Nombre de messages : 1138 Age : 36 Localisation : Val de Marne Date d'inscription : 29/09/2007
Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Lun 23 Sep 2013 - 7:03
C'est vrai qu'elle a un air très noble sur cette photo *--*
Soelle
Nombre de messages : 1444 Age : 32 Localisation : Toulouse Date d'inscription : 15/06/2010
Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Lun 23 Sep 2013 - 9:34
Elle est divine, superbe, pleine de grace et de fierté ♥
Svea
Nombre de messages : 1311 Age : 45 Localisation : Oise Date d'inscription : 23/10/2010
Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Lun 23 Sep 2013 - 10:49
Vraiment Maxence est superbe! J'aime beaucoup ce que tu en as fait: cet espèce d'air indomptable et hautain (la wig est très belle aussi !!)
melu
Nombre de messages : 2444 Age : 41 Localisation : Annecy Date d'inscription : 14/06/2011
Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Lun 23 Sep 2013 - 19:04
La broche a trop la classe comm ca
Agathe
Nombre de messages : 2384 Age : 31 Date d'inscription : 02/09/2009
Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Dim 29 Sep 2013 - 15:35
Junjun: Merci beaucoup! ^^ Oui le bijoux est une belle découverte je ne le regrette pas. Leïlan: Merci! Oui elle m'étonne souvent cette doll. J'ai souvent des problèmes avec puisque je vais la trouver très moche sous un angle et incroyable sous l'autre .. Faut croire qu'elle a des jours avec et sans ^^" Daiya & Soelle & melu & Kureha: Merci ^^
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L'histoire de Valéry
Attention c'est très très long !
L'histoire de Valéry - Chapitre 1:
.: 1 :.
"Vous êtes arrivé à PARIS - MONTPARNASSE, terminus du TGV, tout les voyageurs sont invités à descendre. L'ensemble du personnel SNCF et de l'alliance raille-team vous souhaite une agréable fin de journée."
Après un long voyage de 4h, Valery pris le temps d'apprécier pleinement la première petite brise qui vint lui caresser le visage. Il fouilla ses poches tout en regardant le train abandonné par la foule qui noircissait les quais. Les gens étaient décidément trop pressés. A peine sortit du train, ils couraient s'engouffrer dans le métro. Valéry sortit un petit bout de papier sur lequel une adresse griffonnée rapidement était inscrite. Il mit d'ailleurs un temps avant de déchiffrer ce qu'il avait lui-même écrit. Cette courte inscription à l'écriture bâclée lui rappela soudain la raison de son brusque départ. A Brest, tout était aller très vite. Il se revoyait rentrer chez lui et s’empresser sur son ordinateur afin de trouver le premier train qui quitterait la gare. Ce dernier était à destination de Paris, et partait dans 40min. Il eu juste le temps de trouver un endroit où il pourrait passer la nuit, du moins c'est ce qu'il espérait. "Rue Mouffetard - Bus 91 - Gobelins." Au bout de quelques minutes les quais redevenaient praticables. Les derniers voyageurs sortaient du TGV et il était maintenant possible d'avancer vers le centre de la gare sans risquer d'être bousculé. La signalétique pour les transports en commun n'était pas forcement la plus simple à trouver dans ces grands espaces, mais une fois face à la grande vitre de la gare, Valéry repéra facilement son arrêt de bus. Ce dernier était d'ailleurs pris d'assaut par les voyageurs et leurs encombrantes valises. Le trajet promettait d'être agréable… D'autant plus qu'il y avait bien 10 min d'attente avant l'arrivé du prochain bus. Ce n'est pas en soit excessivement long, mais, ce qui dérangeait Valéry, c'est qu'un autre troupeau de voyageur avait largement le temps d'arriver. La perspective d'un voyage étouffant le fatiguait d'avance. Soupirant, il sortit une cigarette et décida de ce détendre tout en relativisant. Oui après tout, il avait quand même réussi à s'échapper. Il allait enfin pouvoir commencer une nouvelle vie tranquillement dans la capitale.
