[DC Bella, SD Shaun, FL Chloe] Résine fraîche ! (13/08)

Divine comédie

Tu étais étendue là, sur le sol, le teint laiteux. On aurait pu croire que tu dormais. Je ne savais que trop bien que tu étais morte. La douleur dans ma poitrine était là pour me le rappeler.



C'est une douleur sans nom qui s'empare de moi lorsque j'imagine que je dois vivre ma vie sans toi. Je t'ai perdue. Encore une fois. Tu as renoncé à la vie. Tu disais toujours que c'était trop compliqué. Et j'ai beau chercher, je ne trouve pas comment te raccrocher à une existence qui ne fait plus sens à tes yeux.



Je ne suis pas prêt à te laisser partir, Harley. Je traverserais l'enfer un million de fois s'il le faut, mais je reviendrais toujours te chercher.

Be mine



Tu me perds, mon amour. Je ne sais plus qui tu es. Tu t'accroches à moi comme si j'étais la seule personne à apporter du sens à ton monde, mais malgré cela tu passes ton temps à me fuir sans cesse. Tu me quittes, encore et encore. Je l'ai bien compris, je ne suffis pas à te raccrocher à la vie, je suis incapable de te sortir des ténèbres dans lesquelles tu t’enlises toujours plus.
Harley, qui de nous deux à le plus besoin de l'autre ? Je ne veux pas vivre sans toi, mais je n'arrive pas à te donner envie de vivre.



Mon amour, ma déchirure, ma faiblesse, ma vie, Dieu que j'aimerais être la lumière de tes jours.
Toi et moi sommes pareils. Meurtris, détruits, condamnés à arpenter l'obscur et sinueux chemin de ce qu'on appelle la vie, seuls, brisés.
Je ne peux pas t'aider à respirer alors que moi-même j'étouffe en ce monde, ma chérie.
Et tu penses bien trop à ta propre destruction pour empêcher que je me blesse.



Mais, pour toi, j'ai envie d'aller mieux. Harley, laisse moi être ton havre de paix. Je voudrais être celui qui te redonne le sourire, celui dans les bras de qui tu te réfugies quand tu vas mal. Celui sur qui tu cries même, si tu veux, celui que tu frappes, celui sur qui tu passes tes colères. Harley, tu peux tout me faire, mais je t'en prie, vis. Et sois mienne. A jamais.