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| OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 | |
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Auteur | Message |
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cycy
Nombre de messages : 2095 Localisation : Lyon Date d'inscription : 15/05/2005
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Mar 31 Juil 2007 - 16:45 | |
| Or donc ^^ (aïeuuuuh oh dans l'assemblée on me jète pas des projectiles parce que j'ai trois mois de retard !!! )Voici donc les nouveaux chapitres avec quelque photos d'Oren prises lors d'une bjd party parce que j'ai la flème de sortir mon appareil photo -___- Bref promis je reprends un rythme de production plus normal !! Allez petit appel !! Votez pour votre perso préféré dans l'histoire et je le dessinerai ^^ (les zombies sont hors concours !!!! mdr) Merci encore pour votre patience et votre fidélité et surtout prenez garde aux gnous sévèrement agressifs !!!! XD Chapitre 19 : pause …Le soleil perçait en striures à peine colorées dans la belle chambre de l'hôtel cinq étoiles du Caire qu'occupait Elisabetha. Après l'épisode d'Hamunaptrah, la Main rouge avait rapatrié tout le groupe des survivants dans cet hôtel, un de leur nombreux points de chute dans le monde qui leur permettait de pouvoir libérer un étage entier de l'hôtel sans réservation préalable. Malgré sont épuisement, Elisabetha n'avait pas réussi à trouver le sommeil. Le soleil s'était déjà levé, mais elle préférait demeurer dans une semi-pénombre, assise sur son lit confortable. Les genoux ramenés contre sa poitrine, elle fixait avec obstination le bureau d'en face sur lequel se trouvait son portable. Les objets qu'elle avait trouvé dans le temple avaient été embarqués par Cyd pour une analyse approfondie par ses scientifiques. Il ne lui restait que quelques clichés et, depuis des heures, elle les manipulait dans l'espoir de comprendre dans quel sens les assembler pour qu'ils forment cette fameuse clé. Pourtant, il fallait qu'elle trouve ! Sa terre tant aimée avait besoin d'elle, elle n'avait plus qu'eux pour la protéger contre la folie de ces créatures et que faisait-elle alors ? Elle restait plantée sur son lit, empêtrée dans son couvre-lit cinq étoiles, sans pouvoir avancer même le début d'une piste. Elle posa son menton sur ses genoux et soupira quand quelqu'un frappa à la porte. Elle s'entendit couler un léger "oui" sans grande conviction, quand elle reconnut presque avec soulagement la silhouette fine d'Oren qui passait l'embrasure de la porte en la refermant derrière elle avec le plus respectueux des silences. La visiteuse traversa la pièce sans allumer, comme si elle avait compris les propos du souffle las de son amie et vint s'asseoir au bout du lit. Elisabetha fixa le visage de poupée parfaite de la démone sur lequel on ne lisait aucune inquiétude, ni aucune joie, aucun espoir, ni aucune tristesse. L'eau des traits adolescents était parfaitement limpide et calme. La puissance donnait de l'apesanteur aux émotions et du contrôle au bout de l'épiderme. Si le monde finissait en sa forme actuelle, il était probable qu'une telle machine de destruction massive survivrait. Mais quelle était son histoire à cette gamine ? Il devait bien y avoir un commencement, une naissance, une raison à l'existence de ces ténèbres aux allures de douce lumière ? ― Ce n'est pas encore la fin, Liz… Elle ferma les yeux. Elle était donc si facile à déchiffrer ? Evidemment, ce n'était pas encore la fin, mais on s'en approchait quand même très dangereusement. C'était cette approche qui étouffait le cœur d'Elisabetha et la frustration de ne pouvoir ralentir cette infernale avancée. ― As-tu déjà eu peur, Oren ? La démone mit ses jambes en tailleur et pencha la tête légèrement sur le côté. ― Tout le temps… Elisabetha ouvrit grand ses yeux en amendes, comme si elle ne s'était pas attendue