OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31

Rhaaâah !! J'aime !! ( Et pour ta maman, je ne suis pas étonnée !!)
Dès que j'ai ma lishe ( vi, je sais, c'est pas pour de suite, il risque fort d'y avoir de la sous-traitance dans l'air, comme tu dis !! )
Encore des photos !

Très jolie tenue, bravo à ta maman... c'est qu'Oren a l'air toute sage mais on sait toutes que ce n'est que l'air....

Magnifique cette tenue, très stylée

Bon voilà je poursuis, j'ai été trés productive moi aujourd'hui looool

Juste magnifique ...

vraiment tres belle comme d'habitude hein
et chapeau a ta maman encore une fois pour la tenue *.*

tu devrais etre malade plus souvent , on aurait plus de photos XD

j'ai l'impression de me répeter un peu pour toutes les bjds du forum mais .... elle est superbe aussi elle!!!!

j'adore la tenue et puis elle a un petit air rêveur qui est tout mimi

alors voilà, je poste la petite histoire à suivre d'Oren...j''espère que ça vous plaira ^^


D'abord les photos et les deux premiers chapitres ^^

Chapitre 1 : Minuit.

― …Et sur une échelle de une seconde à trente ans, tu estimes à combien ton retard ? Ah oui quand même…
Il leva les yeux au ciel tandis que la voix dans le combiné téléphonique s’embourbait dans une mélasse collante d’excuses douteuses. Alan Crane, paléontologue de son état, avait vraiment passé une sale journée. Passe encore d’avoir dû changer trente fois de taxi pour rallier l’aéroport au centre ville, et donc d’avoir dû apprendre trente nouvelles langues afin de pouvoir communiquer avec les chauffeurs, passe encore d’avoir dû fracturer son propre bureau parce que la nouvelle secrétaire avait tout simplement oublié son existence au musée, mais alors jouer les baby-sitter d’un cabinet de psychiatre pour bourgeois citadins désabusés …Là c’était vraiment trop !
― C’est la dernière fois que je te rends service ! Que tu sois là ou pas, je ferme à minuit pile et surtout ne me dis pas à charge de revanche parce qu’elle me gonfle ta revanche !
Il raccrocha le téléphone et regarda l’heure. A peine 21h30…
― Génial…deux heures et demi à tuer …je crois qu’à part la soudaine glaciation de la planète, rien ne peut m’arriver de pire…
Sur ce point, cependant, le brillant docteur Crane se trompait. Il fit glisser avec paresse sa puissante stature dans la salle d’attente du cabinet et prit plusieurs revues. Que ne donnerait-il pas pour repartir sur un chantier de fouille ! Il revenait d’Afrique centrale et, malgré les conditions épiques des recherches, il aurait mille fois préféré manger du sable tout en protégeant un os fossilisé de ptérodactyle, plutôt que d’attendre deux heures vissé sur l’énorme siège de cuir d’Italie du bureau. Il feuilleta les revues…Comment maximiser son ovulation et s’assumer en tant que femme étaient les thèmes récurrents des ouvrages sur papier glacé. Merveilleux, l’univers avait décidé qu’il passerait une journée en enfer et il n’y avait plus rien à faire contre. Il posa ses pieds sur le large bureau en écrasant non sans délectation les fins dossiers de son ami et fit basculer le fauteuil légèrement en arrière. Quelle idée de faire des permanences psychiatriques pour les urgences ! Comme si quelqu’un allait se dire, en plein milieu de la rue, à près de 22H « tiens et si je passais chez un psy ! ». Il feuilleta distraitement les revues tout ne se disant qu’il y a des services qu’on devrait éviter de rendre.
Il ne s’en rendit pas compte, mais il sombra peu à peu dans un sommeil entrecoupé de visions étranges d’ovules géants tentant d’attraper un taxi fuyant.
Soudain, une sonnerie aiguë hurla dans le bureau. Alan sursauta et glissa en bas du fauteuil. Le choc fut si inattendu qu’il prit quelques secondes pour rassembler ses esprits. Il se redressa péniblement et remit ses longs cheveux d’encre noire en place. Il regarda l’horloge murale : 23h55.
— Non mais je rève ?
la sonnerie retentit à nouveau.
— Mais c’est vraiment une ville de malades !
Il se dirigea vers l’entrée maudissant encore sa mauvaise étoile du jour. Manquerait plus que ce soit un drogué en manque d’une dose et qui croit la trouver chez un psychiatre et là, la journée se terminerait en véritable apothéose.
― Ecoutez, dit-il à travers la porte en verre teintée, il est tard, les consultations sont terminées.
De toute façon même s’il n’était pas tard, il n’était pas psychiatre. Il y eut un silence, puis la personne qui se trouvait au dehors frappa doucement à la porte. Alan leva les yeux au ciel en signe de questionnement divin. Il ouvrit la porte plus brusquement qu’il ne l’aurait souhaité.
― Ecoutez…il est tar…
Il se tut. Ce qu’il vit lui ôta toute idée de refermer la porte. Une jeune femme se tenait sur la pas de la porte sous une pluie dense. Elle était trempée et ses cheveux d’ébènes collaient en jolies arabesques sur une peau diaphane. Elle devait faire à peine un mètre soixante et son corps menu disparaissait sous une longue redingote noire rendue luisante par la pluie. Son visage de poupée de porcelaine chinoise était figé en un parfait ovale. Mais ce qui frappait le plus l’observateur n’était pas tant la délicieuse harmonie de ses traits, que l’expression unique de son regard. D’immenses pupilles nuancées de bleu et de vert étaient suspendues au regard d’Alan comme si rien en cet univers n’avait plus d’importance. C’était le genre de regard qui sublimait celui qui demeurait accroché à lui et qui vous faisait croire au caractère exceptionnel de votre condition. Comment, alors, refermer la porte sur un tel infini ?
― Aidez moi, je vous en prie, dit l’inconnue d’une voix fine.