Mais tout de même. Il y avait quelque chose qui sonnait faux. Comment avait on pu l'autoriser, lui, à sortir ? À être libre de nouveau ? Allait on réellement le laisser tranquille ? Finalement le bus arriva plutôt que prévue, ce qui sortit Valéry de ses pensées. Néant moins, un troupeau de parisien supplémentaire, comme il l’avait prévu, avait aussi débarqué et c'était maintenant une agglomération de passager et de valise qui tentait de prendre le bus d'assaut. Pourquoi les gens sont ils aussi pressé ? Pourquoi ne prennent ils pas le temps de vivre… Se rendent ils compte, d'ailleurs, qu'ils vivent? Valéry, n'ayant pas fini sa cigarette, préféra attendre le bus suivant. Après tout il n'était pas réellement pressé. Rien ne l'attendait, il lui fallait juste trouver un endroit où dormir ce soir. L'air était frais et agréable. La soirée s'annonçait calme et paisible. Le bleu vif du ciel d'été commençait a se paré de nuances verte et a l'opposé, d'un camaïeu de rouge rosé. Si tout pouvait être simple et beau comme ce spectacle que personne ne remarque réellement, caché derrière les toits du 6eme arrondissement. Un autre 91 arriva très peu de temps après. C'est avec une certaine sensation de victoire qu'il monta dans le bus vide. Les parisiens sont vraiment trop pressé….
*
Une fois descendu aux Gobelins, Valéry commença à remonter l'avenue. Le ciel le captivait toujours. Quelques nuages y flottaient. Ils paraissaient dorée et par endroit couvert de laine rosé. Le contraste marqué avec ciel bleu-vert le fascinait. Tellement qu'il lui fallut un petit bout de temps avant de remarquer qu'il se dirigeait vers ce qui semblait être la Place d'Italy… Un énorme rond point encerclé d'un centre commercial, de petits jardins, de la mairie du 13 eme et d'une nuée de voiture. La vision du carrefour giratoire le plongea bien malgré lui dans ses pensées. Des ronds points…. à Brest on pourrait croire qu'il en pleuvait. Il y en a tellement ne serait ce que pour rentré dans la ville. Il rigola doucement en regardant la circulation dense autour de la fontaine centrale. Il lui revint a l'esprit ces déboires amusants vécu avec ces amis, lorsqu'ils rentraient de la plage et tentaient de pénétrer dans la ville. Mais ses joyeux souvenir de sa ville natale s'estompèrent rapidement. Il lui devenait de plus en plus dur de penser à cette agglomération. Ses beaux souvenirs était vite remplacé par un chaos d'images d'horreurs et de souffrances. Il détourna rapidement la tête du rond point et entrepris sa descente de l'avenue. Il se sentait mal. La paranoïa commençait à l'envahir de nouveau, comme à Brest.
Il lui faut fuir. On ne doit pas le retrouver. Jamais plus.
Essayant tant bien que mal de rassembler ses esprits et de se calmer, il sortit de nouveau une cigarette qu'il fuma d'une traite. Ses douces vapeurs atténuèrent ses sombres pensées et apaisèrent son cerveau. Tout de même, il ne s'attarda pas plus longtemps dans le coin. Tout en regardant par terre il avançait vers le croisement du boulevard Saint Marcel. Refusant d'affronter le regard des gens, il se sentait ridicule pour la petite crise intérieur qu'il venait de vivre. Cette histoire allait réellement le rendre fou si il ne trouvait pas quoi faire dans Paris. L'Etat l'avait il suivis jusqu'ici ? Après tout, il est partout…. Il s'arrêta brusquement. Pourquoi diable se prendre la tête avec ces histoires ? Ils leurs avaient promis une totale liberté. De toute façon les autres avaient tous été arrêté sous ses yeux. Il ne risquait plus rien. C'est du moins ce qu'il s'efforça de croire le reste du chemin.
Enfin, il arriva à l'entrée de Mouffetard. une fois passé devant l'église, il commença à remonter la cote avant de s'arrêter quelque mètres plus haut. Il n'avait strictement aucune idée de l'adresse exacte où il devait se rendre. Il savait juste qu'il y avait des chambres d'hôte non loin de cette rue… Il commença par ce renseigner dans une petite boulangerie situé juste en face d'un Jeff de Bruges. Elle était tenue par un jeune couple, apparemment nouveau dans le quartier et ces dernières ignorait l'existence de ces fameuses chambres. Tout fois il lui conseillère d'aller voir le père de l'église. Cela faisait 15 ans qu'il était dans le quartier. Si quelqu'un pouvait le renseigner, ce serait sûrement lui le mieux placé pour, avait annoncé la boulangère en caressant son ventre engrossé. Apres l'avoir remercié pour ses indications, il redescendit rapidement vers l'église. Par chance le père était là. Il conversait devant la maison de dieu avec une personne âgée. Valéry s'approcha doucement pour éviter de les interrompre puis s'arrêta a quelque pas d'eux et attendit pour prendre la parole. Interpellé par le regard fixe du jeune homme, le père fini sa phrase et s'excusa auprès de la vielle dame avant de se tourner vers lui.