à la réponse. Oren sourit. ― Je n'aimerai pas ne pas avoir peur… parce que si c'était le cas, je pense que je ne tiendrai pas à grand chose dans l'existence. La puissance n'enlève pas la peur, c'est l'indifférence qui l'annihile. Lorsque rien ne compte, pourquoi avoir peur de la fin, quelle que soit ? J'ai peur depuis l'âge de six ans et j'espère avoir peur encore longtemps parce que ce monde et ce qui le compose me touchent et colorent ce qui fait mon âme. Oren s'approcha un peu plus d'Elisabetha et replia ses genoux contre elle dans une position identique. ― Ce n'est pas parce qu'on a peur qu'on est moins fort, Liz. La peur va nous porter, elle nous fera aller plus loin que nos ennemis, elle crispera nos consciences et les rendra d'acier, car la plus grande de nos peurs sera bien de voir ce monde disparaître et elle supplantera toutes les autres…Tu verras… Elisabetha fit une légère moue douloureuse. Elle aurait bien aimé être aussi optimiste que la démone, mais elle était loin d 'être aussi sûre que ça. ― Oren… Dans le temple … Quand je cherchais les objets… J'ai vu quelque chose… d'étrange… ― Quelque chose ? ― Un homme …Non en fait …Je ne sais pas ce que c'était…Mais je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Elisabetha se remémora sa rencontre avec cette étrange créature qui ne ressemblait à aucune autre, malgré la longue expérience de la jeune femme en matière de puissance magique et naturelle. Ce qu'elle avait rencontré dans cette obscure salle n'était pas d'ici et, pourtant, il avait un arrière-goût d'originel, comme si tout était venu de lui. Elle crispa ses doigts autour de ses fines chevilles. Elle n'était pas honnête vis à vis de la démone ou des autres. Elle cachait qui elle était parce qu'elle n'avait plus confiance et parce qu'elle voulait étouffer sa nature et son histoire dans l'oubli d'une existence faussement normale. ― Tu sais Oren… je n'ai pas été très franche avec toi… Sur mon histoire, enfin ma nature… Elisabetha soupira. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas ouvert son cœur à quelqu'un. C'était effrayant et tellement perturbant, comme si elle s'était retrouvée au bord d'un précipice à se demander si, oui ou non, elle allait faire le grand saut. ― J'ai une très grande expérience de la magie primitive, celle qui vient de la nature… Ce que j'ai vu là-bas était extrêmement puissant, peut-être la chose la plus puissante jamais envisagée…Et je ne sais pas du tout dans quel camp il se situait… ― Mais peut-être dans aucun, murmura Oren en ignorant consciemment l'esquisse de révélation d'Elisabetha. Ses pupilles nuancée se noyèrent à peine et elle posa sa main sur la jambe de la démone. ― Tu ne me demandes pas ? Tu aurais le droit d'exiger une explication, tu as risqué ta vie pour moi et je n'ai pas joué franc jeu… Oren couvrit de sa main le poignet de la jeune femme. ― La franchise, c'est pour les moralistes et les anges. Je ne suis ni l'un ni l'autre. Moi, je sais qui tu es, parce que je vois dans ton âme. Le reste c'est de la littérature. Quand tu seras prête, tu me le diras et ça te paraîtra le plus naturel du monde. En attendant, ce que je vois dans le fond de tes yeux, au travers de tes gestes et dans le son de ta voix, ce n'est pas un mensonge et ça ne triche pas. On a pas besoin de révélations pour croire. En amitié comme en amour, ce qui compte c'est la foi en l'autre et ça, ça vaut toute les vérités du monde… Elisabetha sourit franchement, il y avait encore un peu de douceur et d'espoir en ce monde blessé. ― Je suis contente que tu aies passé la porte de la boutique ce jour-là Oren… je veux que tu le saches… ― Et moi donc…on n'aurait jamais découvert ces objets ni leur signification sans toi … Elisabetha leva les yeux au plafond. Comme si ça les aidait qu'elle les ait trouvé ! ― Tu parles ! Je suis incapable de comprendre dans quel sens les mettre, ni comment constituer