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| OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 | |
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Auteur | Message |
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carolyn
Nombre de messages : 2672 Age : 48 Localisation : alpes maritimes Date d'inscription : 14/08/2006
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Dim 12 Nov 2006 - 21:11 | |
| tout a fait d'accord! c'est honteux! | |
| | | Anne-Laure Admin
Nombre de messages : 29744 Localisation : Angoulême, France Date d'inscription : 13/11/2004
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Dim 12 Nov 2006 - 22:19 | |
| Pfiou, quelle beauté, c'est splendide ces couleurs avec la clarté de la résine, je suis impressionnée. _________________ | |
| | | cycy
Nombre de messages : 2095 Localisation : Lyon Date d'inscription : 15/05/2005
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Ven 17 Nov 2006 - 18:46 | |
| Merci Bcp à toutes !!! ^^
Bon alors avec deux semaines de retard sur mon joli planning que je tiens jamais, je poste les nouveaux chapitres de l'histoire d'oren ( si l'une d'entre vous a une idée géniale de titre d'histoire surtout qu'elle ne se gène pas OO)...Alors je n'ai pas encore pu faire entrer tout le monde d'abord parce que ça fait du monde et ensuite parce que la toute minuscule intrigue que j'ai pondue doit quand même avancer un peu ^^...Mais Belkam fait une apparition comme promis loool...
D'avance pardon pour les clins d'oeil débiles à ma filmographie qui je le reconnais ne casse pas trois pattes à un canard...
Je tiens aussi à préciser qu'aucun animal ni aucun zombie n'a été maltraité pendant la réalisation des scènes et que je suis aussi capable de faire des scènes tendres et douces ( mais ce sera pour plus tard loool)
Chapitre 15 A cheval sur les dunes.
Pour Elisabetha, c’était à présent un fait avéré, Hummer sur dunes donne le mal de mer. Oren avait loué une voiture à l’aéroport du Caire et avait fait jouer ses relations pour obtenir cette monstrueuse machine. Oren semblait avoir des relations dans le monde entier dès qu’il s’agissait de matériel technologique et militaire. Cependant, malgré les portes que son nom parvenait à ouvrir, il y avait toujours comme un sentiment de perplexité chaque fois qu’elle pénétrait quelque part. L’agent chargé de faire signer les contrats de location de véhicules avait pris de haut l’équipé et avait exigé de voir les papiers d’identité d’Oren qui s'était présentée comme la conductrice. Civilement, elle affichait 23 ans mais, évidemment, elle avait plus l’air d’en avoir seize. La situation avait donc rapidement dégénéré, lorsque l’agent avait accusé Oren de lui fournir de faux papiers. Ce fut à ce moment précis que le reste du groupe s'était écarté. Oren avait besoin de beaucoup de place lorsqu’elle se lançait dans une explication. Un je ne sais quoi de très italien se dégageait de sa gestuelle et si l'interlocuteur ne comprenait pas assez vite ses développements, alors c'était son côté inquisiteur espagnol qui prenait le dessus et elle appliquait assez vite la petite puis la grande Question. Fort heureusement pour l'équipée qui était pressée par le temps, l'agent comprit assez vite qu'il avait peut-être à faire avec une gamine de seize ans, mais que cette gamine possédait néanmoins quelques chose du croc mitaine dont on lui avait tant parlé quand il était enfant. Le groupe put donc repartir avec un impressionnant prodige de mécanique qui dodelinait nerveusement sur les dunes, en ce soir frais et silencieux. Elisabetha aurait donné n'importe quoi pour que le voyage cesse enfin. Elle avait l'impression que la totalité de ses organes internes s'étaient tous donnés rendez-vous dans sa gorge. Oren et Cyd se trouvaient devant et suivaient les indications croisées par les traductions et les souvenirs de la démone. Toutefois, s'il demeurait un doute quant à la nature exacte de leur destination, les traces récents de véhicules corroborèrent rapidement leur hypothèse. L'autre équipe était visiblement déjà sur les lieux depuis au moins la vieille. Ils avaient même peut-être déjà trouvé le site et étaient repartis avec les objets tant convoités. C'était une solution qu'il fallait bien envisager, l'ennemi avait autant de moyens qu'eux et ils étaient très largement plus en avance. Elisabetha sentit un peu d'air sur son visage. Elle tourna lentement la tête et vit Alan qui tentait de lui redonner des couleurs en agitant quelques feuilles de papiers devant son fin visage. Elle lui sourit légèrement. Elle devait vraiment avoir l'air d'un poisson agonisant sur un bord de plage déserte. Elle l'observa quelques instants. Se posait-il les mêmes questions qu'elle, lui qui était humain ? Lui qui n'avait pas vécu aussi longtemps qu'elle et vu tant de choses naître et disparaître dans la grande marche du monde ? Elle trouvait déjà l'heure dramatique et elle était une créature à part, extraite du temps et de son court, mais lui, si humain, si fragile, si éphémère, que pensait-il du moment et du lieu ? Ses yeux gris perlés de vert brillaient derrière ses mèches de cheveux chocolats. Ce petit rien de léger et d'anodin dans ce physique