C’est à cet instant que tout bascula pour le docteur Alan Crane.

Chapitre 2 : Gestion de crise.

Alan fit entrer la jeune femme dans le vestibule.
― Vous êtes trempée…je vais chercher une serviette.
Bien sûr ! Aucun problème, si seulement il avait su où se trouvaient les serviettes…Il avait bravé au moins une dizaine de tremblements de terre, savait se repérer sans boussole en pleine forêt tropicale et parlait une bonne quinzaine de langues. Il était donc impossible qu’il ne puisse pas trouver la salle de bain dans un cent mètre carré. Après avoir retourné l’appartement deux bonnes fois, il finit par trouver ce foutu placard à serviettes. Il revint dans le vestibule. Elle avait l’air si fragile dans cette pièce à peine éclairée, toute prête à se rompre comme du verre précieux. Il entoura ses épaules avec la serviette chaude et parfumée de lavande. Elle continuait de l’observer avec son regard divin et indéchiffrable. Inutile de lui mentir, il n’allait pas faire illusion longtemps comme psychiatre. La dernière fois qu’il avait tenter de remonter le moral de quelqu’un qui se trouvait en détresse, la personne avait été si troublée par le discours qu’elle avait glissé du rebord de la fenêtre et s’était fracturée les deux jambes. Heureusement pour lui, ce soir, ils étaient au rez-de-chaussée. Il la fit entrer dans le bureau et s’asseoir sur le confortable divan.
― Vous désirez quelque chose de chaud ? un thé, un café ?
Il se demanda soudain pourquoi il ne cessait de lui proposer des choses dont il ignorait jusqu’à l’existence dans cette maison.
― Un thé, s’il vous plait…
Aucun problème. Il disparut dix minutes puis revint avec un tasse de thé. Parfois, l’univers accorde quelques coups de chance. Il prit une chaise et vint s’asseoir juste en face d’elle.
― Comment vous appelez-vous ? Demanda-t-elle tout en se réchauffant les mains sur la tasse chaude.
― Alan…Et vous ?
― Oren.
― Ecoutez, Oren, je ne vais pas vous mentir …Je ne suis pas psychiatre. En fait, je ne suis là que pour rendre un service à un ami qui a eu un empêchement à l’hôpital. Cependant, si je peux faire quoique ce soit pour vous aider …
Elle l’observa, un instant, comme si elle lisait en lui la véracité de ses dires.
― Qu’est-ce que vous faites dans la vie, alors ?
― Je suis paléontologue…J’étudie les monstres de la préhistoire, enfin les restes, sourit-il.
― Je me demande ce qu’ils vous racontent comme histoires, ces monstres…murmura-t-elle sur un ton très énigmatique.
Alan patienta quelques minutes, puis se décida à entrer dans le vif du sujet.
― Qu’est-ce qui vous a emmené à frapper à la porte d’un cabinet de psychiatre à près de minuit ?
Oren baissa la tête et porta son attention sur la tasse de thé fumante et odorante.
― Je suis venue…parce que je n’avais nulle part où aller…
― Vous voulez dire n’avez pas d’endroit où dormir ? Interrogea-t-il en observant les vêtement de haute couture que la jeune femme portait sur elle.