- Bonjour mon fils, Puis je vous aider ? - Bonjour mon père, excusez moi de vous déranger, je suis à la recherche d'un endroit pour dormir ce soir. J'ai entendu parler d'une maison d'hôte dans les environs. Savez vous où je pourrais la trouver ?
Le père croisa un bras et s'appuya sur sa main libre et adoptant l'attitude de quelqu'un en train de réfléchir. Il marmonna un petit moment avant de répondre.
-Eh biennn. Il y avait ça avant, mais je n'ai pas souvenir que ça existe toujours. C'était tenue par un vieux couple qui possédait un immeuble un peu plus haut. Mais depuis le décès de son mari, il me semble que la veuve a revendu ses biens et a quitté Paris pour une région plus au soleil. Depuis je n'ai jamais entendu parler de logement de ce genre dans le quartier. - Très bien, je vous merci. Mais dites moi, par hasard, sauriez vous où je pourrais dormir pour pas trop cher ? - Excusez moi de vous interrompre, dit une petite voie qui coupa net le père dans son élan de réponse. Une fois l'attention de Valéry attiré, la vielle dame qui était resté là, s'empressa de reprendre. - Excusez moi de vous couper mon père. Mais Il n'existe plus ces chambres que vous cherchiez jeune homme comme le père Pascal vient de vous le dire. Néant moins, il y a plus haut, une jeune demoiselle qui loue pour de courtes durées de petits studios. Il me semble que son entreprise ne marche pas extrêmement bien. Peut être pourriez vous négocier des prix convenables avec elle ? - Ah oui! En effet je pensais qu'elle avait fermé. C'est un très bonne idée, vous devriez allé voir mon fils. Il me semble que c'est au niveau du cinéma de l'épée de Bois. A coté d'une arche où peuvent passer les voitures. - Oui oui tout fait, c'est bien là. A coté du n°100. C'est une grande porte verte. - Merci beaucoup ça m'aide réellement ! J'y vais de suite. Bonne soirée mon père, madame. - Bonne soirée jeune homme et bonne chance.
Ravis de cette entretien, Valéry remonta rapidement la rue jusqu'au croisement de l'épée de bois. Il lui fallut à peine 5 min pour trouver la fameuse porte. Elle était grande, à 2 battants et peinte en verte foncé. Ce n'est pas une porte très décoré comme peuvent l'être certaines sur les beaux immeubles parisien. Elle était simple et sans prétention. Le digicode situé a coté ne fonctionnait pas, ce qui lui facilita la tache pour entré dans la petite cour de l'immeuble. Certains bâtiments de Paris, en particulier les anciens et petits immeuble, présentent une charmante petite cour pavé remplis d'arbuste et de fleurs en pot. Celui ci ne dérogeait pas à la règle. Sa petit cour émanait les odeurs des feuilles et des fleurs après une journée entière passé au soleil. L'environnement était agréable et propice à la détente. Valéry se sentit tout de suite bien dans cette petite enceinte. Il y avait dans un coin, une petite table en métal de jardin entouré de chaises en bois. Un couvert de deux personnes était dressé dessus. Perdu dans la contemplation de l'environnement il n'entendit pas de suite que quelqu'un s'adressait a lui. C'est pour cette raison d'ailleurs qu'il sursauta violemment en découvrant une jeune fille derrière lui. Elle était plus petite que lui, les cheveux blond coupé court, et un grand saladier de pâte dans les mains. Elle devait tout juste dépasser la vingtaine.
- Excuse moi, vous chercher quelque chose ? - Bonsoir! Désolé, on m'a parlé de cette endroit pour des locations de studios.