avantageux lui donnait l'air étrange et tendre. Où étaient donc cachées l'angoisse et la peur qui les saisissaient tous à l'idée qu'une force obscure puisse mettre la main sur une arme légendaire ? Etait-elle la seule à ressentir l'ombre qui traînait derrière eux comme un serpent furieux ? Sabel se pencha soudain en avant, afin d'aider Cyd à déchiffrer les traces et le chemin indiqué sur leur carte. C'étaient des discussions à n'en plus finir : à gauche de la troisième dune, à droite de la cinquième sur la gauche, la petite dune en forme de tortue et non pas la grosse qui ressemblait à une dos de chameau… Elisabetha ne voyait que des dunes tout court, encore et toujours des bosses et des creux qui lui faisaient remonter les entrailles dans le cerveau. La voiture stoppa finalement avec autant de douceur que si elle venait de percuter un mur. ― Je pense qu'on devrait s'arrêter là, dit Oren d'une voix légère. Elisabetha remit ses cheveux en place et vérifia que l'appui tête du siège avant ne lui avait pas enfoncé la boîte crânienne. Elle s'avança entre les passagers pour voir ce qu'il y avait dehors, en face du véhicule. Ils s'étaient arrêtés en haut d'une petite dune qui donnait sur une plaine, en contrebas, un peu moins vallonnée. Au loin, on pouvait distinguer la vallée des rois qui striait l'horizon en ombres chinoises. Ils aperçurent très vite les voitures et les tentes qui avaient été montées par l'ennemi. Un peu plus bas encore, on distinguait plusieurs trous dans le sol qui révélaient qu'ils avaient trouvé un chemin d'accès menant aux ruines d'Amunaptrah et que celle-ci devait se trouver à plusieurs mètres sous le sable. Ils devaient se sentir vraiment très forts parce qu'ils n'avaient laissé derrière eux aucun garde, aucune homme ou autres créatures non humaines pour veiller à la sécurité de l'entrée. C'était presque vexant de réaliser à quel point, ils n'étaient pas une menace sérieuse pour ses pilleurs de cité sainte.
Dernière édition par le Ven 17 Nov 2006 - 18:53, édité 1 fois | |
| | | cycy
Nombre de messages : 2095 Localisation : Lyon Date d'inscription : 15/05/2005
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Ven 17 Nov 2006 - 18:47 | |
| Tout le monde descendit de voiture en silence. Elisabetha prit son portable sous le bras. Ils étaient peut-être plus forts, mais elle avait un atout dans sa manche. Personne, mieux qu'elle, ne connaissaient l'art de la linguistique et elle était sûre qu'ils allaient être ralentis par les aléas d'une traduction approximative. Elle, non. Peu de choses en ce monde la confortait dans l'idée que son existence était utile ou avait un but précis au regard de la grande marche de l'humanité, mais sa connaissance en revanche était un fait dont elle était absolument persuadée. Le prix à payer de cette réclusion forcée, qu'elle s'était imposée pour faire taire les dons que la nature avaient mis en elle, lui avait coûté la chaleur humaine mais avait fait de son cerveau une arme aussi efficace que les mains d'Oren pour l'art de la guerre. Une fois à l'intérieur des ruines, elle saurait les guider et trouver le chemin, elle saurait être enfin utile à ce monde. Le groupe prit des lampes torches et des armes, puis se décida à descendre la pente glissante du sable fin pour se diriger vers l'antre inconnue. Quand ils pénétrèrent le sous-sol, l'odeur de rance et d'humidité fut la première chose qui se dévoila à eux. Oren marchait devant, suivie par Cyd et Sabel. Robby se tenait juste derrière Elisabetha en la serrant d'un peu trop près et Alan fermait enfin la file. Le couloir était bas et étroit. La roche calcaire qui avait été rongée par le vent et le sable avait tendance à s'effriter à mesure que les visiteurs passaient la main sur son relief irrégulier. Il n'y avait aucun son. Les autres devaient être beaucoup plus loin dans les ruines. ― On est bien certain que ça ne risque pas de s'effondrer ? Demanda doucement Robby. ― Nous ne sommes certains de rien Robby, répondit Elisabetha plus franchement que ce qu'elle aurait souhaité. Le couloir n'en finissait pas. Il semblait se rétrécir au fur et mesure qu'ils descendaient. Pour une fois, la taille d'Oren jouait en sa faveur. Soudain, elle s'arrêta. Robby percuta légèrement Elisabetha qui faillit lâcher son portable. ― Oren ? Lança Alan, qu'est-ce que tu vois ? ― Je pense que nous ne sommes pas venus pour rien … Elle avança. Le groupe finit par déboucher sur une salle gigantesque. Elle devait faire une bonne trentaine de mètres de hauteur et près de trois cent mètres carrés, tout au moins de ce que la pénombre ambiante pouvait laisser supposer. Des statues immenses représentant les dieux Seth et Anubis trônaient au quatre coins de la salle, tandis que des portants et des colonnades de marbre vieilli annonçaient les vestiges d'un temple gigantesque qui se déroulait en ailes rectangulaires. Plusieurs entrées s'étalaient sur la gauche, le devant et la droite des visiteurs. Des vasques immenses pleines des restes de ce qui devait être du pétrole avaient été allumées par l'ennemi qui était visiblement passé par cet endroit quelques heures auparavant. La danse des flammes nervurait les reliefs de ce temple enseveli