J'ai réussi à chaparder quelques heures tranquilles avec un minimum de lumière (vraiment minimum -_-) ces deux derniers jours, donc voici le nouvel épisode, et le premier de 2015 !
Where is my mind ?S. : - Lari, tu me fais mal !
L. : - Désolé...
S. : - Je voulais juste que tu sois plus à l'aise, tu t'es endormi n'importe comment. Ça faisait deux jours que tu étais cloitré dans ton labo. Qu'est-ce que tu y fais ? Jasper semble sortir de nulle part pour m' empêcher d'y entrer à chaque fois que je m'en approche.
L. : - J'avais besoin de réfléchir.
S. : - Tes mains sont glacées, ton front couvert de sueur. Est-ce que tu fais une rechute ? Ne me mens pas !
L. :- Ça n'est pas ça, je te promets. Ne t'inquiète pas...
J. : - Coal a besoin de vous. Il va falloir quelque chose de plus fort contre la douleur.
S. : - Jasper... que s'est-il passé ? Qui est-il allé voir ? Est-ce que... est-ce qu'il est en danger ?
J. : - Je suis là pour éviter ça. Et vous devriez lui demander directement. S'il ne souhaite pas répondre, c'est qu'il n'y a rien à dire.
- Ou rien que je doive savoir.
***S. : - Je m'ennuie !
F. : - Va t'occuper dans ta chambre. Il n'y a pas des insectes à qui tu veux arracher les ailes, ou des chatons à noyer ?
S. : - Je n'aime pas quand tu me parles méchamment...
F. : - Alors ne m'oblige pas à le faire. Parfois, je me demande si nous n'avons pas été mariés dans une vie antérieure...
S. : - Non, j'étais sûrement déjà avec Coal dans une autre vie. Et lui au moins, il savait s'occuper de moi !
F. : - Si tu continues à me rebattre les oreilles avec lui, je vais m'occuper de toi, et tu auras une bonne raison de regretter qu'il soit parti. A cause de toi, d'ailleurs. Je ne suis pas stupide, Septaria. Larimar ne t'est pas tombé dessus par hasard, et sans tes manigances, Andésine serait toujours avec nous, et Coal aussi.
S. : - C'est toi qui m'a appris à être comme ça. Je n'ai pas demandé à naître.
F. : - Moi non plus, je n'ai pas demandé à ce que tu naisses, mais autant faire contre mauvaise fortune bon coeur, ma chérie...
F. : - Cette gamine me tuera...
S. : - Littéralement, si tu n'es pas prudent. En tout cas, elle essaiera.
S. : - Je peux me charger d'elle, si elle devient trop encombrante.
F. : - Non, laisse. Ça doit être l'adolescence, ou quelque chose comme ça. Mais elle fait effectivement partie du problème pour lequel je t'ai appelé. Je vais avoir besoin de quelqu'un pour veiller sur elle, et le personnel de confiance se fait rare, de nos jours.
S. : - Tu te fiches de moi ? Tu ne m'as quand même pas convoqué pour jouer la nounou ?
F. : - Tu serais aussi doué que moi, voire moins, c'est dire le désastre... non, il est temps de recruter. Et sans mon fin limier parti hurler à la lune son amour perdu, j'ai besoin de toi. Je suis un peu rouillé sur le terrain.
S. : - C'est ça de s'empâter dans les "joies" de la vie de famille. Et ta bonne conscience, Hornfels ? Il ne va pas s'en mêler ? Mon dos se souvient encore de la dernière fois où tu l'as contrarié. Et il me semble qu'il te doit une raclée pour le gamin qu'il t'avait confié ?
F. : - Qu'il vienne. Je ne suis vraiment pas d'humeur à me pencher complaisamment en avant, cette fois-ci.