La première fois (on lit avant de répondre au sondage!)

Plus jeune, je me concentrais plus sur mes études que les garçons car je sentais qu'après le Bac, on se séparerait et les autres jeunes qui me cotoyaient tenter de me décoincer mais sans se moquer...

Après c'était plus les moqueries des camarades de classe qui avaient été mes "copines" lors de mon BTS qui a duré 2 ans, qui m'ont fait craqué : je n'avais plus aucune envie d'entendre à la rentrée en septembre de leur part que j'étais "pucelle à 21 ans" (elles s'amusaient à le hurler devant tout le monde en particulier les lycéens, sacrée mentalité...) et un beau jeune homme était dans les parages à ce moment là, m'a fait choisir un autre chemin...

Après l'obtention de mon diplome j'ai eu des regrets pendant quelques temps (surtout parce que j'avais craqué à cause de ces pouffes...) puis par la suite n'ayant toujours pas eu de Chéri (j'ai pas eu de bol en Amour) je me dis que ce fut un moment comme un autre...

Après si j'ai des enfants je leur conseillerais de passer leur bac en priorité avant de chercher le garçon ou la fille...
Je ferais un devoir de leur montrer les risques (maladies, grossesse, abandon, études) après on verra...

Pour moi 18 ans ou après c'est le mieux parce que physiquement on est plus mur, on a vécu une partie de l'adolescence, souvent on est plus indépendant vis à vis de ses parents et on peut plus facilement prendre une décision tout seul sans l'avis des autres....

J'avoue que j'ai un peu/beaucoup de mal avec cette idée de honte. A la limite, je me demande si nous n'avons pas une date de péremption coller sur les fesses sans qu'on le sache.
Parce que, c'est affolant de voir le nombre de jeune qui pensent être dans l'obligation de coucher avec quelqu'un avant 18 ans. Je dis bien coucher, car lorsqu'on a qu'une envie c'est d'en finir le plus vite possible pour être noyer dans la masse ce n'est pas "faire l'amour" mais, c'est juste mon sentiment bien entendu.
Après, je ne sais pas, la société actuelle n'est pas forcément très clémente avec les gens qui avancent à leur rythme, il faut tout faire plus rapidement, de plus en plus tôt, c'est je trouve assez perturbant.

vinayru a écrit:

Après si j'ai des enfants je leur conseillerais de passer leur bac en priorité avant de chercher le garçon ou la fille...

L'idée de "recherche" me dérange, je crois que c'est Sugar-Junkie qui parlait de ça vers le début du topic, mais ça peut très bien ne pas être planifié du tout ... Perso j'ai commencé à me poser des questions quand je me suis retrouvé dans un lit avec une fille à quatre heures du matin. Tout ça pour dire qu'il ne s'agit pas forcément d'une recherche, genre "je cherche la bonne personne pour coucher (si possible avant telle date, merci)", mais juste quelque chose qui arrive, ou un aboutissement, ou même d'un coup de tête. Du coup pour moi, passer le bac ou pas, hum, je pense que ça n'a pas grand lien avec la sexualité.

Bon aller, mon point de vue.

Comme Sadako (et non, je suis pas partie prit) je pense que la première fois, comme toute les premières fois de quelque chose qu'on refera c'est quelque chose d'important. Car c'est ça qui nous met 'le pied à l'étrier' si je puis dire. Enfin moi je vois ca comme ça... le faire dans une twingo avec Charles/Antoine/Mohamed/Juliette/Sarah (bref, vous aurez comprit) parce qu'il faut faire comme tout le monde... C'est le coup à le regretter/Avoir mal physiquement et moralement/ Etre dégouté pour un moment.