depuis des siècles. Alan siffla d'admiration alors qu'Elisabetha ne pouvait s'empêcher de sourire à l'émerveillement que lui procurait encore la vision de ce que l'homme pouvait réaliser de plus grandiose. ― Le temple dédié à Anubis de la cité des morts, murmura-t-elle, Constatntin en parle dans son ouvrage. Je suis sûre qu'il avait, lui aussi, dû voir ces ruines… ― Bien que j'ai toujours été convaincue de la supériorité des babyloniens en toutes choses, je dois reconnaître que les anciens égyptiens étaient des bâtisseurs de géni… Oren éteignit sa lampe torche qui n'avait plus guère d'utilité en présence des immenses vasques. ― Les traces semblent indiquer que nos prédécesseurs sont allés tout droit, précisa Cyd qui s'était accroupi et observait le sol. ― Tout droit ? Reprit Elisabetha, attendez, je dois vérifier mes notes sur les écrits de Constantin. Elle posa son portable sur les marches d'un escalier qui donnait sur une entrée du temple plus modeste. Après quelques instants, son visage se froissa légèrement. ― Ils sont entrés par la porte de Seth d'après moi…la principale donc, celle qui était dédiée aux processions mortuaires de certains pharaons et prêtres de Râ. Ils ont donc dû déboucher sur la première salle funéraire, celle qui servait au recueillement et qui était censée permettre aux défunts de se retrouver avant le grand voyage. C'est une salle d'apparat. ― Même morts, ils étaient mondains, coula Alan, trop fort ces égyptiens… ― Je ne crois pas que ce soit le meilleur chemin, poursuivit-elle. Ils sont à l'opposé de la salle qui conservait les reliques et objets sacrés qui n'avaient pu être mis dans les tombeaux. Or, nous cherchons des objets que les prêtres n'ont pas souhaité attacher à un personnage en particulier mais à tout un peuple. Ils ne pouvaient risquer, q'un jour, des pilleurs de tombe ne mettent la main dessus sans savoir ce qu'ils avaient trouvé. Or, je pense qu'ils ont justement dû tout faire pour donner l'impression que ces fameux objets, destinés à reconstituer la clé de la boite de pandore, n'avait pas de valeur, de sorte de détourner l'attention des pilleurs… ― Tu veux dire qu'ils l'auraient mis dans une sorte d'entrepôt ? Dit Oren en croisant les bras sur sa poitrine. ― Oui, je pense qu'ils ont dû cacher ça au milieu d'objets anodins qui servaient à l'entretien des tombes, des objets courants et sans aucune valeur dans une salle apparemment peu gardée. ― Si je te suis nous sommes censés trouver des ...trucs… permettant de reconstituer une clé, mais dont nous ignorons totalement la nature. Pour couronner le tout, ils aurait collé ces objets au milieu d'un tas d'autres instruments antiques dans une sorte de grand débarras ? ― C'est ce que je crois en effet, Alan. ― Ca va pas être facile de distinguer ce qu'on est censé trouver, si rien ne nous indique que les objets sont spéciaux… ― Je compte sur le besoin quasi obsessionnel de l'homme de transmettre son savoir… naturellement, il est incapable de garder un secret et il se trouve toujours quelqu'un qui a envie de transmettre aux génération futures les lourds secrets qu'il détient. Or, si j'ai raison, nous sommes en train de parler d'une clé qui commanderait l'arme la plus absolue que l'humanité ait jamais engendrée. Je ne crois pas une seule seconde que les prêtres, mis dans la confidence, n'aient pas laissé des signes qui permettraient aux générations futures de découvrir ce qu'ils savaient, au cas où ils disparaîtraient tous… Tout le monde marqua une légère pose. Elisabetha avait sans doute raison, aucun secret de l'humanité n'avait pu être gardé bien longtemps. Les plus grandes énigmes, si elles conservaient encore leur mystère, du moins existaient-elles dans l'inconscient collectif. ― C'est à l'opposé du chemin qu'ont pris nos ennemis Elisabetha, précisa Cyd sur un ton un peu suspicieux. Elle planta ses yeux nuancés dans les siens et ne cilla pas. Elle n'était sûre de rien, excepté de sa raison et sa raison lui disait qu'elle était sur la bonne voie. ― Il faut me faire confiance…je suis pratiquement certaine de ce que j'avance … ― Pratiquement ? Poursuivit-il, Tu sais que, si tu te trompes, on leur donne les moyens d'avoir encore plus d'avance dans leur quête de l'arme absolue … ― Je sais… Elisabetha baissa légèrement la tête. Elle comprenait ses réticences, il ne la connaissait pas. Il ignorait qui elle était en réalité et les siècles qu'elle avait vu s'écouler au fil des langues, des écrits et des œuvres humaines. Comment pouvait-elle lui faire comprendre, qu'en sa conviction, il ne devait douter ? ― Si elle dit qu'on doit aller par là, alors on va par là. La voix fine d'Oren avait claqué dans le silence caverneux de la salle. La démone savait jouer sur la notion d'irrévocabilité. Sabel emboîta son pas et tous les autres suivirent. Elisabetha ne sut dire, si elle était plus soulagée qu'ils suivent ses indications, ou plus angoissée à l'idée qu'il ne reste finalement plus rien à découvrir au fil des millénaires. | |
| | | cycy
Nombre de messages : 2095 Localisation : Lyon Date d'inscription : 15/05/2005
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Ven 17 Nov 2006 - 18:48 | |
| Chapitre 16 : la ballet des momies.