la clé. Si on ne trouve pas vite, les autres nous retrouveront et se chargeront de faire ce que je n'arrive pas à faire… Elle empoigna un cliché parmi les autres éparpillés sur le lit à côté d'elle et le tourna rageusement dans tous les sens. Oren regarda vaguement les photos puis se mit à sourire, l'air malicieux. ― Pourquoi tu ne travailles pas avec Alan ? C'est un paléontologue de géni…Il passe sa vie à reconstituer des squelettes de quinze mètres de haut à partir de quatre minuscules os…S'il y'a bien quelque 'un qui peut repérer comment s'emboîtent deux choses, c'est bien lui ! La jeune femme hésita. ― Tu sais quoi ? Tu as parfaitement raison ! Toute seule, je n'arrive plus à rien… Elle ramassa toutes ses photos et se releva du lit. Elle enfila un pantalon noir et un petit top vert amande qui lui donna l'air étrangement plus jeune. Elle tressa à la va-vite ses longs cheveux foncés et, sans trop savoir pourquoi, vérifia sa mise devant la glace. ― Je suis sûre qu'il te trouvera parfaite, pouffa Oren en s'étirant sur le lit. Elisabetha se figea devant la glace en regardant le reflet de la démone. Pourquoi disait-elle ça ? ― Pour…Pourquoi tu dis ça ? ― Oh je t'en prie… J'ai juste l'air d'avoir quinze ans, mais je ne suis plus une gamine depuis très longtemps… Tu te regardes dans la glace … ― …Oui …Par réflexe ! ― Oui c'est ça … Par réflexe…remarque t'appelles ça comme tu veux … Elisabetha plissa les yeux et fit une légère grimace. Elle embarqua son portable, les clichés et sortit de la chambre en direction de celle d'Alan. C'était n'importe quoi ! Comme si le moment se prêtait à du badinage, comme si Elisabetha se prêtait au badinage, comme si elle savait même ce que c'était que le badinage ! Et puis quoi encore ? Pourquoi pas la séduction tant qu'elle y était ! Elle se planta devant la chambre du scientifique. Il n'y avait personne dans le couloir, c'était encore très tôt et Elisabetha en fut étrangement soulagée, comme si quelque part aux tréfonds de son âme, elle avait l'impression de faire quelque chose d'interdit. Que diable ! Elle sauvait le monde ! Elle avait le droit de se trouver précisément là, devant cette porte de chambre d'hôtel et rien dans ce monde ne pouvait penser à autre chose que ça. Elle cogna plus fort à la porte qu'elle ne l'avait prévu. ― Aïe.
Dernière édition par le Mar 31 Juil 2007 - 16:47, édité 1 fois | |
| | | cycy
Nombre de messages : 2095 Localisation : Lyon Date d'inscription : 15/05/2005
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Mar 31 Juil 2007 - 16:47 | |
| chapitre 20 : Clichés
Alan sursauta dans le lit et les lois de Newton jouèrent contre lui, encore une fois. Il dégringola du lit dans un bruit mate et coula un grognement sourd de contrariété. Mais qui pouvait bien tambouriner à la porte comme ça à cette heure ! Il se redressa péniblement, emmêlé dans un enchevêtrement de draps, les cheveux chocolatés qui nappaient son visage aux trois-quarts encore endormi. Il fallait qu'il perde cette habitude systématique de dormir au bord des lits. Sur un lit de deux mètres par deux, c'était quand même un comble ! On toqua à nouveau à la porte. ― Oui bon c'est bon ça va j'arrive, on est pas aux pièces non plus, murmura-t-il avec humeur.
Il se redressa lentement, les évènements de la veille se faisaient sentir dans tout son corps et il avait l'impression d'avoir pris une cuite monstrueuse, pile sous les sabots d'un troupeau de gnous sévèrement agressifs. L'opinion publique l'ignorait, mais les gnous pouvaient être sévèrement agressifs parfoit. Il souffla légèrement en dégageant ses yeux de ses mèches de cheveux et tâtonna négligemment sur la table basse pour trouver ses petites lunettes rondes indispensables ce matin, compte tenu du réveil. Il se traîna jusqu'à la porte sans prendre la peine de mettre quelque chose sur son caleçon et ouvrit un peu précipitamment la porte. ― Elisabetha ? ?