Instantanément le regard de la jeune fille s'illumina. Ses yeux bleus pétillaient comme ci elle venait d'apprendre la nouvelle de sa vie, tandis qu'un grand sourire s'étalait sur son visage. Son attitude fit presque peur à Valéry. Il était sans aucun doute en face de la fille de la propriétaire. Au vue des dires du père et de la vielle femme vis a vis de la rentabilité des logements, l'expression de la gamine étaient peut être plus que normale. - Attendez je vais me débarrasser de ça. Elle posa ses pâtes sur la table avant de crier haut et fort "C'est prêt!" et de se retourner vers Valéry. Il fut surpris par le changement instantanée de comportement de son interlocuteur qui affichait maintenant l'aire très sérieux des gens du business. - Alors, en quoi puis je vous aider ? Vous désirez louer combien de temps? - Si cela ne vous dérange pas j'aimerais en parler directement avec le propriétaire des lieux. A peine Valéry avait il fini sa phrase qu'un éclat de rire se fit entendre derrière lui. Cette fois ci il se retrouvait face a un gars un peu plus grand que lui. Des yeux bleu turquoise et des cheveux ébouriffés rouge. Il dégageait beaucoup de sympathie à première vue. Il ressemble a ses gens que l'on croise et avec qui on se lit d'amitié très facilement et rapidement. A coté de lui la gamine semblait littéralement tirer la gueule. Comme si elle venait d'être blessé moralement parlant. Elle retourna a sa gamelle de pâte et commença a servir les assiettes. Valéry avait un peu de mal a comprendre tout ce qui se passait. Une fois qu'il eu fini de rire, le jeune se tourna vers la fille et lui adressa la parole sur un tons moqueur.
- Alors ma petite ? Il est ou ton papa ? - Oh la ferme Antoine! Il rigola de plus belle avant de s'adresser cette fois ci à Valéry. - Excuse moi, ça ne te gêne pas que je te tutoie ? - Non non du tout. - Tant mieux! Ah navré pour ce fou rire. Mais figure toi que c'est elle la proprio et que je lui ai fait exactement le même coup quand j'ai débarqué. - Ah excusez moi. J'ignorais qu'il existait des propriétaires aussi jeunes. Vous êtes? - Je m'appelle Agathe et effectivement je suis la "jeune" propriétaire de cette immeuble, enfin a peu près. Et vous, Vous êtes ? - Valéry, on peux se tutoyer aussi ? - Ouaip si tu veux. Bon dis moi, tu voulais quoi ? - Je cherche un endroit où me loger le temps que je trouve un appartement et un travail à Paris... - T'as rien du tout ? Pas de taff ni de barque ? T'as été jeté par tes parents? s'exclaffa Antoine. - Non, Je viens de Bretagne, je suis arrivé aujourd'hui il y a tout juste 1h.
En se retournant vers Agathe pour lui demander des renseignements, il fut de plus belle surpris par sa nouvelle attitude. Les yeux brillants par cette nouvelle. Une fois de plus… - Où ça de Bretagne ? S'enquit elle de demander. - Finistère. Au niveau de Brest - Han c'est pas vrai! Sérieusement ? Je connais super bien le coin ! Je passe souvent des été à Plougonvelin. - Ah oui, en effet je vois très bien où c'est . - Ah le hasard est tellement bien fait. Dire qu'aujourd'hui j'allais me décider a abandonner mon immeuble, et Antoine qui débarque pour une location et maintenant un breton! - Hum, justement je ne suis pas encore sûr de pouvoir rester. J'aimerai d'abord savoir combien ça me coûtera par nuit ? - Je prend pour 20€ la nuit. Tu as une salle de bain, un lit et des draps. - Et si je reste plus ? Par exemple un mois ? ça me fera 600€ ? - Ouaip, du 600 en plein coeur de Paris, et sans charges. La classe non ? - Méfie toi, sortit Antoine. T'as pas vue les chambres… - Mais elles sont très bien! Juste … a repeindre. - Et a meublé ouais ! Et vérifier l'électricité aussi, c'est une ruine ton immeuble ! - Ba pourquoi tu reste si t'es pas content? En plus je te l'ai dit, tu peux l'aménager comme tu en as envie.
Fatigué par la journée, Valéry les interrompis rapidement dans leur conversation. Il ne songeait qu'a une chose : dormir. Se reposer pleinement. - Excuse moi, je te prend une chambre, tu peux m'en montrer une ?
