Y a t'il des végétariens par ici?

La douleur est un type d'influx nerveux. On peut aussi se poser la question du degré de conscience d'un être vivant avant de le consommer...

Il y a des recherches sur la communication entre plantes... on peut donc se poser la question du degré de perception et de conscience des végétaux...

Je ne suis pas sourde à cet argument. Les plantes ressentent surement des choses, j'en conviens, j'ai même pas besoin de preuve.

La question n'est pas la selon moi. La chaine alimentaire... c'est la base. Tous les êtres civants ont besoin de se nourrir. Les lions mangent des gazelles, c'est pas joli à voir, mais c'est la nature.

Le problème c'est que l'homme surexploite l'environnement et détruit petit à petit tous les cycles qui font que cela fonctionne.
Les fonds marins sont ravagés, la mer se vide de ses poissons des tonnes et des tonnes de poissons, requins sont massacrés pour récolter quelques espèces carnivores saturées de métaux lourds, les terres sont polluées de façon extrème, l'eau gaspillée, l'atmosphère saturée de gaz à effet de serre tout ca pour élever des vaches...

Mais tout va bien, continuons en croisant les doigts pour que le choc dans le mur nous achèvent sur le coup. (mais à mon avis la mort ca être lente et douloureuse, faut pas se faire d'illusions)

// Désolée, c'est le coup de gueule du soir

Je suis sensible à l'argument du végétarisme pour réduire notre impact sur l'environnement...

Globalement il y a une augmentation de la consommation de viande dans les pays en voie de développement et on peut se poser des questions à ce sujet là.

J'ai récemment vu une conférence d'Allan Savory sur youtube qui pronent l'élevage de très grands troupeaux d'herbivores pour lutter contre la désertification, avec à priori de bons résultats...

L'idéal serait d'arriver à un système durable, mais c'est clair qu'on en est loin.

De grands troupeaux pour lutter contre la désertification ? ê_e
J'avais entendu que les troupeaux de vaches étaient justement une cause de désertification... Ce qui semble logique vu que ca bouffe tout sur son passage.

Quand à savoir où est la vérité. :/

Liiva : je suis tout à fait d'accord avec ton point de vue, ne pas manger de viande ce n'est pas pour moi que défendre la cause du bien être/respect animal mais aussi se soucier du problème de la surconsommation. Il n'y a qu'à voir la pollution engendrée par l'élevage de vaches, de cochons...A la base, je ne suis pas totalement contre le fait de manger de la viande, c'est comme tu le dis la chaine alimentaire (pour ce qui est de 'la viande n'est pas faites pour nous', je pense que oui et non...vu la forme de nos dents et notre système digestif, je pense que nous sommes plus fait pour une alimentation végétarienne ET omnivore quand on ne trouve pas nos apports en suffisance - par exemple du temps des hommes des cavernes, en plein hiver c'était plus facile de trouver de la viande que des fruits, c'est logique x)). Je dirais plutôt qu'on peut faire autrement que de manger de la viande, et qu'on devrait même quand le fait d'en consommer présente tellement de désavantages (pollution, terrains qui pourraient servir à produire beaucoup plus de végétaux qui pourraient nourrir plus de monde, etc), ou en tout cas dans des proportions plus raisonnables.

Pour la douleur par contre, je me permet de te citer : "Ca serait plus acceptable de manger des animaux si on les anesthésiaient avant de les tuer ?"
Pour moi, clairement oui! Je préfère de loin s'il faut choisir un animal tué rapidement et 'proprement' (même si là encore, la limite des uns n'est pas celle des autres sur la méthode) qu'un homard cuit vivant par exemple.
Pour les insectes je pense qu'il n'est pas certain qu'ils ne souffrent pas, ils n'ont pas de système nerveux mais ils subissent peut-être un stress, ils comprennent ce qui leur arrive/perception du danger? (vu qu'ils réagissent pour échapper à leurs prédateurs?).

On n'a pas besoin de tuer pour vivre.
et personne n'a envie de mourir...tous les êtres se battent jusqu'à la fin pour vivre.

Quelqu'un achète-t'il du cuir ou de la peau de bête pour décorer des poupées ici ?

Pour les courageux vous regarderez, pour les autres vous partagerez, pour ceux qui achètent du cuir ... vous arrêterez après avoir vu ceci (enfin j'espère) :

Dernière vidéo de PETA avec Joaquim Phoenix, nous informent :



S'il vous plait ! Merci !

80% cuir vendu en france est d'origine chinoise.