Le groupe déambulait dans les méandres du temple depuis plus de deux heures. L'intérieur, de ce qui semblait être l'aile ouest de l'ensemble de l'impressionnant palais des morts d'Amunaptrah, était relativement bien conservé, bien que la plupart des objets précieux et de valeur avaient semblait-il disparus. Les statues d'Osiris, vieil habitué du chemin des morts, ainsi que de Basthèt trônaient contre les murs en gardiens sombres et silencieux. L'onyx était encore présent sur les façades et les colonnades. Du temps de la gloire, ce palais avait dû être un véritable joyau d'architecture et d'art. Les dessins, présents sur les surfaces de marbre, étaient une vraie découverte archéologique. Elisabetha croisa plusieurs fois le regard d'Alan et tous deux ne pouvaient s'empêcher de frissonner à la pensée de ce que cette somptueuse fresque pourrait apporter au patrimoine historique mondial. Les visiteurs avançaient au rythme d'Elisabetha qui décidait de la route à prendre. Toute architecture antique, aussi imposante qu'un temple majeur, déposait de plans tout comme les plans d'un musée ou d'un métro. La seule différence résidait dans les signes choisis. Le plan du temple se découvrait à intervalles réguliers, caché derrière de grandes vasques chargées de matière inflammable. C'était une suite de petits cartouches qui indiquait l'emplacement et la direction des trois ou quatre prochaines salles importantes. Dans les ruines des anciennes cités, on avait retrouvé ces petites indications gravées dans les pavés de la cité ou contre les statues. Les hommes de l'antiquité étaient très pragmatiques. Après plusieurs hésitations, Elisabetha trouva enfin quelque chose qui lui parut digne d'intérêt. Il s'agissait d'une salle dédiée aux instruments servant à la préparation de l'embaumement des morts. Cela lui parut être une piste très sérieuse. Ils se dirigèrent donc tous vers cette chambre. La porte s'ouvrit assez facilement, bien que l'appel d'air rance brassa énormément de poussière qui faillit faire évanouir Robby. Alan pénétra le premier et chuta violemment par terre en trébuchant sur un objet. ― Ca va ? Demanda Cyd. ― Non ça va pas ! J'ai le nez dans un truc mou qui sent la poussière ! ― Attendez ! Fit Oren, je vais essayer de trouver une vasque… Elle tâtonna quelques minutes en s'aidant de sa lampe torche, puis finit par découvrir la vasque qu'elle alluma. La salle s'éclaira peu à peu et tous purent admirer le spectacle. Tous, ou presque, Alan émit un cri rauque et fit un bond en arrière. La chose molle, sur laquelle il se trouvait, était les reste du vêtement d'un malheureux personnage qui n'était plus qu'un squelette. ― Mais quelle horreur ! ! ! Continua-t-il de crier en s'essuyant nerveusement le visage. Oren s'approcha du cadavre et l'examina. ― Pour passer pour une spécialiste de la mode, je déclare que les ceintures en cuir ne datent pas de l'antiquité égyptienne… Sabel se pencha, à son tour, et fit une moue d'acquiescement. ― Ce cadavre n'a pas plus de trente ans … ― Quoi ? S'étonna Elisabetha, ça veut dire que quelqu'un a découvert cet endroit il y a trente ans et est reparti sans faire part de sa découverte ? Il serait devenu riche et célèbre pourtant… ― Pas si son idée n'était justement pas devenir célèbre, continua Oren qui faisait les poches du défunt, afin de trouver des indices sur son identité. ― En tout cas, il n'a pas dû trouver de quoi faire la clé, sinon j'imagine qu'il s'en serait servi… Cyd fit le tour du cadavre et observa la salle. Elle faisait une centaine de mètres carré et trois ou quatre mètres de hauteur. La totalité du lieu était remplie d'objets et de papyrus qui se superposaient en escaliers de hauteur différente, mais dont certains touchaient le plafond. Il était impossible de circuler librement dans la salle qui étouffait littéralement d'objets aussi divers, que des amphores, des instruments de mesure et autres amulettes. A vue de nez, il pouvait y avoir près de quatre ou cinq mille pièces éparpillées devant eux, allant de la minuscule pinces à livres, au mobilier de bureau. ― Sans autre indication, précisa Sabel, il va nous falloir des mois pour trouver des objets dont on ne sait même pas à quoi il ressemble… Elisabetha ouvrit à nouveau son portable. ― Selon ma traduction, il est dit que les objets en question sont marqué par les éléments. ― Les éléments de quoi ? Demanda Alan qui en était à son sixième shwing-gum à la menthe. ― Ben… des éléments …je ne sais pas …des formules mathématiques, des axiomes …bref quelque chose qui a un rapport avec le fondamental, j'imagine … ― Ils ne pourraient pas s'exprimer au moins une fois normalement, tous ces prêtres ..quelque chose du genre : veuillez trouver ce que vous cherchez, en haut à droite de la quatrième pile de bidules…Au moins avec les dinosaures, on sait qu'ils ne parlent pas et, forcément, ils ne disent pas de connerie… ― Je te sens un peu a cran Alan, nota Cyd d'une voix qu'il voulu apaisante. ― An cran ? ! je viens de foutre le nez dans l'entrejambe d'un mort ! Alors excuse-moi d'en faire une histoire ! ― On se calme, intervint brusquement Oren, je propose qu'on se mette à chercher, les autres ne sont pas stupides, ils vont bien finir par se rendre compte qu'ils ne sont pas sur le bon chemin et on va vite les avoir sur le dos. Liz, il faut que tu essayes de savoir ce que le texte entend par élément et, nous, on va essayer de repérer les objets qui portent une signalétique qui paraît sortir de l'ordinaire. Cyd, Robby, allez vous mettre dehors et faites les guet. S'il y a le moindre mouvement, il faudra se replier vers l'extérieur, si on se fait coincer dans cette salle, on est mort. Tout avait commencé par elle et tout s'agrégeait à elle. L'unité du groupe se justifiait par sa présence et, d'instinct, l'équipe fonctionnait à merveille quand elle adhérait à ses instructions. Cyd et Robby quittèrent donc la salle et allèrent se placer plus loin dans le couloir. Le reste de du groupe commença à fouiner dans ce capharnaüm antique, tandis qu'Elisabetha tournait et retournait ses notes dans tous les sens.