*
- Voilà c'est ici, t'es juste à coté d'Antoine du coup et t'as une vue sur la court par là. Là il y a un placard avec des draps et des serviettes. Et, attend je vais allumé… Pendant qu'Agathe cherchait la lumière de la salle de bain, il laissa errer son regard dans la pièce. En effet ce n'était pas le grand luxe mais la chambre était plus grande que ce qu'il imaginait. La porte d'entré donnait directement sur un petit placard encastré dans le mur à gauche et la porte de la salle de bain à sa droite. En avançant de quelques pas on arrivait réellement dans la chambre. Un renfoncement à coté de la salle de bain logeait un tatami couvert d'un matelas double. Deux fenêtres placer cote à cote sur le plus grand mur éclairait convenablement la pièce. - Voilà j'ai trouvé, et donc, dans la salle de bain tu as une douche, des toilettes et un placard-lavabo. Si tu as besoin de laver ton linge, il y a une pièce en bas avec une machine que je laisse a disposition de tout les locataires. - Nous sommes nombreux ? - Ah non non. Pour tout te dire, hier j'étais encore la seule ici. Maintenant, il y a toi et Antoine en plus. Bon je te dérange pas plus Valéry, t'as vraiment l'aire fatigué. On reparle demain de tout ce qui est document et autre. Je te fais confiance, ne t'en vas pas pendant la nuit! Tu ne veux pas manger sinon rapidement ? On a des pâtes en bas comme tu as pu le voir. - Ça ira merci. Je vais me reposer tranquillement pour ce soir. Je peux aménager la pièce c'est ça ? Et la repeindre.. ? - Oui oui bien sur, désolé c'est vrai que la peinture blanche a cloqué par-ci par-là et qu'il n'y a pas de meubles non plus. Donc c'est ton chez toi. N'hésite pas a en faire ce que tu veux ! - Okay, bon, et bien… Merci beaucoup pour la pièce. Bonne soirée - Si t'as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas! Bonne soirée
Agathe pris soin de refermer doucement la porte en partant. Seul de nouveau, Valéry commença a s'installer. Il sortit de son sac de voyage le peut d'affaire qu'il avait. Trois chemises, 3 tee-shirt, 4 pantalons, des sous-vêtements et quelques objets indispensable qu'il rangea soigneusement dans le placard murale. Il sortit ensuit les draps qu'il mis sur son matelas avant de s'abandonner sur le lit. allongé sur le ventre, son corps ne répondait plus. Il sentait une énergie reposante envahir ses muscles. Une sensation agréable qu'il risquait de couper s'il bougeait. Seul ses sens était encore pleinement en éveille. Il observait les petites poussières voler dans les rayons de soleil en entendant Agathe et Antoine rire dans la cour et discuter de tout et de rien. Finalement rongé par la fatigue et l'épuisement, il s'endormit très vite.
*
- Docteur ? Nous avons trouvé un nouveau sujet pour l'expérience. - Ce jeune homme ? Comment est il mort ? - Il était dans la fusillade qui a eu lieu il y a peut. Il est mort d'une balle dans la gorge. Son corps est intact. Et je pense qu'avec une bonne opération, la cicatrice devrait disparaître. - Très bien Anne, je vous laisse vous charger de ça. Au fait, de quel camps était il? - Eh bien il me semble qu'il ne faisait ni partit du gang, ni de celui de la police. Il était plutôt du genre " Au mauvais endroit, au mauvais moments! ". Gloussement de jeune fille. - Très bien, ça aurait été un policier il aurait fallut s'en débarrasser. Bon, apportez moi le petit coffre qui est là-bas s'il vous plaît. - Tout de suite Docteur ! - J'aimerais vérifier que ce … ? Comment s'appelle t il ? - Aucune idée docteur. Il n'avait pas de papier sur lui. Enfin, si il y avait une gourmette au poignet. Je suppose qu'il s'appelait Valérien. - Très bien, vous ferez l'étiquette a ce nom. Passez moi la pierre maintenant, s'il vous plaît. Doucement! Doucement… Merci. Je vais la placer prés de son coeur et… - Oh Regardez!! Docteur ! ça marche ! Il a ouvert les yeux ! Cette fois ci ça marche !