Les élevages europeens ne valent guère mieux.
http://www.fourrure-torture.com/presentation.html#

Pour la viande c'est pareil....manger des animaux de nos jours est soit absolument nécessaire et on vit sur les glaces, où bien un endroit ou presque rien ne pousse et on a besoin de supplément animal, ou soit complètement inutile car on trouve des fruits et des legumes (et des cereales) à foison.... Rien je justifie alors le massacre d'animaux sensibles….
Reste l'idée de plaisir (ou de culture) me direz-vous? mais il n'est fait que d'habitudes...les habitudes ça se change, j'en sais quelque chose, j'ai "arrêté" de consommer de la chair, du lait, du beurre, du fromage.

Aujourd'hui mes nouvelles habitudes font que je ne supporte même plus l'odeur de ce qui a été autrefois pour moi des "aliments".

J'espère que notre évolution spirituelle si elle a le temps d'être avant le grand saut nous conduira vers une intelligence du coeur, une éthique de la compassion comme dit le dalai-lama, une reconnaissance tous les autres comme nos égaux en droit et non pas de continuer à obéir aux lois des marchés (qu'on nous fait croire comme indispensables : alors la terre n'est pas infinie, la croissance ne peut pas l'être non plus) ... par ignorance et/ou par lâcheté.
A mon avis on sait tant de choses aujourd'hui qu'on a plus besoin de se poser la question de savoir si oui ou non les animaux souffrent, si nous avons le choix de les sacrifier ou non, ou si nous avons besoin de le faire pour vivre.

La question ne date pas d'hier !
Preuve que la réflexion sur l'observation suffit à tirer des conclusions, sans toute cette monstrueuse "affaire" qu'est la "recherche" :

- « Quel crime d’engloutir des entrailles dans ses entrailles, d’engraisser avidement son corps d’un autre corps, et de vivre de la mort d’un être vivant comme nous ! »  Pythagore (-400)
- « Juste pour le plaisir de quelques pauvres bouchées de chair, nous privons une âme du soleil et de la lumière, et de la vie et du temps qui lui revenaient, et dont elle était née en ce monde pour jouir. » Plutarque (90)
- « Une compassion sans bornes qui nous unit avec tous les êtres vivants, voilà le plus solide, le plus sûr garant de la moralité. » Arthur Schopenhauer (1840)
- « Alors, est-ce qu’on ne pourrait pas, de nation à nation, commencer par tomber d’accord sur l’amour qu’on doit aux bêtes ? Et cela, simplement, au nom de la souffrance, pour tuer la souffrance, l’abominable souffrance dont vit la nature et que l’humanité devrait s’efforcer de réduire le plus possible, d’une lutte continue, la seule lutte à laquelle il serait sage de s’entêter. » Émile Zola (1896)

- « Je me dis souvent que si nous n’avions pas accepté, depuis des générations, de voir étouffer les animaux dans des wagons à bestiaux [...] personne, pas même les soldats chargés de les convoyer, n’aurait supporté les wagons plombés des années 1940-1945. » Marguerite Yourcenar (1980)
- « [L]es hommes font tout ce qu’ils peuvent pour dissimuler ou pour se dissimuler cette cruauté [...], pour organiser à l’échelle mondiale l’oubli ou la méconnaissance de cette violence [envers les animaux] que certains pourraient comparer aux pires génocides. » Jacques Derrida (2001)
- « [F]ace à la souffrance d’un être humain ou d’un animal, il n’y a que deux attitudes possibles : construire un mur froid d’indifférence ou, au contraire, s’ouvrir et se laisser atteindre. »
Yann Arthus-Bertrand (2012)

Aujourd'hui, comme toujours dans nous pouvons choisir de répendre la souffrance par égoisme ou faire du bien autour de soi…
Mais que se passe-t'il ? pendant que nous vivions en toute insouciance on nous a imposé des elevages industriels, de abbattages "rituels" (qui sont en fait pas du tout demandé par le coran en passant) des "structures" de plus en plus monstrueuses, en france, et aujourd'hui avec le "TAFTA" des elevages de plus de 40,000 bêtes entassées sur leur rejets dans d'immenses hangars sans soleil, triées comme des choses et abbatues le plus vite possible.

Il est plus qu'urgent pour moi de dire non à tout cela et donc de supprimer les produits animaux de notre table.
C'est une nécessité pour notre survie à tous.

Les dirigeants des lobbies (phartmaceutiques, agro-alimentaire, industriels) imposent de plus en plus leur lois mortifères, en fait ils se gavent avant la fin des ressources au dépend de toute vie y compris la nôtres. (cf le codex alimentarus)


Le consommateur a le pouvoir, du moins encore un peu, qu'il l'utilise avant qu'il ne soit trop tard !