― Comment ça, vous ne trouvez pas ? Vous ne trouvez pas parce que vous êtes complètement aveugle et stupide, ou vous ne trouvez pas parce que ce n'est pas là ? la voix de Loki avait fendu l'air épais de la salle d'embaumement avec la douceur d'une balle tirée à bout portant. ― Non …enfin si …Disons que je pense que nous ne sommes pas dans la bonne salle… L'homme qui passait pour le scientifique de l'équipe bafouillait pourtant comme un adolescent à sa première nuit d'amour. ― Rappelez-moi qui a eu la brillante idée d'emprunter ce chemin ? ― heu….moi ? ― Génial, il y a au moins un peu de connexions neuronales dans cette boire crânienne ! Bon, que ce soit clair, il n'y a pas d'échec envisageable dans cette recherche. Je m'explique, ou on trouve, ou on meurt. Alors, vous reprenez vos petites notes et vous me trouver ces objets avant que je perde définitivement mon calme et que je décide de changer la disposition de vos organes internes. ― Excusez-moi, patron, intervint un grand gaillard un peu gauche. ― Quoi ? ― Les hommes ont repéré du mouvement à l'entrée du temple… ― Tiens, tiens…la bande de touristes attardés est finalement parvenue jusqu'ici…Et bien où est le problème ? Vous sortez, vous les tuez et vous revenez.
Oren extirpa une sorte de boussole rudimentaire de derrière un monticule de papyrus et autres tablettes explicatives. En équilibre entre deux piles, elle eut du mal à retrouver le sens naturel de la gravité. ― Je crois que j'ai trouvé quelque chose ! Je…oh non, c'est pas vrai la poussière ça ruine le daim de mon pantalon …c'est encore un prototype Elisabetha échangea un regard perplexe avec Sabel qui ne s'étonnait plus des obsessions vestimentaires de la démone. ― St … ? Risqua Elisabetha. ― Quoi ? Ah oui, il y a un drôle de signe sur cet objet…Enfin je ne le reconnais pas… Après moult acrobaties, elle finit par arriver à la hauteur de ses deux acolytes. Elle souffla légèrement sur l'objet et montra une petite ciselure sur le cuivre. C'était un signe très rudimentaire, primitif, qui n'était pas un hiéroglyphe, mais plutôt un idéogramme. Elisabetha fronça les sourcils. Elle avait déjà vu ce signe, elle en était sûre, mais cela remontait à si loin. Elle se concentra, puis soudain, le voile se dissipa. ― Je sais ce que c'est ! ! ! C'est l'idéogramme primitif de l'eau ! ― hein ? Ne purent s'empêcher de lâcher, de façon synchrone et un peu moins élégamment que d'ordinaire, Oren et Sabel. ― C'est l'eau ! Ca veut dire l'eau ! les éléments, ce n'est pas plus compliqué que ça ! Ce sont les quatre éléments ! Il faut trouver quatre objets avec ces dessins… Elle fouilla dans son sac et sortit, non sans une certaine impatience, une feuille et un stylo. Elle entreprit de faire le dessin sommaire des signes des trois autres éléments dont elle se rappelait. La wicca, texte fondamental de la magie ancestrale perpétrée par les celtes, utilisait une version, à peine plus moderne, de ces signes pour les invocations les plus significatives. Elle avait beau faire, son destin et sa nature profonde de serviteur de la grande magie, la rattrapaient toujours. C'était affligeant de fatalisme et de logique et elle eut froid dans le dos. ― Bon alors je crois que j'en ai un autre, il y a un truc qui ne ressemble pas à un hiéroglyphe ! Lança Alan qui surgit derrière une pile d'objets de mesure à l'autre bout de la pièce. Elisabetha s'avança vers lui pour lui prendre l'objet qui ressemblait à un grand compas. Pas de doute, elle reconnut l'élément feu. ― Ca fait deux ! Fit Oren avec l'enthousiasme décalé d'une enfant qui déballe ses cadeaux de noël en avance. Ils entendirent soudain du bruit provenant de l'autre ôté du mur. Robby débarqua dans la salle en reprenant difficilement son souffle. ― Il y a des momies qui nous attaquent ! ! ! Il y a des momies qui nous attaquent ! ! ― Des momies ? lâcha Oren, mais les momies ça n'attaquent pas, c'est mort. ― Ouai ben y'a des créatures qui ressemblent à des momies, qui sont vêtues comme des momies, qui font des bruits bizarres et je crois bien qu'elles veulent nous bouffer ! ― Ah non, ça se sont des zombies ! Ils ont du se mettre des bandelettes pour faire couleur locale… ― Ces créatures sont les plus bêtes de la création, précisa Sabel dans un murmure contrarié. ― Oui mais heu …Je suis pas sûr que ce soit réellement important finalement ..Le fait est qu'elles veulent quand même nous bouffer et qu'elles arrivent par ici et qu'elles sont nombreuses ! Oren empoigna plusieurs armes qu'elle lança en direction de Sabel et d'Alan. ― Liz ! Cria-t-elle, continue de chercher, on s'occupe des zombies ! …Je déteste les zombies… ― Mais qui les aime, les zombies, on se demande ! Répondit Alan qui avait du mal à remonter le flot d'objets pour atteindre l'entrée de la salle. | |
| | | cycy
Nombre de messages : 2095 Localisation : Lyon Date d'inscription : 15/05/2005
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Ven 17 Nov 2006 - 18:49 | |