*
Suffoquant. En nage. Valéry se redressa d'un coup. La pièce blanche dans laquelle il se trouvait le mis excessivement mal à l'aise … Jusqu'à ce qu'il repère les 2 fenêtres, le tatami, et la douce lumière de la lune. Il s'assit tranquillement. Commença a calmer sa respiration… et remarqua enfin qu'il ne s'était même pas changé. Il attrapa son paquet de cigarette dans sa poche. Ce dernier était complètement écrasé. Il poussa un juron en découvrant l'état de ses clopes. Forte heureusement, il y en avait une qui avait survécu a son sommeil mouvementé. Il l'alluma. L'apprécia cette fois ci et laissa la drogue douce l'envahir petit a petit. Puis après une longue taff, il cacha son visage dans ces mains. Rien, pas même la cigarette pouvait réellement le calmé. Ses mains tremblaient encore. Sa gorge le faisait souffrir atrocement, juste au niveau de sa cicatrice. Il commença a se lever, entrepris de ce rincer le visage et de boire un peu. Il fut couper net dans son élan quand il entendit frapper à la porte. Instantanément son pou s'accéléra. Son sang se mit à battre dans ses tapants avec une force phénoménale, tellement qu'il commença à lui donné des vertiges. Un frisson se déversa du haut de sa tête et glissa le long de ces épaules donnant l'impression d'une douche glacé. Il était accroupie, malgré tout les traumatismes corporels qu'il subissait, il était figé comme une statue. On frappa de nouveau. Cette fois ci sa respiration se fit plus forte et la paranoïa recommença à l'envahir. Ils étaient là. C'est sur. Ils étaient là! - Valéry ? Il garda le silence. Chaque minutes semblait être des heures. Ses muscles contractés étaient près à libérer toute leur puissance à l'instant T, pour bondir ou courir si il le fallait. Il regardait partout espérant trouver une échappatoire. Un moyen de s'enfuir. Quand son regard se bloqua sur les fenêtres, il entendit : - Hey Valoch! Réponds, ça va ? Je t'ai entendu gueuler. C'est Antoine. T'as un soucis? T'es en train de me faire flipper là! Antoine. Bien sur, qui d'autres ça aurait pu être a part Antoine où la proprio. il se laissa retomber sur le lit et répondit difficilement entres plusieurs respirations : - ça … Ça va . Excuse moi, je viens … de ... de faire un cauchemar. - Putain c'est hard ! Tu m'as fait tellement flipper en gueulant! Bon je retourne me coucher. Bonne nuit. Valéry entendit les pas s'éloigner derrière le couloir, puis une porte se fermer. La peur l'aillant totalement paralysé, il décida, ou plutôt était contraint à ne pas bouger pour le moment. Il était de nouveau allongé, les bras écartés, les jambes repliés. Le silence était brisé par sa respiration forte. Ses longs cheveux noir, trempés de sueur retombait sur son visage et sur le matelas. Quelques minutes passèrent avant qu'il ne se calme, et l'épuisement de la scène qu'il venait de vivre le replongea dans un sommeil cauchemardesque.
