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Lysel > Elle s'y accroche... Mais je pense qu'en gagnant les "level" que je vais lui donner dans quelque temps, elle arrivera bien à accrocher quelqu'un XD
Son trip c'est le fils depuis que Cycy a eut la bonne idée de le dessiner ? XD A défaut du père, elle peut tenter le fiston -_-"
Audrey > Merci ^^
Je n'ai pas encore eut le courage de le refaire...
Cariseb > Merci ^^
J'ai eut un regain de nostalgie envers ma belle Lullaby.
Hier j'ai relut un texte que j'avais écrit d'elle enfant et j'ai eut envie de faire des photos.
Ma belle va subir quelques changements je pense. Elle évolue dans ma tête et elle a besoin aussi d'évoluer niveau résine, faut bien que ça suive ! Comme on dirait un gamer, elle va gagner quelques "level" lol
Mais bon... une certaine voiture passe avant =_=" * cf LJ ma vie du moment bref *Prétexte de photos pour poster mon p'tit texte ^^
Allez, le texte d'abord pour les courageux et les photos ensuite ;p
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Un bruissement de feuilles vertes, une petite tête apparue entre deux branches touffues avant de sortir de sa cachette improvisée, posant avec attention son soulier délicat sur la dalle de mousse dur. Un grand sourire satisfait étirait les petites lèvres corail. La petite fée avait réussit à échapper à la surveillance de sa nourrice. En effet, la petite princesse était souvent confiée à cette vieille fée lorsque sa mère recevait des invités et par conséquent, ne pouvait pas s’occuper de son adorable fille… Qui avait tendance à devenir turbulente à certaines heures de la journée. Les enfants ont besoin de bouger, même ceux qui sont née avec une couronne sur la tête. Aujourd’hui, sa mère recevait une autre Reine, la nourrice ayant donc prit le relais. Celle-ci était comme une seconde mère pour la fillette, une mère avec qui elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Enfin, il y avait des limites, la petite fée le savait très bien mais ces limites là étaient plus vastes avec la nourrice qui lui passait bons nombres de ses caprices.
Cette fois-ci, elle avait justement réclamé une tasse de miel chaud. Une spécialité parmi tant d’autres des fées du sucre. Un joli prétexte pour la faire sortir de la pièce. La pauvre nourrice avait eut le droit aux larmes de crocodiles d’une petite princesse de dix ans, une crise de pleurs sonores mais sous parfait contrôle de son émettrice. La vieille fée finit par céder pour ne plus voir cette bouille adorable couverte de larmes, laissant donc Lullaby en compagnie de ces jeux dans la chambre princière pour aller faire cette fameuse tasse de miel chaud. Jamais elle ne confierait cette tâche à quelqu’un pour la bonne et simple raison qu’elle avait une recette particulière… Ce qu’affectionnait la petite princesse.
Lorsque la nourrice fut sortit, Lullaby attendit quelques minutes avant de se faufiler hors de la pièce, ces grands yeux verts guettant le moindre mouvement, ses oreilles attentives aux moindres bruits suspects qui signifieraient un échec de sa tentative d’évasion. A pas de loup, elle se dirigea vers le jardin de sa mère, longeant les couloirs de bois et de lichens, marchant avec précaution sur la mousse verte. Arrivé à destination, la petite princesse se cacha dans un bosquet à cause d’un bruit suspect. Lullaby avait cru que la nourrice était venue la chercher, mais elle venait à peine de descendre aux cuisines lui faire sa tasse de miel chaud ! C’était tout bonnement impossible que ce soit elle, non ?
La petite demoiselle remit de l’ordre dans ses cheveux, les branches du bosquet y avaient semées quelques feuilles vertes. Puis, elle secoua sa robe blanche faite de soie sauvage, une soie rare et précieuse. Les papillons se cachaient pour faire leur cocon et puis, au pays de Miel les abeilles étaient plus présentes et actives que ces créatures aux ailes colorées.
La petite princesse parcourut cet espace vert de son regard curieux et respira l’air. Lullaby aimait beaucoup le jardin que sa mère entretenait afin de recevoir ses invités, mais elle avait rarement l’occasion d’y venir. La princesse ne s’y connaissait pas en nom de fleurs, d’herbes mais les tons colorés lui plaisaient, leurs odeurs aussi, pouvant aller du sucré à l’épicé. Elle demeurait silencieuse, ces deux petits pieds posés sur la dalle de mousse solide, les bras le long de sa robe. Ses petites ailes qui s’ouvraient et se fermaient doucement signe de son excitation à être dans cet endroit interdit. Ses grands yeux verts parcouraient les fleurs aux couleurs chaleureuses.