| Ils sortirent précipitamment et commencèrent à entendre les détonation des armes de Cyd. Quand ils parvinrent à sa hauteur, ils constatèrent qu'effectivement les zombies faisant très couleur locale. Bandelettes claires pendantes, peau plus brune que d'ordinaire, bref de quoi s'imaginer que toutes les momies présentes dans cette cité des morts étaient des zombies. Ce qui aurait été une bien mauvaise nouvelle, compte tenu du fait qu'ils étaient précisément dans la cité des morts. Oren et Sabel s'élancèrent devant et vidèrent plusieurs chargeurs. Il apparut très vite, que le plus efficace contre ses créatures, était encore de trancher dans le vif du sujet. Elles s'emparèrent alors de sabres et décapitèrent à tour de bras les morts vivants qui se présentaient à elles. Le problème de cette espèce de démons n'était pas tant leur évolution ni leur intelligence, dans la mesure où leur QI avoisinait celui d'un bulot mort, mais c'était leur nombre. Ils pouvaient vous submerger en même temps et pareil à un banc de piranhas, ils vous dévoraient en quelques minutes. Sans compter qu'à la moindre morsure, la victime avait toutes les chance de devenir un zombie à son tour. ― Ils sont trop nombreux ! Hurla Sabel qui assomma un mort vivant avec la tête d'un autre. ― Il faut se replier ! Répondit Cyd. Alan fonça dans la pièce, rejoindre Elisabetha qui était à quatre pattes coincée entre deux piles de tablettes. ― Elisabetha ? Loin de moi l'idée de te brusquer dans tes recherches ..Mais le fait est que ce serait bien que tu accélères un peu le mouvement… ― Oui, oui pareil, répondit-elle complètement absorbée par sa quête. ― Pff…Les femmes…grogna Alan qui disparut à nouveau de l'autre côté. Ils comprirent vite que plusieurs vampires étaient à la tête de cette masse de chair placide et sacrifiable, mais ils se trouvaient derrière le gros des troupes et il n'y avait pas moyen de percer le flot pour les atteindre. Pourtant, leur salut dépendant de cette manœuvre, sans personne pour les orienter les zombies étaient incapables d'avoir une action collective cohérente. Les vampires agissaient comme un catalyseur mental et les dirigeaient ainsi comme du bétail docile. Oren fit signe à Sabel pour lui montrer ceux qui dirigeaient l'assaut, mais l'entreprise était plus qu'hasardeuse et le groupe était peu à peu débordé. Cyd retourna dans la salle des objets afin de chercher d'autres munitions. ― Elisabetha, lâcha-t-il au passage, je pense qu'il faudrait y aller maintenant… ― J'ai le troisième ! ! j'ai le troisième ! ! ! hurla-t-elle avec un triomphe assez peu modeste. ― …Les femmes…. A l'extérieur, la situation se dégradait. Oren et Alan étaient en plein milieu de la horde et malgré le nombre de têtes qui volaient, cela ne suffisait pas à stopper son avancée et elle se dirigeait vers la salle. S'ils se faisaient prendre dans cette pièce exsangue et encombrée, ils auraient vite fait de se faire avaler d'une traite. Oren tenta de progresser dans l'autre sens, afin de dépasser la troupe et d'atteindre les vampires, mais la progression étaient lente et aléatoire même pour elle. ― Oren ? ! ! Il faut laisser tomber ! ! Cria Alan. ― Tentons le tout pour le tout, fit Sabel à Cyd, je crois qu'il reste des explosifs dans le sac d'Alan, je vais aller les chercher ! ― C'est risqué, Sabel, on ne sait pas dans quelle mesure la structure est solide. ― Je crois qu'on n'a pas tellement le choix, dit-elle dans un souffle en montrant du doigt les zombies qui s'avançaient vers eux. Elisabetha avait les entrailles en feu. Elle savait que le dernier objet, celui qui les séparait du grand secret, était tout proche maintenant. Ses doigts la brûlaient, elle pouvait presque deviner à quoi il pouvait ressembler. Elle avait l'impression de voir et d'entendre les prêtres avant leur fin, juste au moment où ils avaient décidé de dissimuler ici la clé qui menait à l'arme la plus redoutable que le monde ait connu. Elle était connectée à cette histoire, elle la sentait froisser ses synapses et agacer sa raison. ― Elisabetha ! Lâcha sans ménagement Sabel qui avait pénétré la pièce en trombe. Laisse tomber, il faut partir maintenant ! ― Encore une minute ! Il n'est pas question qu'on reparte sans les objet, c'est trop important ! Je peux le trouver ! Je sais que je peux le trouver …Juste une minute…une toute petite minute … ― Les femmes ! !! souffla Sabel en sortant avec plusieurs explosifs entre les mains. ― Je sais que tu es là, murmura Elisabetha, je sais que tu es là …montre-toi par pitié… Elle sursauta. Un léger bruit de raclement se fit entendre, juste derrière elle, entrecoupé de gémissements douloureux et aigus. Le rythme cardiaque d'Elisabetha s'accéléra brusquement. Elle se retourna lentement et vit la silhouette bancale d'un zombie s'avancer vers elle. Un second suivait juste derrière et rentrait à peine dans la pièce. Elle recula en tremblant. Elle n'avait pas d'arme et, quand bien même elle en aurait eu une, elle n'était pas sûre de pouvoir s'en servir de façon aussi