Je suis peut être une grande romantique, mais la première fois, pour moi, dois se faire dans de 'bonne conditions' et avant un certain age, il est très difficile de réunir ses conditions. (on en revient à la twingo car papa maman sont à la maison). Et c'est triste à dire, mais quand je vois la mentalité de CERTAIN (je précise en gros, pour montré que y'en a qui sont pas comme ça) jeune (j'en cotoie pas mal quand même hein, et j'ai souvent les oreilles qui traine dans le train/Bus) ben... Je souhaite à aucune personne 'inexpérimenté' de tomber entre leur griffes pour 'faire comme tout le monde'

Bref, je parle pour ne rien dire ^^

A plus ^^

Citation :

Je pense qu'on vit dans une société tellement sexuée qu'elle stigmatise ceux qui "ne le sont pas" (entre gros guillemets, hein)

Je relève cette réflexion qui me semble être au coeur du problème.

De mon temps on se balladait les seins nus ou recouverts d'une chemise transparente sans que cela soit de la provoc,
le corps n'était pas qu'un objet de sexe.

Aujourd'hui il me semble que c'est impossible de faire ça, de montrer ce qu'on est, j'ai le sentiment que nous retournons vers le moyen âge....
d'où cette obsession caractérielle qui s'est saisie de la sexualité, et on sait que les débordements et dérives en tout genre accompagnent tous les déséquilibres et les interdits.
Arrivent les questionnements. Qui ne se sent pas agressé par les dictats ?

Si nous nous prétendons évolués, nous devons avoir une vue libre et objective de la sexualité, dans le respect du corps d'autrui et du choix de chacun.

Il aurait été souhaitable de se débarrasser des visions monothéistes de l'affaire ... mais c'est mal barré !

Aller, je surmonte ma timidité monstrueuse pour essayer de partager mon avis

Je comprend cette jeune fille, pour reprendre le thème du débat, qui dit avoir honte de sa virginité avec son âge, car je suis dans le même cas, si l'on peut dire ça comme ça. J'ai en effet remarqué, en parlant de ça avec des gens plus âgés que moi, que l'on passait à l'acte de plus en plus rapidement chez les jeunes, beaucoup de mes amies l'ont déjà fait, et ça devient parfois un sujet de discussion entre nous. Pour moi, qui ne l'ai pas fait, je me sens soudain hors sujet, un peu comme une intrus dans la conversation, et j'ai honte. J'en ai honte, mais se n'est pas pour autant que je vais faire ça sur un coup de tête, avec n'importe qui, rien que pour ne plus l'être et ne plus avoir honte. J'ai toujours eu une peur phobique des garçons, alors je pense que se ne sera pas demain la veille que je ne le serai plus, rien que le fait de ne plus l'être me fait peur. Dans ma famille, c'est un sujet dont on ne doit pas parler, c'est considéré comme quelque chose de sale, d'interdit, donc pour moi, "faire l'amour" et "ne plus être vierge", c'est mal. Quand je vois mes ami(e)s allés en soirée et se "foutrent en l'air" car c'est le mot que je trouve le plus juste, je trouve ça dégradant pour eux, mais en même temps j'ai honte de ne pas faire comme eux. Foutu phénomène de société je suppose, faire tout comme les autres pour être comme les autres. Mais quand on voit tout ses amies l'avoir fait, on se dit qu'on est un cas unique, quelqu'un de bizarre et d'anormal... On essait d'en parler à ses amies, mais elles te regardent d'un air de dire "Quoi ?! Tu ne l'as pas encore fait ? Tu n'es jamais eu de relation amoureuse ?! Ma pauvre vieille, t'es coincée !" Et là, je peux affirmer que la honte est bien présente...Bref, pour moi c'est un sujet difficile, je n'en avais jamais parlé à personne avant, et je me demande si d'autres personnes sont aussi perdues et indécises que moi. Je crois que je me contredis dans mes propos, que se n'est pas très clair pour vous, mais pour moi non plus ça ne l'est pas

Certains disent que le fait de le faire jeune est assez...risqué (désolée si je n'utilise pas bien mes mots) car on est pas encore assez au courant des précautions à prendre et autres, ce qui dans mon lycée n'est pas le cas. Nous avons tout les mois des petites conférences là-dessus, sur les moyens de contraception, sur le sida et j'en passe. Je pense que les jeunes d'aujourd'hui sont suffisemment informés, mais qu'ils ne sont peut-être pas tous assez matures pour savoir ce qu'ils font. Enfin, je dis les jeunes, j'ai leur âge aussi...