Pour vous convaincre, je vous conseille la lecture d'infos non diffusées à la télé : http://lesmoutonsenrages.fr/

Ma grand-mère pour m'apprendre la vie (lorsque je mangeais encore de la viande) m'avait confronté à la réalité. A cette époque, le poulet était mon plat favori. Bien entendu, elle m'a forcé à tuer ce que j'allais manger. Certes, cette expérience fut plus que traumatisante et je me demande encore si ce n'est pas aussi cela qui a fait de moi une végétarienne.
Bref, pourquoi je raconte ça ? Et bien pour la simple et bonne raison que chaque personne qui mange de la viande devrait avoir à faire ça. Histoire de se rendre compte. Car, c'est simple d'ouvrir une barquette pour avoir son morceau de bifteck mais ça l'est surement moins d’affronter la réalité.

Amaeta: Ça me rappel ma galère pour trouver des chaussures qui n'étaient pas en cuir.

A propos de poulets... ça me rappelle cette vidéo : https://www.facebook.com/video.php?v=404843576342222 (désolée, je ne sais pas l'intégrer directement).
Ca, ça me donne surtout pas envie d'en manger !
Bon après, je suis une convaincue de la non-viande (j'ai jamais aimé ça), et en plus ça me rend malade (on m'a longtemps forcé à en manger parce qu'il faut bien en manger...).

Je suis d'accord avec toi Islael, ceux qui veulent manger de la viande devrait commencer par l'abattre eux-mêmes. Ils y repenseraient à deux fois avant d'en manger (et elle serait déjà bien meilleure que celle qu'ils trouvent dans leur barquette). Là aussi, ton histoire me fait penser à tout une scène du Grand Chemin où un pauvre gamin citadin se retrouve en vacances à la campagne et se prend d'affection pour un lapin destiné aux assiettes...

Effectivement, c'est bien d'avoir conscience de ce qu'on mange et de la façon dont c'est arrivé dans notre assiette.

Je ne crois pas que d'aller au bout de la philosophie vegan et antispeciste soit la meilleure voie pour l'humanité et l'ensemble des espèces animales domestiques et sauvages... même s'il est clair qu'il y a encore beaucoup à faire pour améliorer le bien-être animal en élevage et au moment de la mise à mort, tout en améliorant l'impact environnemental de cette activité.

Citation :

Je ne crois pas que d'aller au bout de la philosophie vegan et antispeciste soit la meilleure voie pour l'humanité et l'ensemble des espèces animales domestiques et sauvages

Qu'est ce qui peut te permettre d'affirmer cela? Moi je suis convaincue du contraire car
Il est "donné" à l'homme la possibilité de s'élever à toujours plus de conscience.

Islael a écrit:

Ma grand-mère pour m'apprendre la vie (lorsque je mangeais encore de la viande) m'avait confronté à la réalité. A cette époque, le poulet était mon plat favori. Bien entendu, elle m'a forcé à tuer ce que j'allais manger. Certes, cette expérience fut plus que traumatisante et je me demande encore si ce n'est pas aussi cela qui a fait de moi une végétarienne.
Bref, pourquoi je raconte ça ? Et bien pour la simple et bonne raison que chaque personne qui mange de la viande devrait avoir à faire ça. Histoire de se rendre compte. Car, c'est simple d'ouvrir une barquette pour avoir son morceau de bifteck mais ça l'est surement moins d’affronter la réalité.

Amaeta: Ça me rappel ma galère pour trouver des chaussures qui n'étaient pas en cuir.

+10000 c'est désormais ce que je m'applique personnellement : je ne mange que ce que je suis capable de tuer. comme toi, j'ai vécu la mort des animaux de basse-cour, parce que j'ai grandi à la campagne. Et c'est une grande partie des raison qui font que je ne peux plus en manger aujourd'hui.
Et dire que ces animaux là on eut une "belle" vie comparée aux horribles mouroirs dans lesquels vivent la majorité d'entre eux.

Parfois, je me dis que dans 1 siècle, l'humanité regardera notre consommation de viande comme un comportement barbare.
Tout comme on regarde aujourd'hui l'esclavage des hommes.

L'homme a toujours vécu au côté des animaux. De nombreuses espèces sont maintenant domestiques et n'ont pas d'autres raisons d'être que l'utilisation que l'homme en fait.
Ne plus utiliser les animaux comme animaux de rente ou à terme de compagnie, si on va jusqu'au bout du raisonnement, c'est arrêter toute forme de cohabitation avec l'animal et voir disparaître de nombreuses espèces.

