cool ^^
allez on change d'endroit...
j'ai choisi des poèmes qui résument bien mes deux vampires.
Dans la nuit, tous les chats sont gris...
Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon coeur plaintif es entré ;
Toi qui, fort comme un troupeau
De démons, vins, fou et paré,
De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine ;
- Infâme à qui je suis liée
Comme le forçat à la chaîne,
Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
- Maudit, maudit sois-tu !
J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.
Hélas ! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit :
" Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
A ton esclavage maudit,
Imbécile ! - de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire ! "
Charles BAUDELAIRE
1821 - 1867
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Amant du clair de lune
(Auteur : Windia) de Pact of Blood
Dans le voile sombre de la douce nuit
Etait tombé l’ombre d’une amère vie
Dans la lueur ivoire du clair de lune obscur
Je te vis dans le noir, pâle aux traits si purs.
Mon cœur pour toi battait, mes joues rougissant(e)s
Comme une enfant j’étais, guettée par un désir de sang.
Tes lèvres contre mon cou, tes crocs perçants ma chair,
Était pour moi désir de fou, espoir d’une vie d’enfer.
Ta peau douce et pâle, ta bouche rosée
Sans ce bel Hâle, don du soleil pour la foncé…
Tes yeux incandescents, ta peau d’albâtre,
Sont pour les miens, signes à abattre…
Malgré tout pour moi, malgré tes crocs et ton envie,
Tu reste mon énigmatique amant, l’être de ma vie.
Malgré ta vie de noctambule, ton gout du pire,
Je reste ta chère somnambule, toi, mon beau vampire.
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Un coin d’éternité
(Auteur : Pandora)
Sans prévenir l’amour m’a submergée,
J’ai dès lors plongé dans la damnation,
Et j’eus pour lui cette fascination,
Lorsqu’il me donna l’immortalité.
Il me garda un coin d’éternité,
Et mon cœur s’enfuit dans cette passion,
Aphrodite y prit pourtant attention,
Mais rien n’y fit, elle dut prendre pitié.
Je l’ai donc rejoint dans ces lueurs mortes,
Alors je suis passée devant Cerbère,
Et sans crainte j’ai quitté les enfers.
Je pleure sur la beauté de la nuit,
Et vers les ténèbres mon cœur m’emporte.
Avec lui, à l’infini je m’enfuis.