*
Doucement ses yeux s'entre-ouvrirent. La forte lumière du soleil passant au travers des fenêtres, le contraignit à prendre plus de temps avant de les ouvrir complètement. La chaleur des rayons tombant sur son visage le réconforta de sa mauvaise nuit passé. Il se redressa en se frottant les yeux avant de constater, une fois de plus, qu'il était toujours habillé. Il ôta ses vêtements encore trempé de son épisode traumatisant de la nuit, avant de se lever pour de bon et se faufiler dans la douche. A sa grande et mauvaise surprise, l'eau était froide. Au moins, cette douche eu la vertu de le réveiller pleinement. Une fois sortit, il se revêtit d'un tee-shirt gris et d'un jean bleu vert. Coiffa rapidement ses cheveux avant de juger d'ailleurs qu'il serait bon d'aller les couper. Il les préférait mis long avec quelques centimètre en moins. Dans son reflet, Valéry fut étonner de voir a quel point, malgré la faible lumière de l'ampoule, le bleu profond de ses yeux ressortaient. Un bleu royale. Il quitta sa chambre après avoir enfilé ses bottes en jugeant qu'il serait bon d'investir dans des chaussures plus agréable pour l'été, et descendit les 2 étages tranquillement. La température extérieur était idéal, tandis que le ciel dégagé promettait une belle journée. Agathe arrivait avec un plateau bien remplis. L'odeur du pain frais le mis vite en appétit. - Salut toi ! Alors, bien dormis ? D'ailleurs qui a crié cette nuit, toi où Antoine ? - Navré, c'est moi. J'ai parfois le sommeil très … mouvementé. - Ah pas de mal, quoi que je me suis quand même demandé ce qui se passait. J'ai faillis monter voir, mais j'ai entendu Antoine du coup, bouger. Enfin bref, Tu veux déjeuner ? - Oui merci, c'est bien tentant ! - Tu m'étonnes, en plus toi qui n'a rien mangé la nuit dernière, tu dois être affamé. Je t'en pries, sers toi. Je vais te chercher un bol. Il faut aussi qu'on parle du contrat de location après si possible. - Pas de problèmes'
Tandis qu'Agathe remontait les 3 marches accédant au petit hall de l'immeuble, Antoine descendait dans la cour. Il avait la dégaine de quelqu'un sortant du lit. Les cheveux en pétard, les yeux mis clos, le tee-shirt mal cintré, un pantalon de jogging et les pieds nus. Une fois dehors il pris une grande bouffé d'aire avant de s'installer a son tour à la petit table.
- Yo … On a le droit de déjeuner ? dit il avec un grand sourire et ses yeux toujours quasi fermé. - Il semblerait. Désolé pour cette nuit. Je ne me suis pas rendu compte avoir crié. - Ouais ouais, t'inquiètes va. C'est pas grave! C'était pas vraiment un crie, mais... Enfin bon, peu importe! Alors qu'est ce qui t'amène ici au fait ? Ras le bol du mauvais temps ? - Paris n'est pas réputé pour être un endroit où le soleil brille tout le temps. Même si pour le moment, on a de la chance. " Je confirme ! " Sortit une voie plus loin. Une fois proche de la table, Agathe repris : - Tu déjeune aussi Antoine? Je t'ai pris un bol en te voyant arrivé. - Avec plaisir Mamzelle' - Tenez. Servez vous, vous buvez quoi ? J'ai du thé … du lait et du chocolat… A cette annonce Antoine fit de suite la moue en lâchant un " Donc pour le café faut voir ailleurs?" - J'aime pas ça désolé, déjà j'ai la sympathie de partager tu devrais être content ! Ingrat va! - ingrat, de suite! Bon ba ça sera un chocolat alors. - Je prendrais un thé s'il te plaît. Au fait vous auriez un plan pour un petit job ? - Hum… tu cherche dans quelle branches? - J'ai fait pas mal de service dans des bars à Brest. - Ah mec! J'ai peut être un plan! Un pote est en train d'ouvrir un bar plus bas, vers saint Michel. Si tu veux je peux lui en parler ? - Ce serait super! Merci. - Pas de soucis, il recrute actuellement donc c'est parfait. Je l'appel tout à l'heure et je te tiens au courant. Ils parlèrent ensuite des bars de paris. Des ambiances différentes qu'ils pouvaient avoir tout en mangeant. La baguette de pain fraîche, beurré et couvert d'une confiture maison, dégusté au soleil dans un petit espace verdoyant n'avait aucun égale en ce bas monde et semblait irréel quand ils songèrent que ce petit plaisir matinal se déroulait en plein cœur de Paris. Après avoir fini leur petit déjeuné, Valéry régla avec Agathe ses contrats de logement. L'endroit était vraiment paisible, malgré tout il n'était pas sûr de pouvoir s'attarder trop longtemps dans les environs. Ils conclurent sur un contrat d'un mois pour le moment. Une fois de retour dans sa chambre, Valéry se reconcentra sur l'événement de la nuit dernière. Il se rappelait parfaitement son cauchemar. Chaque détails, l'ambiance générale de la scène, ses protagonistes… De longs cheveux ambrés, des yeux émeraudes, des lèvres rosées cachant un sourire espiègle.
Anne. C'était Anne. Sans aucun doute, un souvenir. Le plus terrible, le commencement.
Enjoy !