― Je veux dire que je n’ai pas d’endroit où vivre.
Il y avait tant de vide dans sa voix qu’Alan eut soudain envie de la prendre dans ses bras pour la rassurer et lui signifier qu’il y avait de la chaleur en ce monde.
― J’ignore ce qui vous est arrivé, mais je suis persuadé que vous devez avoir de la famille ou des amis qui doivent forcément s’inquiéter ou vous chercher…
― Non …Je n’ai plus personne et personne ne viendra me chercher…Je suis … seule.
― Pas en cette minute et dans ce bureau, sourit-il, je suis là en face de vous…Vous pouvez rester ici autant que vous voudrez.
― Mais votre ami…Quand il va rentrer…
― Oh d’abord je doute qu’il rentre et, ensuite, avec le nombre de services qu’il me doit, il serait bien mal placé pour me faire des réflexions. D’ailleurs en signe de vengeance, je propose qu’on pille son frigo et son bar.
Oren lui sourit légèrement.
― Merci…Beaucoup.
Alan se redressa et se dirigea vers la cuisine. Oren le suivit avec le regard curieux d’une enfant. Il ouvrit le frigo et sortit tout ce qui lui parut être comestible.
― J’ai quelque chose à vous avouer, dit-il avec le plus grand sérieux. C’est très délicat à dire à une époque de parité et de modernisme…Mais je ne sais absolument pas cuisiner.
― vraiment ?
― Vraiment …
― Moi non plus, je ne sais pas cuisiner.
― Bon …Alors on a qu’à mettre tout ce que j’ai sorti dans une cocotte et on voit ce qu’il se passe…
Oren explosa d’un rire cristallin.
― D’accord ! Dit-elle sur un ton enjoué.
Après un bon quart d’heure de fouilles archéologiques, la cocotte multifonction high-tech de la cuisine fut découverte. Oren, qui paraissait tout connaître de l’électronique, la fit marcher assez facilement tandis qu’Alan triait les aliments par couleur dans un soucis d’esthétisme.
Soudain, ils entendirent un son sourd juste à l’entrée de la maison, comme si quelque chose de très lourd avait été projeté contre le mur en briques de la maison bourgeoise. Alan sursauta. Un frisson le parcourut. Il détestait cette sensation parce qu’elle n’annonçait jamais rien de bon. Ils prêtèrent attention mais le silence s’empara à nouveau de l’air. Seule le crépitement des aliments dans la cocotte perçait l’atmosphère. Le regard d’Oren avait changé. Il était devenu froid et sec. Après quelques minutes d’alerte, ils reprirent leur mouvement. Mais le bruit revint suivi d’une sorte de frottement contre la porte d’entrée. Des bruits de pas lourds se firent entendre. C’était comme si le rôdeur qui se trouvait à l’extérieur avait pesé une tonne.
― Oh non, souffla Oren, je suis navrée je croyais les avoir semé…je vais partir .. ;restez là.
― Quoi ? Mais de qui parlez-vous ? Et il est hors de question que je vous laisse sortir dans les rues de la ville à une heure aussi tardive …
― Non .. ;vous ne comprenez pas c’…
― Je me fiche de ce que c’est, il va se lasser et, sinon, j’appellerai la police et on en sera débarrassé…