Voilà, j'espère ne pas avoir trop pourri ce débat

elly a écrit:

C, mon autre sœur c'ets malheureux mais elle à une réputation de fille facile.. j'ai apprit que presque tt les amis de mon frère (22 ans) avait coucher avec elle ....
Pas de respect pr elle je trouve, elle voit tt ça comme un jeux je crois...

J'avoue être assez interpellée par ton propos.
En fait j'ai vraiment du mal avec la notion de respectabilité en matière de pratiques sexuelles. J'estime que personne n'a le droit de juger de ce qui est bien ou pas bien pour autrui en matière de sexe (à l'exception évidemment de tout ce qui se déroule sous la contrainte). Je préciserai donc en matière de sexe libre et consentant.
Et si ta soeur perçoit le sexe comme un jeu, c'est sa vision des choses, et ça ne fait pas d'elle quelqu'un de moins respectable..

En fait, pour être tout à fait honnête, cette espèce du culpabilité sexuelle qu'on essaye d'inculper dès qu'on sort des moules pré-établis (c'est à dire dès qu'on a pas une séxualité hétéronormée, fixe, avec un partenaire dans des cadres très standards) me donne envie de gerber.
Le sexe, qu'il soit hétéro ou pas, avec un ou plusieurs partenaires, avec ou sans sentiments, vanille ou BDSM, á la papa dans le noir ou dans des positions invraisemblables (genre le bateau japonais qui rentre au port !!), peu importe, tant que chacun y trouve son compte, personne ne devrait avoir à mettre le nez dans les affaires des autres.

Alors j'ai vraiment du mal avec cette notion de "c'est une fille facile, il n'y guère que le train qui ne lui soit pas passé dessus" ou à l'inverse "mais quelle fille frigide, elle ne couche avec personne, elle a vraiment un problème", parce qu'il n'y a aucune norme à avoir en la matière et personne ne devrait se sentir coupable/avoir honte de sa sexualité.

Je trouve qu'on essaye de nous faire croire que nous vivons dans une société sexuée, ouverte et tolérante en matière de sexualité, mais á l'inverse, il se produit plutôt un durcissement des moeurs qui essaye de culpabiliser toutes personnes sortant des cadres jugés "bien comme il faut".
Bref, comme le disait Marcella Iacub, "Qu'avez-vous fais de la liberté sexuelle ?"

Désolé pour le pamphlet, mais ça va mieux en le disant.

Siobhane a écrit:

Certains disent que le fait de le faire jeune est assez...risqué (désolée si je n'utilise pas bien mes mots) car on est pas encore assez au courant des précautions à prendre et autres, ce qui dans mon lycée n'est pas le cas. Nous avons tout les mois des petites conférences là-dessus, sur les moyens de contraception, sur le sida et j'en passe. Je pense que les jeunes d'aujourd'hui sont suffisemment informés, mais qu'ils ne sont peut-être pas tous assez matures pour savoir ce qu'ils font.

Yup yup yup ! Je fais des interventions en milieu scolaire pour lutter contre l'homophobie et la transphobie (en observateur pour le moment, intervenant à la rentrée). Je suis passé dans des classes de quatrième (donc environ 13 ans ?), et ils sont, pour la majorité, déjà très bien informés et sensibilisés. Le programme de quatrième en SVT comporte d'ailleurs une partie sur l'éducation sexuelle = un chapitre sur la contraception. Après, c'est un choix que fait chaque établissement de mettre en place des conférences avec des intervenants, que ce soit sur la contraception, la drogue, l'alcool ou peu importe quoi, mais c'est de plus en plus fréquent. Je connais vraiment très peu de jeunes de seize ans qui n'ont jamais eu d'informations là dessus.

Aka, si tu as seize ans en France aujourd'hui, tu sais ce que c'est qu'une capote. Au moins .