Soelle
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Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Dim 29 Sep 2013 - 18:30
C'est super que tu es repris l'histoire de Valéry ! Je savais qu'il avait un topic dédié mais le voyant un peu à l'abandon, je n'avais jamais pris le temps de le parcourir (shame on me x) ) Mais au final c'est pour mieux découvrir aujourd'hui et ça mets déjà en appétit (la faute de la baguette tartiné de la faim, ça...). Comme je suis à Paris aussi, c'est assez amusant de connaitre les endroits dont tu parles (pensée émue pour Montparnasse, on a tous déjà souffert dans cette pute de gare... *sbaf*) !
Bref, ça fait plaisir de pouvoir connaitre l'histoire de Val et des persos qui interviennent autour de lui aussi .o/ Vivement la suite
Moino
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Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Dim 29 Sep 2013 - 19:38
Ouais tu emmènes les deuuuux au ldoll *note sauter sur indobabe*
Max est royal avec la broche ... comme toujours
Et j'ai dévoré l'histoire de valoche (découverte aussi). J'adore, même si les nuits de ce pauvre jeune homme son mouvementées et annonce un passé pas des plus joyeux :s hâte d'en lire plus!
Tsuruki
Nombre de messages : 1416 Age : 35 Localisation : Brest Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Dim 29 Sep 2013 - 23:48
& moi connaitre bien Paris & bien Brest, j'aime te lire, j'aime lire "Valery" :3 Sinon, le mode groupiasse rajoute un : Ahaha toujours aussi beau ♥
Coriolis
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Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Mar 1 Oct 2013 - 11:36
Je n'ai pas réussi à lire l'histoire, je suis restée scotchée sur la photo, meroooow
(je ferais mieux la prochaine fois ^^)
Agathe
Nombre de messages : 2384 Age : 31 Date d'inscription : 02/09/2009
Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Mar 1 Oct 2013 - 13:48
Soelle: Merci beaucoup! Je suis contente que ça te plaise ! Ahaha oui la tartine j'ai pas pu m'empecher de la mettre . J'espere que la suite te plaira aussi ! ^^ Moino: Au final j'en ai même 3, puisque Jared vient aussi huhuhu ! Merci pour Max' et merci beaucoup pour l'histoire ! Black Diamond: fufufu, j'aime bien que les gens se repére dans l'histoire géographiquement ! Merciii ! Coriolis: héhé, t'en fais pas je l'ai pas mis pour que vous soyez zobligé de le lire hein :3 ! Meurci pour lui
Aki
Nombre de messages : 953 Age : 38 Localisation : Brest-même Genre : Minéral Date d'inscription : 06/09/2008
Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Mar 1 Oct 2013 - 16:16
Je plussoie Black Diamond, c'est marrant de retrouver des lieux connus. C'est dommage qu'il soit parti à Paris, le beau gosse, j'ai pas eu la chance de le croiser en bars...
celynette
Nombre de messages : 19273 Localisation : en orbite dans le Turtle... Date d'inscription : 10/11/2008
Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Mar 1 Oct 2013 - 19:09
moi pareil j'ai pas pu lire. je suis restée hypnotisée par la photo qui était bien plus belle a regarder que ce long pavé à lire^^ trop sorry ^^
Junjun
Nombre de messages : 6771 Age : 32 Localisation : Toulouse/Albi Date d'inscription : 13/12/2009
Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Jeu 3 Oct 2013 - 13:24
Je suis super contente que t'ai repris l'histoire de Valoche j'ai adoré la lire et voir sa bouille >w<. J'ai toujours aimé son univers alors j'espère que tu vas continuer ^w^.
Agathe
Nombre de messages : 2384 Age : 31 Date d'inscription : 02/09/2009
Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Jeu 10 Oct 2013 - 8:55
Aki: XD merci ! Celynette: Ahaha pas de soucis x) ! Merci aussi ! Junjun: Merci! Oui je la continuerais, je finirais bien enfin pas vous la donner complète tout de même !
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Ldoll 4
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Vivement l'année prochaine ! Enjoy !
Elfe
Nombre de messages : 474 Localisation : 81 Date d'inscription : 14/02/2005
Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp ! Jeu 10 Oct 2013 - 12:57
pfou c'est beaux tout ca!!!
une poupée splendide, un sculptage de fou qui promet et le maquillage pour le concours Ldoll vraiment très fin, avec ces petites fleurs délicates!
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Sujet: Re: { Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp !
{ Sld Morse } B L A N K - Valéry p.63 - A VERROUILLER svp !