Il y a des territoires qui ne peuvent pas être cultivés et pour lesquels l'élevage est la seule forme de valorisation possible, sans compter qu'il y a recherches qui montrent qu'un pâturage bien conduit pourrait empêcher la désertification de très grandes surfaces de prairies.
http://www.ted.com/talks/allan_savory_how_to_green_the_world_s_deserts_and_reverse_climate_change

La fertilisation d'origine animale est aussi indispensable pour la culture. Pas de fumier, pas de légumes... c'est le cycle de la vie... la mort en fait partie.

Mes recherches sur le sujet m'avaient amener sur quelques articles avec lesquels je suis d'accord et que j'avais partagé plus tôt sur ce fil de discussion.
Je ne sais pas si j'avais partagé celui là : http://lasttenlasttime.blogspot.com/2013/05/why-veganism-is-not-answer.html?spref=fb

Après chacun a le droit d'avoir son avis, c'est le principe d'une discussion...

amaeta a écrit:

Citation :

Je ne crois pas que d'aller au bout de la philosophie vegan et antispeciste soit la meilleure voie pour l'humanité et l'ensemble des espèces animales domestiques et sauvages

Qu'est ce qui peut te permettre d'affirmer cela? Moi je suis convaincue du contraire car
Il est "donné" à l'homme la possibilité de s'élever à toujours plus de conscience.

Sauf qu'il est impossible de vivre en occident au 21ième siècle et se prétendre antispéciste. Pour ça, il faudrait vivre dans une cabane au milieu de nulle part vêtu d'une jupette en raphia, tellement TOUT ce qui est produit par l'industrie ou presque passe par le monde animal de près ou de loin. (Sans compter que dans ta cabane, il faut y rester debout sans bouger ni respirer, parce que si tu écrases un ver de terre ou si tu avales un moustique à l'insu de ton plein gré, c'est un crime envers un être vivant qui a autant le droit de vivre que toi. Je serais bien curieuse de voir combien de temps tiendrait un anti-spéciste hardcore dans ce genre de conditions avant de mettre de l'eau dans son vin )

Comme en toute chose, il y a un juste milieu à trouver : l'homme a toujours vécu en "co-dépendance" avec le règne animal et je doute fort que briser ce lien soit viable; on peut faire une avancée énorme dans la cause animale sans pour autant tomber dans l’extrémisme

Coriolis a écrit:

amaeta a écrit:

Citation :

Je ne crois pas que d'aller au bout de la philosophie vegan et antispeciste soit la meilleure voie pour l'humanité et l'ensemble des espèces animales domestiques et sauvages

Qu'est ce qui peut te permettre d'affirmer cela? Moi je suis convaincue du contraire car
Il est "donné" à l'homme la possibilité de s'élever à toujours plus de conscience.

Sauf qu'il est impossible de vivre en occident au 21ième siècle et se prétendre antispéciste. Pour ça, il faudrait vivre dans une cabane au milieu de nulle part vêtu d'une jupette en raphia, tellement TOUT ce qui est produit par l'industrie ou presque passe par le monde animal de près ou de loin. (Sans compter que dans ta cabane, il faut y rester debout sans bouger ni respirer, parce que si tu écrases un ver de terre ou si tu avales un moustique à l'insu de ton plein gré, c'est un crime envers un être vivant qui a autant le droit de vivre que toi. Je serais bien curieuse de voir combien de temps tiendrait un anti-spéciste hardcore dans ce genre de conditions avant de mettre de l'eau dans son vin )

Comme en toute chose, il y a un juste milieu à trouver : l'homme a toujours vécu en "co-dépendance" avec le règne animal et je doute fort que briser ce lien soit viable; on peut faire une avancée énorme dans la cause animale sans pour autant tomber dans l’extrémisme

Ah bah ça me fait plaisir de lire ça. J'ai des amis Vegans, végétariens, c'est un sujet auquel je suis sensibilisée et que je respecte. Mais force est de constater que ça marche mieux avec ceux qui ne sont pas tombés dans l’extrémisme et qui ont une approche plus "douce" du sujet.

Exemple de terrain "ah putain on mange chez truc? Mais elle est pas végétarienne elle? Oh fuck on va sucer des cailloux". Sauf que Truc connait son sujet, fait des plats d'enfer, en général prépare pas mal de choses pour qu'on puisse gouter à tout (légumes, fruits, simili carné, tofu, ...) et à chaque fois c'est un succès. Echange de recettes, introduction de plats végétariens chez des gens qui n'auraient JAMAIS tenté autrement, et petit à petit de moins en moins de viande chez ces gens là

Alors bien sur c'est petit à petit, bien sur c'est pas tout ou rien, mais réussir in fine a réduire la consommation de viande des gens, de les sensibiliser à d'autres thèmes en passant, quand on cumule tous les gens touchés c'est une belle victoire. Les gens c'est comme les animaux, avec de la bouffe ça passe toujours mieux!!