Siobhane a écrit:

On essait d'en parler à ses amies, mais elles te regardent d'un air de dire "Quoi ?! Tu ne l'as pas encore fait ? Tu n'es jamais eu de relation amoureuse ?! Ma pauvre vieille, t'es coincée !" Et là, je peux affirmer que la honte est bien présente...Bref, pour moi c'est un sujet difficile, je n'en avais jamais parlé à personne avant, et je me demande si d'autres personnes sont aussi perdues et indécises que moi. Je crois que je me contredis dans mes propos, que se n'est pas très clair pour vous, mais pour moi non plus ça ne l'est pas

Tu sais, je crois que malgré le fait que les jeunes se familiarisent plus tôt avec le sexe, il y a aussi beaucoup d'adolescentes de ton âge qui sont encore vierges. A ton âge, je l'étais encore, et même si je me sentais mal à l'aise, au départ, quand certaines de mes amies parlaient de leur première fois, etc, j'ai appris à ne pas en avoir honte, et au contraire, d'en être fière.

Tu devrais expliquer à tes amies que non, tu n'es pas coincée, que si tu n'as toujours pas eu de relation amoureuse ou sexuelle, c'est parce que pour le moment tu n'as pas la tête à ça. Je crois qu'à seize ans, on a déjà beaucoup à gérer, je pense au bac en particulier, qui est dans l'immédiat bien plus important que le fait de se vanter de ne plus être vierge etc.

Être vierge, à seize ans, à vingt ans, à n'importe quel âge n'est pas une honte. Comme je le disais, c'est souvent un choix, parce qu'on n'en a pas envie, qu'on ne se sent pas près, qu'on est préoccupé par autre chose qui nous semble plus important.

Sois fière de ne pas céder aux pressions que subissent de nombreux jeunes pour entrer dans une "norme" qui n'en est pas une. Tout arrive à temps.

Leo a écrit:

Aka, si tu as seize ans en France aujourd'hui, tu sais ce que c'est qu'une capote. Au moins .

Savoir ce qu'est une capote est une chose, savoir comment l'utiliser en est une autre. Parce que je veux bien que lors des cours d'éducation sexuelle on apprenne à mettre un capote, mais il se peut que des choses soient omises, comme le fait qu'après l'acte il faille se retirer de suite etc. La notice d'utilisation est écrite sur les boites, mais je ne pense pas que tout le monde la lise.

Siobhane > si j'en crois ton âge sous ton avatar tu as laaargement le temps d'essayer de savoir ce que tu auras envie de faire plus tard. Si ça ne te tente pas maintenant, c'est ton droit et les autres, laisse les parler. C'est pas leur vie, c'est toi qui décide et elles n'ont rien à dire.

Citation :

le bateau japonais qui rentre au port

Woooh ça fait un joli titre pour un dessin suggestif ça, je note. ^^/HS

Saphir a écrit:

Savoir ce qu'est une capote est une chose, savoir comment l'utiliser en est une autre. Parce que je veux bien que lors des cours d'éducation sexuelle on apprenne à mettre un capote, mais il se peut que des choses soient omises, comme le fait qu'après l'acte il faille se retirer de suite etc. La notice d'utilisation est écrite sur les boites, mais je ne pense pas que tout le monde la lise.

Oh clairement il n'y a pas que ça qui est "flippant".
La dernière fois je demande à ma petite cousine si c'était intéressant l'intervention du planning familial. Elle me raconte et histoire de voir si elle a écouter/retenu/imprimer, je lui demande s'il est possible de tombe enceinte la première fois. Réponse de sa part "Non, pas possible, l'hymen protège"....je dois en penser quoi? Elle a 15 ans et n'est pas stupide vu ses notes seulement j'ai juste l'impression que définitivement il y a un léger soucis. Car dans mon élan, j'ai tout de même interroger ses amis et là de la part des filles comme des mecs j'ai eu le même genre de réponse.
Alors, je suis rester bouche bée à me dire "merde".
Je ne sais pas si c'est parce qu'ils n'écoutent pas mais l'information ne semble pas forcément limpide pour les ados en question.