Celle-ci sursauta, ne s'attendant pas à ce qu'il lui ouvre aussi brusquement, ni à ce qu'il se trouve en caleçon. Or malgré le grand âge d'Elisabetha et son expérience de la vie, elle ne put s'empêcher de détailler ce qui s'offrait soudain à sa vue. La nature avait été plus que généreuse concernant la carrure de cet homme et son métier avait durci les contours de ses courbes naturellement puissantes. Mais on lisait sur sa peau dorée comme sur un drôle de parchemin. Des cicatrices plus ou moins grandes étaient placées ça et là aux détours de la courbe des muscles comme autant d'empruntes d'une existence risquée. Il y a des femmes qui trouvent toujours le ton juste en toutes circonstances, la phrase mémorable, mieux que si elle avait directement été tirée d'un dialogue de film noir et classieux. Ce n'était pas le cas d'Elisabetha. ― Heu…tu es en caleçon, lâcha-t-elle en espérant soudain que le sol s'entrouvre sous ses pieds et l'avale pour abréger son calvaire. ― Sans rire…rétorqua-t-il avec un petit sourire en biais. Elisabetha toussota légèrement et tendit le paquet de clichés qu'elle avait dans la main. ― Ce sont …les photos des objets qu'on a trouvé dans le temple à Hamunapthra… J'ai beau regarder, étudier …Je n'arrive à rien …Je n'ai pas la moindre idée de la façon dont il faut les assembler… Oren m'a dit que tu avais l'habitude d'emboîter plein de choses. ― d'emboîter plein de choses, répéta-t-il amusé, tout en croisant les bras sur sa poitrine. A ce stade, Elisabetha pouvait tout aussi bien en finir et se jeter par la première fenêtre, le résultat n'aurait pas été pire. ― Bon … Est-ce que tu veux bien m'aider, oui ou non ? Acheva-t-elle avec un léger agacement.
Alan prit les clichés et lui fit signe d'entrer. Il alla vers le bureau et les étala sur le bois colonial. Il alla droit vers un des ses sacs de voyage, chercha un instant, puis en ressortit une large pochette souple en cuir fermé par un lacet. Il dénoua le lacet et la pochette s'ouvrit en trois parties qui dévoilèrent une série d'instruments de fouille. Il se saisit d'une loupe et revint vers le bureau examiner de plus près la forme et le sens des objets. ― C'est très primitif et à la fois très ingénieux comme système, dit-il avec intérêt. Ca ressemble un peu aux objets de la civilisation Hittite…Regarde …
Il s'écarta légèrement et lui désigna un point sur une des photos. Elisabetha se pencha et observa les sinuosités d'or et de bronze des drôles de formes géométriques. Le fait était qu'elle ne voyait pas grand-chose. Les puzzle n'avait jamais été sa spécialité, particulièrement ceux qui consistaient à assembler une clé pour ouvrir la boite de Pandore et déclencher la fin du monde. Elle se retourna et se retrouva nez à nez avec Alan qui s'était penché au-dessus de son épaule. Les effluves traînantes de cèdre et de bois humide qui caractérisaient le sillon d'Alan chatouillèrent le bout du nez de la jeune femme. Elle était si près qu'elle pouvait voir la nuance étrange et changeante du vert de ses yeux. Quelques mèches indisciplinées de sa chevelure touchaient presque l'arrête de la mâchoire d'Elisabetha et elle n'avait qu'à avancer à peine pour que leur peau se touchent. En cette seconde suspendue, Elle sentit son vieux cœur se mettre à battre sans qu'elle n'ait aucune forme de contrôle sur son rythme. Elle était très en colère contre elle, elle avait le culte de la retenue et elle n'était pas du genre à se laisser dominer ou même guider par des émotions irréfléchies. Mais quand il était près d'elle, qu'elle pouvait presque imaginer la saveur de son épiderme tendu, sa raison fichait le camp aussi vite qu'un chaton devant un pit-bull à jeun. Les lèvres d'Alan s'entrouvrirent légèrement quand, soudain, le bruit de la porte qu'on frappe à nouveau les fit sursauter tous les deux. Alan se redressa légèrement, détournant un peu les yeux et lui fit un léger signe avant de chercher un pantalon. Elisabetha soupira pour faire redescendre cette drôle de pression sur sa poitrine et alla ouvrir la porte sans réfléchir une seconde de plus. ― Elisabetha ? ? lâcha Robby avec l'expression d'un poisson rouge qui vient de comprendre qu'il se trouve