Ladicius Je comprends tout à fait ce que tu veux dire, pour moi c'est pareil.

dieu sait que je suis choquée par ce que j'ai pu voir au lycée , ces "courses au dépucelage", je dois avouer que ça m'écœure !Moi, j'ai 16 ans, et je suis toujours vierge. Je n'ai pas honte, et même si c'est toujours le cas à 30 ans, je n'en aurai pas honte.(Je n'ai pas été stigmatisée dans le sens où j'étais déjà à part !^^) Pour moi, l'important ce n'est pas l'âge, c'est la personne.
Mais c'est vrai qu'on est dans une société qui banalise les coups d'un soir, le sexe pour le sexe, et grâce (ou à cause) d'internet, les jeunes ont de plus en plus accès facilement à de la pornographie. il est évident qu'avec tout ça, ils ne peuvent qu'avoir une vie sexuelle "malsaine" (dans le sens où il vont vouloir le faire le plus jeune possible, avec n'importe qui, d'une façon qu'ils auront peut-être vu dans des clips pornos, en se foutant de la protection).
J'ai connu une fille qui était sortie avec un garçon, après qu'ils "l'aient fait" complètement bourrés !
Je pense que ce genre de chose, et cette honte de la virginité (puisque c'est le sujet ) est un reflet de la société, auxquels les jeunes sont le plus exposés.

Spoiler:

Voilà donc mon avis, en espérant ne pas avoir été trop hors sujet !^^

Oui, enfin les gens, attention quand même à ne pas non plus stigmatiser ceux qui aiment "les coups d'un soir", "le sexe pour le sexe" et le porno, hein. Il faut faire la part des choses. Ce qui me dérange, moi, c'est la pression qu'on exerce sur nous, pour nous pousser à coucher comme si, comme ça, à tel date et avec telle personne. Que ça soit dans le sens de l'hypersexualité ("couche dans toutes les positions même celles que tu n'aimes pas, le premier soir, avec le premier venu") ou dans le puritanisme ("ne couche que dans telle position, au bout de trois mois, avec ton grand amour"). Si ça me plaît d'aller me taper le voisin de pallier juste pour un soir, je ne vois pas qui ça regarderait (à par sa femme et mon copain, peut-être ). Par contre, qu'on me pousse à le faire, ça ça me dérangerait.

C'est bien gentil de jeter la pierre à ceux qui ont une sexualité active très jeune, mais... Et si ça leur PLAIT ? Le soucis, c'est ceux à qui ça ne plait pas et qui se retrouvent face à une pression sociale difficile à supporter. Pour reprendre l'exemple de Thémis, je suis sorti avec mon premier copain après qu'on ait couché ensemble, complètement bourrés. Personne ne m'a forcé à le faire et je ne regrette pas mon choix. Est-ce que ça fait de moi une sal*pe ? Non, bien sûr. La sexualité est l'affaire de chacun !

Ce topic vire de plus en plus dans le "slut shaming", ça me gêne. Laisser à entendre que X est amorale parce que sa sexualité ne respecte pas nos "valeurs", c'est un GROS retour en arrière dans les mentalités. Je ne vois pas pourquoi on serait obligé de ne coucher qu'avec quelqu'un qu'on aime, tant que c'est NOTRE décision et pas celle de notre entourage.

Je ne sais pas si je suis claire, mais plus ça va, plus je lis des choses qui me dérangent.