Anne-Laure : huhuhu, si l'envie te tente, je veux absolument voir ce dessin !! xDD

Surtout que la position est assez techniques à prendre et à garder, donc le dessin peut vraiment être "intéressant" et "amusant" !!

Islael, je suis absolument d'accord, je le disais dans un post un peu plus haut d'ailleurs, qu'un test dans un collège avait été fait. Il avait été demandé aux filles si l'on pouvait tomber enceinte lors du premier rapport, plus de 45% je crois, avaient dit que non, c'était impossible. Donc ça ne m'étonne pas que ta cousine pense la même chose.

Sincèrement, le sexe est moins tabou qu'avant, mais je ne pense pas que les jeunes soient suffisamment ou assez bien renseignés, encore une fois.

Le problème réside très souvent dans l'éducation, comme les ados peuvent trouver des renseignements partout, de nombreux parents ne prennent pas la peine de bien les informer. Et c'est vraiment ça le drame !

Citation :

Dans ma famille, c'est un sujet dont on ne doit pas parler, c'est considéré comme quelque chose de sale, d'interdit, donc pour moi, "faire l'amour" et "ne plus être vierge", c'est mal.

Siobhane : Je comprends ta détresse, mais il faut que tu te rende compte que ta non éducation sexuelle est basée sur le fait d'avoir du plaisir c'est mal. Et que tes parents sont bien gentils de t'inculquer le fait que ce soit interdit mais pour rien que pour faire des enfants... ils l'ont fait... Siobhane n'ait pas peur, la sexualité n'a rien de sale, ce n'est pas dégradant non plus, c'est un plaisir comme un autre, comme manger du chocolat en plus intense.

Je suis vraiment peiné à chaque fois que je vois des parents qui n'expliquent pas la sexualité à leurs enfants, car ils sont les mieux placés pour en parler, en mêlant la prévention, la contraception, le plaisir. C'est évidement pas les copines de l'école, les revues porno ou skyrock qui vont donner une représentation fidèle de ce qu'est vraiment la sexualité.

Et pour revenir au débat, il me semble que c'est bien aussi de là, que peut naître la honte, la différence, le fait de vouloir faire comme les autres quelques chose d'interdit, de mal expliqué et de tomber dans le dictat.

A la maison, mes parents m'ont toujours parler de sexe, ma mère m'a expliqué ce qu'il fallait faire dès que j'ai eu mon premier amoureux, et je prenais la pilule pour raisons médicales depuis mes 11 ans, je les entendais faire l'amour et elle m'en a toujours parlé comme quelque chose d'absolument normal et qui donnait du plaisir et aussi des préliminaires et que je pouvais découvrir mon corps seule. Parceque bon, c'est pas pour être crue mais connaître son corps aide beaucoup

Un petit aparté pour dire que ça me fait un peu sourire cette importance qu'on attache à la seule unique première fois...parce qu'on final ça ne donne souvent pas une image complète et précise de ce qui est/sera la sexualité de la personne concernée plus tard. Quelque fois c'est même l'inverse. Le fait de "l'avoir fait" n'y change rien au final, ça donne un aperçu, c'est un début, un démarrage, mais j'ai envie de dire : la deuxième, troisième, 15eme, 40eme fois sont toute aussi importantes, sinon plus! Et ça, on en parle pas assez, je trouve, comme si tout était accompli à la perte de virginité, hop - on coche un case sur une fiche de suivi, et ça roule tout seul, on sait tout du sexe, on est adultes et sexuellement matures... nonmais.

Après le sentiment de honte, c'est probablement plus parce qu'on associe le "je suis vièrge" à "je n'arrive pas à pécho" et donc à "je suis nul/pas attirant/je sais pas faire" ou pire encore "je ne suis pas normal". Ça - je peux le comprendre, mais perso je dirais aussi que la vie privée n'est pas une compétition, elle justement "privée" donc chacun fait comme il le sent, on est également libres de ne pas en parler devant tout le monde si l'on ne veut pas être jugés.