tout en bas de la chaîne alimentaire océanique. Il se pencha sur le côté et aperçut Alan en train d'enfiler son pantalon. ― Elisabetha ! ! ! Répéta-t-il sur un ton nettement moins interrogateur et un peu choqué. Celle dernière leva un sourcil étonné, avant de réaliser soudain la nature de l'ambiguïté de la scène. ― Ah heu oui ..je …voilà je …J'étais venue montrer les clichés des objets trouvés dans le temple...voilà ..et heu …j'ai rien vu …voilà…Je veux dire sur les clichés, je n'ai rien vu …Enfin je ne vois rien parce qu'il …n'y a rien à voir … sauf sur les clich… Ca va Robby, tu as passé une bonne nuit ? Robby regarda Alan enfiler une chemise un soie sauvage noire. ― Des clichés ? Il sourit en faisant un léger clin d'œil de complicité entendue à Elisabetha. ― Oh oui…Les clichés bien sûr…Pas de problème …ça me va ! Je trouve ça si romantique … ― Mais enfin ! ! Mais non, pesta Elisabetha en se retournant vers Alan et se disant que s'il voulait intervenir, c'était quand il voulait. ― Bon allez on a du boulot ! Claqua Alan, enfin décent. On va rejoindre Cyd et les autres, il faut que je vois les objets pour les assembler… ― Mais et …balbutia Elisabetha proprement atterrée par la scène. ― Vous descendez ? Lança Oren qui sortait de la chambre d'Elisabetha. Je vous suis…
Alan entraîna Elisabetha vers l'ascenseur, laissant Robby fermer la porte de la chambre. Celui-ci affichait un sourire très énervant et coula un rire un peu débile à Oren quand elle parvint à sa hauteur. ― Ils regardaient des clichés, chuchota-t-il à son encontre sur le ton d'un agent secret. ― Hein ? Fit Oren.
Chapitre 21 : Puzzle.
Sabel faisait les cent pas devant la vitre qui donnait sur la chambre stérile aménagée dans les sous-sols de l'hôtel. Elle n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Sa rencontre avec Nephalet, même si elle avait été brève, l'avait fortement contrariée. Heureusement, il faisait cavalier seul et était parti de son côté. Mais quelque chose lui disait que, comme vraisemblablement toutes les créatures peu recommandables de cette planète, il était sur leurs traces. Elle détestait la popularité même mauvaise et involontaire. Cyd suivait, dans un parfait silence, la progression des analyses des scientifiques de l'église effectuées sur les objets trouvés la veille. Cela étant, le résultat n'était guère probant. Analyse au Carbonne 14 , datation, spectromètre, rayons X, rien ne permettait de comprendre comment tout cela s'assemblait pour créer la fameuse clé. Or le temps était compté, Sabel savait que ceux sur qui ils étaient tombés n'allaient certainement pas rester sans rien faire, alors qu'ils étaient tout près de réussir leur entreprise. Frère Simon, qui se trouvait de l'autre côté de la vitre du laboratoire, se retourna l'air navré. ― Ca ne donne rien, souffla Cyd avec une humeur glacée. ― Le temps nous est compté…Il faut trouver. ― Je sais Sabel…Le temps, c'est bien la seule chose dont on aurait vraiment besoin et que nous n'avons pas.
Alan pénétra le premier dans la salle suivi de près par les trois autres. ― Alors ? lança le paléontologue en direction de Cyd. ― Rien pour l'instant. ― Et ben des fois l'artisanat, ça a du bon ! Laisse-moi rentrer dans la salle, je crois que je sais comment assembler les objets. Mais me demandez pas de vous dire ensuite ce que j'ai assemblé. Cyd fit un léger signe de la tête et la porte vitrée coulissa dans un bruit d'air comprimé. Alan se glissa à l'intérieur et commença à examiner les objets. ― J'espère qu'il sait ce qu'il fait, coula Sabel avec un sincère espoir dans la voix. ― C'est le meilleur dans sa discipline, confirma Cyd, le regard fixé sur les gestes de son ami. ― Je vais poser une question idiote, mais imaginons qu'on arrive à la monter cette clé … On en fait quoi après ? Tout le monde regarda Robby, une lueur légèrement dubitative dans les yeux. Le fait était qu'elle n'était pas du tout idiote sa question. Elle était même plutôt censée. Le problème pourtant avec cette question, était que personne n'avait la réponse. ― heu …On avisera ensuite Robby, trancha Oren. Peut-être que la clé elle-même, une fois assemblée, nous dira où il faut se rendre.