Un silence total régnait dans le jardin, brisé par un vent léger et le bourdonnement des abeilles. Les fleurs dansaient sous le passage de cette brise chaude, leurs pétales écartées pour montrer leurs beautés et exaltées leurs parfums. Un pétale effleura une de ces ailes et la petite princesse bougea pour regarder la fautive, ses ailes s’étaient agitées sous cette caresse surprise. Cet endroit était semblable à un sanctuaire, qu’elle ne devait briser par aucun son sous peine de se faire prendre par la nourrice ou tout autre personne qui passerait dans les parages.
Doucement, avec la grâce naturelle des fées, Lullaby avança de dalle en dalle, sa robe suivant les mouvements de son corps, flottant dans l’air comme des pétales de perces neiges, ses ailes colorées reflétaient la lumière du soleil caché par les feuillages des arbres géants. Son sourire espiègle avait cédé la place à un sourire rêveur, ses yeux papillonnant sous les rayons trop lumineux avant qu’elle n’aille s’abrité sous une grosse feuille d’Iris, ses doigts effleurant la texture lisse et strié de la tige verte, son regard remontant cette ligne verte pour tomber enfin sur la fleur d’un bleu pâle mais lumineux à cause des faisceaux solaires.
Ses petits doigts quittèrent l’écorce verte pour venir jouer sur les plumes blanches d’une pâquerette poussée non loin, comme ces consoeurs dispersées dans l’herbe verte. La petite princesse jouait sur les blanches pétales, s’amusant à faire voler le pollen du cœur jaune en soufflant dessus. Et puis ces gestes cessèrent instantanément, son regard bloqué sur un observateur inattendu.
A quelques mètres, il y avait un jeune homme habillé de bleu sombre, des cheveux roux en bataille bien qu’ils semblaient discipliné par un art connu de son propriétaire seulement. Cet étranger fixait clairement la petite princesse avec un visible intérêt, un léger sourire amusé avait étiré ses lèvres devant cette enfant qui s’émerveillait devant une simple pâquerette ?
La petite princesse fut une moue boudeuse puis froide, retirant sèchement sa main qui caressait le pétale blanc, prenant une attitude digne d’une Princesse bien que ses joues montraient sa gêne à leur teinte rosée. Dans une attitude hautaine, elle délaissa la fleur pour marché avec grâce sur les dalles de mousse et venir vers l’importun. Son regard émeraude le fusilla du regard dans un regain d’autorité du haut de ses dix ans. Lullaby n’était pas impressionné par ce jeune homme qui était plus grand qu’elle d’au moins deux têtes. Il était sans aucun doute plus âgé qu’elle mais qu’importe, c’était elle la princesse ici !
-« Puis-je savoir qui viens importuner ma promenade ? », fit-elle d’une voix clair et froide.
Et sa main se leva dans le même élan, tendu devant elle, légèrement inclinée pour autoriser ce rustre à lui faire un baise-main. Un sourire doux répondit à la petite fille, mettant un genou sur la dalle de mousse à ses pieds avant de saisir avec délicatesse la petite main et d’y déposer un baiser léger, son regard n’ayant pas quitté les deux billes bleues qui le fixait avec supériorité.
-« Je me nomme Blaze, Douce Petite Princesse du Sucre. » Répondit-il en souffle doux, un sourire un brin moqueur à ce titre glorifiant. « Et je suis Prince de. »
-« Blaze !!! », appela une voix sortie de derrière l’arche de plante.
Une fée portant une couronne avait fait son entrée, sans aucun doute la mère du jeune homme qui le cherchait visiblement. Sa robe vaporeuse de couleur vermillon semblait flotter autour d’elle. Lullaby perdit de sa froideur et dans un geste de pure panique, elle retira sa main de celle du jeune homme, ses joues s’empourprant de gênes. Le dénommé Blaze porta son regard sur la petite princesse avant de se relever.
-« Toutes mes excuses Princesse Lullaby. Peut-être aurons nous l’occasion de nous parler une autre fois. »
Un sourire lui fut adresser avant que le jeune homme ne rejoigne sa mère, s’excusant de manière polie auprès d’elle avant de la suivre. Son regard s’attarda une dernière seconde sur la petite fée restée sur sa dalle de mousse, toute confuse et gêné de cette situation hautement embarrassante. A ce sourire, un regard noir lui répondit et elle tourna les talons telle une grande dame sans qu’aucun bruit de talon ne raisonne. Lullaby avait voler silencieusement vers la porte du jardin en vu de retourner à sa chambre, ses joues portant encore la trace de cette rencontre incongrue.
Elle n’avait que son prénom et son rang mais elle ne lui pardonnerait pas de se s’être moqué d’elle de la sorte ! Rageuse, la petite princesse du sucre regagna sa chambre sans se soucier de sa discrétion, le visage boudeur, ses pensées remuant la scène. Ce grand dadet était plus âgé et n’aura pas dû se moqué d’elle… Et il était sans aucun doute l’invité de sa mère en cette après-midi radieuse. Pourvu que cet incident ne vienne pas aux oreilles de celle-ci.
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Merci d'avoir lut et regardé :3