efficace que les autres. Elle regarda autour d'elle, quelque chose de pointu, de lourd, de contondant, bref n'importe quoi qui pouvait être susceptible de couper, trancher ou mettre en pièces. Elle ne pouvait s'empêcher de les regarder. Ils étaient proprement hideux et rien que l'idée de ce qu'ils pourraient lui faire la paralysait entièrement. Elle tenait serrés les trois objets si précieux et se dit qu'il était impossible de mourir maintenant, pas si près du but, pas alors qu'elle pouvait protéger la terre. Elle trébucha sur une tablette et bascula en arrière entraînant une pile de papyrus, de poussière et autres petits objets qui lui tombèrent dessus. Elle ne put éviter d'émettre un gémissement de douleur mêlé de peur. Ils étaient presque sur elle. Soudain, elle entendit une sorte de craquement sec. Le visage brun et déformé du zombie se contracta puis explosa en poussière. Le second eut droit au même traitement. Le silence envahit la pièce, à nouveau, augmentant l'impact de la respiration saccadée d'Elisabetha. Elle gardait ses grands yeux ouverts et tentait de comprendre ce qui venait de se passer. Elle chercha, dans la pénombre des recoins de la pièce, quelque chose qui aurait pu expliquer la scène. Rien … Si ! Quelque chose ! Sa conscience aiguisée par la peur venait de l'alerter d'un détail qui clochait dans l'espace. Elle ne distinguait pas encore la nature du relief inexplicable dans l'atmosphère, mais elle savait que la chose était bien là. Tout à coup, dans le coin droit de la pièce baignée d'une ombre presque pleine, elle remarqua une forme qui n'avait rien d'une pile d'objets solides. Cette forme, elle le savait, était nature organique. ― Qui …qui est là ? Haleta-t-elle. La forme bougea légèrement, ce qui arracha un soubresaut à la jeune femme. Elle s'avança vers elle en un mouvement lourd et cadencé. En s'approchant de la sphère d'éclairage de la vasque, la forme se dévoila peu à peu. Elle reconnut la silhouette d'un homme d'une haute stature. Il était entièrement vêtu de noir dans un matériau qui faisant penser à du cuir épais noué autour de boucles et de sangles d'argent. Il était juste devant elle, encore un pas et elle verrait son visage. Il avança dans la lumière. Difficile de lui donner un âge et, bien que sa figure était parfaitement esthétique et sans aucun doute plaisante à regarder, il n'avait rien d'humain. Ses cheveux lisses et longs descendaient un cascade tranquille sur un visage saillant et des épaules arrondies. L'encre noire de leur couleur se terminait en rouge soutenu aux pointes. Elisabetha retint sa respiration, car ce qu'elle vit dans ses pupilles lui glaça le sang. Le vert mêlé de miel vieilli de son iris ouvrait sur l'infini, sur cette conscience primitive héritée des âges anciens et qui répète sans cesse que l'homme n'est rien au regard de l'univers. Celui, qui se trouvait en face d'elle, n'était pas de cette époque, n'était pas de cette histoire, peut-être même pas de cette réalité. Il y avait quelque chose de primordial en lui, comme l'écho de la naissance de toutes choses en ce monde. Il était ancien et à la fois universel. Il se pencha légèrement vers elle et elle put constater une étrange cicatrice qui lui fendait l'œil droit jusqu'au milieu de la joue. Cette virgule, à peine visible, avait étrangement épargné son œil. Il n'avait aucun expression sur son visage et elle n'aurait su dire s'il était amical ou non, mais il apparut que le geste qu'il fît pouvait faire pencher la balance sur la première option. Il lui tendit sa main gantée de cuir. Malgré tout ce que le sacro-saint principe d'instinct de survie pouvait inconsciemment imprimer à la raison, Elisabetha fut incapable de faire autre chose que de tendre sa main. Quelque chose d'extérieur à sa conscience pilotait ses actes. D'un mouvement sec et précis, il la redressa. Il ouvrit légèrement un côté de son long manteau sombre et en extirpa un objet qu'il tendit à la jeune femme. De façon totalement mécanique, comme si c'était la partie reptilienne de son cerveau qui avait pris le dessus, elle saisit l'objet et comprit presque sans le regarder qu'il s'agissait du quatrième objet manquant. Sans aucun autre geste, il recula dans le coin de la pièce d'où il avait émergé et, en quelques secondes, sa masse sembla se fondre dans l'ombre du mur. Elisabetha sentit soudain en vide énorme alourdir sa poitrine avec tant de force, qu'elle manqua de souffle. ― Elisabetha ! ! Hurla Sabel qui venait d'entrer à nouveau dans la pièce, maintenant il faut partir, tu me suis de gré ou de force ! ― Je …J'ai …les quatre objets, dit-elle d'un ton livide. Sabel marqua une légère pose en voyant la pâleur des traits d'Elisabetha, puis se ressaisit et la tira vers elle en attrapant sans ménagement son poignet. La jeune femme reprit des couleurs dans le couloir, quand elle vit l'étendue des dégâts que faisaient les zombies. Il y avait des corps en morceaux un peu partout. Cyd hurlait des choses incompréhensibles, tandis