La porte de la salle du sous-sol s'ouvrit soudain brutalement, manquant d'écraser l'un des scientifiques qui se trouvait derrière. Faust pénétra avec humeur en expédiant à l'attention du scientifique un grognement sinistre qui acheva de le faire blêmir et surtout taire. Il était de très mauvaise humeur et ce n'était pas le moment de se trouver sur son passage. Oren avait disparu plusieurs jours d'affilé, sans lui dire où elle allait et depuis qu'il avait remis la main dessus, elle allait comprendre sa façon de penser. Il était donc inutile d'imaginer une seconde qu'il puisse se trouver dans un autre endroit qu'elle, sous-sols secrets ou pas. Toute l'assemblée comprit d'ailleurs fort bien le message, puisque personne ne réagit à sa présence imprévue, excepté Oren qui coula un petit sourire d'enfant sage qui ne prit pas une minute dans l'esprit du vieux démon. C'était toujours bien tenté de sa part. Il alla se placer à côté d'elle et prit appui contre une table en fixant de ses yeux de fauve les gestes d'Alan de l'autre côté de la vitre. ― Tu n'as rien trouvé dans tes références concernant l'emplacement de la boite de Pandore, Elisabetha, dit Cyd pour briser le silence pesant. Elisabetha s'avança un peu, les épaules soudain légèrement basses. ― Rien de probant …La légende de la boite de Pandore a des origines tellement éparses qu'il est difficile de privilégier une piste par rapport à une autre. ― L'oasis d'Am-shyr, claqua Faust toujours très intrigué par ce que faisait Alan. ― C'est une des pistes, répondit Elisabetha, mais tout le monde n'est pas d'accord sur cet emplacement qui n'a jamais figuré sur aucune carte antique. Si c'est effectivement là-bas qu'elle se trouve, on a aucun moyen de s'y rendre…
Un nouveau cliquetis se fit entendre. Alan sourit, il venait d'emboîter le troisième objet. Pour l'instant, l'assemblage ne formait rien de cohérent ou, en tout cas, rien de connu. On aurait dit le mécanisme ouvert d'une horloge du 19ème siècle. Des roues, des chaînons et des engrenages stylisés s'enclenchaient les uns dans les autres, mais rien qui ressemblait de près ou de loin à une clé. Il ne lui restait plus qu'à placer le quatrième qu'il tenait dans la main. Celui-là lui donnait du fil à retordre. Sur les autres, il avait assez vite repéré les encoches par le biais de petits poinçons utilisés par les hittites notamment pour indiquer le sens de lecture de certains caractères en matière de décompte mathématique primitif. Or, le dernier n'avait aucun signe de ce genre. Il le tourna dans tous les sens, mais les reliefs des trois autres assemblés offraient de multiples possibilités qui, sans indication, allaient prendre des heures à essayer. Il était pourtant si près du but ! Il sentait que les regards étaient tous tournés vers lui et s'il affectionnait de travailler sous pression, point n'en fallait trop, du moins pas du genre de celle qui annonçait la fin du monde. Faust se redressa brusquement et s'avança vers la vitre.
― Il la tient à l'envers, coula-t-il à l'attention d'Oren. C'est une clepsydre perse…
Il cogna à la vitre pour attirer l'attention d'Alan qui se retourna immédiatement. D'un geste sec, Faust fit pivoter sa main, mimant un pile ou face. Alan fronça ses sourcils, ne paraissant pas comprendre, ce qui agaça fortement Faust qui désigna l'objet d'un mouvement du menton et répéta le geste de la main. Alan ouvrit la bouche en signe de compréhension et retourna l'objet qu'il présentait à l'assemblage dans le mauvais sens. Après plusieurs tentatives, un geste maladroit fit néanmoins entrer la clepsydre dans deux encoches, apparemment prévues à cet effet. ― Nom de dieu, ne put-il s'empêcher de lâcher, malgré le lieu et les circonstances.