qu'elle apercevait, presque de l'autre côté des assaillants, le manteau beige d'Alan. ― Oren ! ! ! Cria Sabel, j'ai les charges ! Dépêchez-vous de sortir de là ! ! Elle se pencha et colla les charge au bas des murs. ― Dix secondes ! ! ! Sabel entraîna Elisabetha le plus loin possible. Celle-ci se retoura néanmoins tandis qu'elle était happée par la puissance de la guerrière. Cyd et Robby suivaient, mais elle ne vit ni Oren ni Alan derrière la marée des morts vivants. Soudain, l'explosion expectora du marbre, de la poussière et autres gravas arrachés au sol. Le souffle de la déflagration projeta les deux jeunes femmes en avant. Une nuée sombre et étouffante nappa la totalité du grand couloir du temple recouvrant toutes choses. Puis le silence se fraya peu à peu un chemin et recouvrit la scène d'une chape de plomb. | |
| | | Ambre
Nombre de messages : 513 Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Ven 17 Nov 2006 - 19:18 | |
| Beelllkkaaammm !! Enfin cycy ! c'est trop bien et vivement la suite ^___^ ! C'est sur qu'il y a pas grand monde d'intégré là ;p mais bon... on en a jamais assé snif...^^ Ambre :Léliel kestufou?? Léliel :... Ambre :Pourkoa tu remballes toutes tes affaires?...Et ... pourquoa tu pars?... Léliel :... Léliel : prend moi un billet pour l'egypte de suite espèce de limace!!! Ambre :??? attend un peu, ça se trouve cycy elle t'en a déjà réservé un !!! Léliel : Parce que t'imagines que je vais attendre ?? MOUAHahah...Salut ! Ambre :... | |
| | | cycy
Nombre de messages : 2095 Localisation : Lyon Date d'inscription : 15/05/2005
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Ven 17 Nov 2006 - 19:22 | |
| OUi oui je confirme Léliel et Nephalet sont prévus dans le chapitre suivant et après ce sera au tour des perso de lergahin ^^ | |
| | | Ambre
Nombre de messages : 513 Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Ven 17 Nov 2006 - 19:30 | |
| (oublie pas qu'elle doit d'abord apparaitre en lingerie fine dans le lit de Belkam...oups je m'égars ! ) youpiii ! Ambre :Tu vois faut pas t'en faire ! Tu vas le rejoindre ton beau brun ! Léliel :Et toi tu veux voir la couleur de tes viscères ? Non ? Alors tais toi ! Cycy... tu sais ce qu'il te reste a faire, sinon... Ambre :Oh t'es méchante toi >_< tu sais bien que c'est pas une bonne idée de menacer les gens... Léliel :Je m'en fiche... c'est pas comme si je disais ça dans le vent...*agite une cassette* genre... une certaine vidéo...tirée d'un fait divers se déroulant a game 2006... | |
| | | Lergahin
Nombre de messages : 2046 Age : 37 Date d'inscription : 20/06/2006
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Ven 17 Nov 2006 - 20:45 | |
| ah troppppppp bien !! comme il a la classe Belkam ! et les autres aussi ! mais je vais encore attendre snif snif quiuque j'ai bien envie de voir Nephalet à l'oeuvre aussi XD il est de quel coté? ^^ | |
| | | Emu
Nombre de messages : 1145 Localisation : Belgique Date d'inscription : 02/11/2005
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Sam 18 Nov 2006 - 10:46 | |
| Très chouette, comme d'habitude... je retrouve mon Elisabetha, fidèle à elle-même, et Alan... Je trouve l'intervention de Belkam assez mystérieuse pour laisser une porte ouverte sur les prochains chapitres... ça risque d'être intéressant ! Hâte de connaître les développements futurs ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Sam 18 Nov 2006 - 14:09 | |
| Oui ça va être terrible! j'aime de plus en plus Liz aussi elle est vraimment chouette!
et Belkam! *bave* comme il se la joue! lol En tout cas vivemment la suite, elle est omment au fait Léliel? j'ai hâte de savoir! (et Neph haha, ça va promettre! ce perso est imaîtrisable j'vous dit!) |
| | | Ambre
Nombre de messages : 513 Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Sam 18 Nov 2006 - 14:12 | |
| Léliel... hihi... elle est un peu dingue mais beaucoup plus doucement qu'Oren je sais pas trop ce qu'elle va faire elle serait capable de tout -_-'' enfin ... pour les infos... et Nephalet est comment ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Sam 18 Nov 2006 - 14:25 | |
| Ah ben ça promet alors! Nephalet, il est spécial...très spécial...>_> Je peux déjà dire qu'il a un point comun avec Cyd, même si ça ne saute pas aux yeux!
Nephalet:....En effet.....*rabaisse sa capuche sur son visage et part pour l'Egypte*
qu'est ce que je disais =_= En tout cas il n'est pas très loquace, mais il risque d'avoir des choses à dire ^^ |
| | | Emu
Nombre de messages : 1145 Localisation : Belgique Date d'inscription : 02/11/2005
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Sam 18 Nov 2006 - 14:27 | |
| - Lweeling a écrit:
- Oui ça va être terrible! j'aime de plus en plus Liz aussi elle est vraimment chouette!
Merciiiiiiiiiii.... Cycy a tout à fait capté son caractère ! Ah ben dis donc, cette histoire devient très captivante... hâte de connaître vos nouveaux persos les filles ! | |
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