Il venait de reconstituer la clé. Ca ne ressemblait pas à une clé, en fait, ça ne ressemblait vraiment à rien, mais il était sûr que c'était le bon montage. Il leva le nez et afficha un beau sourire qui illumina son visage quand, soudain, un étrange rayonnement commença à émaner de la construction. Elisabetha s'avança d'un bond irréfléchi et inconscient. ― Sort de là Alan ! ! Cria-t-elle plus par instinct que par réflexion.
Le rayonnement se fit si intense qu'Alan fut obligé de se cacher le visage. Il entendait le cliquetis appuyé de tous les rouages se mettre simultanément en marche. Un drôle de bruit aigu émana de l'objet comme la sonnerie d'un mécanisme programmé. Il ne savait pas ce qu'il avait fait, mais en tout cas, ça marchait. Il fallait toujours que ça marche avec lui, il en avait parfois assez d'être aussi bon dans son domaine. Le rayonnement finit par diminuer, révélant peu à peu l'aspect nouveau montage tel que prévu par ses créateurs antiques. ― C'est la clé…murmura Alan, c'est la cl…
Il ne put terminer sa phrase. Une énorme explosion souffla l'hôtel qui s'effondra sur son aile gauche en écrasant le béton de la route qui se déroulait devant lui dans un horrible et sinistre fracas.
Un peu plus loin, Loki rabattit les pans de son vêtement fluide sur son épaule légèrement froissé par la déflagration du lance roquette. ― Il y a une certaine forme de poésie dans la modernité, dit-il tout en s'assurant, au travers de ses jumelles, que l'hôtel était bien effondré. Il tendit ses jumelles à la silencieuse Lily-Rose dont le visage statique restait de marbre face au résultat. ― Bien, allez on s'active, fouillez-moi tout ça, et récupérez la clé. Maintenant, on peut prendre le temps de déjeuner. | |
| | | Emu
Nombre de messages : 1145 Localisation : Belgique Date d'inscription : 02/11/2005
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Mar 31 Juil 2007 - 17:41 | |
| Ah Cycy... Cycy... je devrai être en train de me préparer pour le resto avec l'Homme mais je n'ai pu lâcher les chapitres... (l'Homme trépigne d'ailleurs d'impatience à côté de moi en maudissant les "résineux" ! Aïeuuuuuuuuuh, oui, ça va... j'arrive !^^).
Arf, j'ai adoré le petit face à face entre Alan et Elisabetha... tout à fait son style, tu as décidément vraiment bien compris l'essence de ma miss... Promets-moi de ne plus nous faire attendre aussi longtemps hein... j'voudrai bien connaître la suite....
Pour le perso préféré... ben euh... Alan ! Emu : Elisabetha, arrête de me mettre cette herbe de lune (plante très vénimeuse...arf) sous le nez, je l'aime bien Alan ! Elisabetha : je ne vois absolument pas de quoi tu parles ?!
Emu : Oui, chouchou... je lache le clavier, j'arrive ! | |
| | | Aude
Nombre de messages : 370 Age : 44 Localisation : Sur ma petite étoile, à des années lumières... Date d'inscription : 26/04/2006
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Mar 31 Juil 2007 - 20:30 | |
| Je lis tes nouveaux chapitres et n'ai qu'une chose à déclarer : LA SUITE !!! lol Ta façon d'écrire est vraiment très fluide et je lis ça avec une rapidité déconcertante, je suis prise dans le flot...
Tu parles d'Am-shyr, Arcana m'a dit devoir aller là bas mais apparemment ça n'avait aucun rapport avec la boite de pandore mais plutôt avec un très vieux texte de magie noire... Faust a-t-il raison sur ce coup-là ? | |
| | | orpheelin
Nombre de messages : 1526 Localisation : PARIS Date d'inscription : 01/04/2005
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Mar 31 Juil 2007 - 20:45 | |
| super!!
et Faust ne parle pas pour ne rien dire! (vas y mon biquet t'es le meilleur!XD)
par contre j'ai du mal avec Loki dans ce cadre là ca fait trop bizarre!^3^ | |
| | | Lergahin
Nombre de messages : 2046 Age : 37 Date d'inscription : 20/06/2006
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Mar 31 Juil 2007 - 21:03 | |
| trop bien merci Cycy ^o^ mais c'est abusé la fin !! (et mes persos on les revoit au fait? XD)
sinon je veux bien que tu dessine euh...Oren ? XD | |
| | | orpheelin
Nombre de messages : 1526 Localisation : PARIS Date d'inscription : 01/04/2005
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Mar 31 Juil 2007 - 21:34 | |
| moi moi moi!! j'ai pas vu l'appel au dessin, je veux Elisabetha!! ou Lokiiiiiiiiii... vive le fan service! | |
| | | carolyn
Nombre de messages : 2672 Age : 48 Localisation : alpes maritimes Date d'inscription : 14/08/2006
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Mar 31 Juil 2007 - 21:42 | |
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| | | Ambre
Nombre de messages : 513 Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Mer 1 Aoû 2007 - 13:32 | |
| Ah ^^ trop bien ça passe trop vite T__T Perso j'aimerais bien que tu dessine Lily-Rose et Loki, on les voit pas souvent et j'aimerais bien voir Loki en version "moderne" xD Sinon, Belkam !! ^^ Ou Oren et Elisabetha... Bon ça fait une petite liste ^^;; mais tous les persos sont bien ! En fait, ça seai bien aussi que tu fasses comme au début... un dessin de groupe ! | |
| | | Shyn Fir
Nombre de messages : 467 Age : 33 Localisation : Lyon Date d'inscription : 06/01/2007
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Mer 1 Aoû 2007 - 14:11 | |
| Super ! J'ai beaucoup ta façon d'écrire, c'est très agréable de te lire ^^ Comme un peu tout le monde ici, j'ai hâte de découvrir la suite... Un perso préféré ? Loki ! Oh et puis j'aime bien Alan aussi, il fait très "mythe de l'archéologue aventurier", j'ai pas pu m'empêcher de penser à Indiana Jones (l'archéologue le plus sexy à mon avis) pendant l'entrevue avec Elisabetha | |
| | | Aude
Nombre de messages : 370 Age : 44 Localisation : Sur ma petite étoile, à des années lumières... Date d'inscription : 26/04/2006
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Mer 1 Aoû 2007 - 14:32 | |
| Je vote pour un dessin de Loki. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Mer 1 Aoû 2007 - 15:27 | |
| Awwwwww Cycy tu sais que je t'aime toi? lol J'suis trop contente d'avoir la suite, c'est trop bieng! et vive Faust /o/ lol Pour les perso par contre, c'est dur...un p'tit dessin de groupe? lol |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Sam 4 Aoû 2007 - 17:10 | |
| Je reste sans voix! Impossible de dire quoi que ce soit c'est trop magique! Pour le vote: Loki ou Belkam ( )!!!! |
| | | carolyn
Nombre de messages : 2672 Age : 48 Localisation : alpes maritimes Date d'inscription : 14/08/2006
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Sam 4 Aoû 2007 - 17:23 | |
| moi je vote pour belkam et oren! (ah bon on peut pas voter pour deux perso, m... moi qui voulais rajouter allan et elisabeth et.... heu, un dessin de groupe c'est pas possible? ) | |
| | | Azilis*Drou
Nombre de messages : 130 Age : 33 Localisation : Nantes Date d'inscription : 02/11/2006
| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 Dim 12 Aoû 2007 - 16:48 | |
| Aaah je les guettais depuis la Japan Expo, j'ai hurlé intérieurement lorsque j'ai vu qu'ils étaient parus, ces chapitres !
Robby reste mon personnage favori, avec son côté gamin irrécupérable... "ils regardaient des clichés" ! xD
Et toute cette recherche encore... ça donne envie d'en apprendre plus sur les civilisations anciennes, les mystères de l'antiquité (et tout ce qui s'en approche, en fait). L'esprit d'Allan est contagieux, dis-donc... (enfin, sauf le côté "j'aime tourmenter les coeurs des Elisabetha" xD) Et les humeurs de Faust ("comment expliquer à un paléontologue qu'il tient un objet à l'envers"), les attitudes d'Oren...
Toujours un régal à lire =) (et pourquooiii ça se finit toujours quand ça devient encore plus intéressant ?! *stress* xD)
Pour le dessin... je vote blanc xD
Et Oren est toujours aussi jolie... | |
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| Sujet: Re: OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31 | |
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