Un grognement sourd racla contre la paroi en briques de la maison.
― …En même temps, je peux appeler aussi le zoo, lâcha Alan quelque peu surpris par la nature du bruit.
Un nouveau grognement, plus fort cette fois, se fit entendre.
― Bon ça suffit !
Alan s’arma d’une énorme louche, d’ailleurs fort peu adaptée à la taille des casseroles, et se dirigea vers l’entrée. Oren fut surprise par la soudaineté du mouvement et se précipita dans l’entrée.
― Non non ! Cria-t-elle, je vous en prie, éloignez-vous de la porte !
Tout à coup, la vitre teintée de la porte d’entrée vola en éclat et une énorme patte puissamment armée de griffes pénétra la tiédeur du vestibule tentant de crocheter la porte art déco renforcée de fer forgé. L’impact fut si violent qu’Alan trébucha et tomba en arrière.
― La louche, c’est peut-être pas une bonne idée finalement.
Oren avait disparu dans la cuisine et revint armée du plus gros couteau qu’elle avait pu trouver. Elle se précipita vers la fenêtre et trancha dans la chair du bras de la bête qui hurla de douleur et disparut. Oren s’accroupit à côté d’Alan qui l’observait avec beaucoup de perplexité.
― Est-ce que ça va ?
― Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? ! !
― Un loup garou.
Silence.
― Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? ! ! !
― Je ne vous mens pas, c’est vraiment un loup-garou. Je suis navrée, c’est ma faute, c’est moi qu’ils veulent et je ne suis même pas armée.
Finalement, la merveilleuse étincelle qu’il avait vue dans ses yeux n’était ni plus ni moins que de la folie. Il se redressa et fit craquer ses vertèbres.
― Surtout…ne le prenez pas mal, dit-il sur un ton d’infirmier en réanimation, mais il n’y a absolument aucune chance que je crois à l’existence des loups garou et autres monstres du même genre…
Soudain une énorme tête de bête immonde passa à travers l’embrasure du verre bisé. C’était une sorte de croisement improbable entre une hyène, un ours et un fauve, le tout en nettement plus grand. Alan attrapa le couteau d’Oren et le lança d’un geste rapide et sûr. Il alla se planter entre les deux yeux de l’animal qui s’effondra net demeurant empalé sur la moitié de prote inférieure.
― Très beaux réflexes, lança Oren avec un grand sourire.
― On croise pas que des ossements dans les forêts tropicales …
Il s’approcha prudemment de la carcasse et observa la chose que sa raison ne parvenait pas à analyser.
― Bon …Admettons que cette chose s’appelle un loup-garou, mais c’est uniquement parce que je ne peux pas lui donner d’autres noms…Qu’est-ce ça fiche en plein centre ville ? ?
― Attendez un peu et regardez…
Quelques minutes plus tard, Alan vit la bête changer peu à peu de forme et passer d’un animal furieux de près de trois mètres de haut à un être humain normal.
― Je crois que je vais prendre un verre…
― C’est moi qu’il voulait, dit Oren d’une voix qu’elle voulait rassurante, je vais partir et vous n’aurez plus jamais à faire à ça, c’est promis…
Alan revint avec un verre rempli de whisky.
― Alors quand je pensais que la seule chose que vous risquiez à sortir en pleine nuit, c’était de vous faire racketter, maintenant que je sais que vous risquez de vous faire bouffer par cette chose, il n’est pas question que je vous laisse partir !
Oren sourit. C’était la première fois que quelqu’un se souciait de sa sécurité et témoignait de l’inquiétude pour elle. Elle trouva cela touchant et elle n’eut pas le cœur de lui avouer qu’elle était au moins aussi dangereuse que ces loups-garous.
― Comment va-t-on expliquer aux autorités qu’il y a un cadavre d’homme coincé dans une porte fenêtre, un couteau planté entre les deux yeux. .
― Ils vont venir le chercher, rassurez-vous …
― Qui ça ils ?
― Les nettoyeurs…ils font ça depuis des siècles.
― Ah parce qu’ils ont, en plus, un service après vente ? Non…non, tout compte fait je ne tiens pas à le savoir …
Soudain, un autre animal parvint à rompre la porte en fer forgé et pénétra avec fracas dans le vestibule. Alan et Oren eurent juste le temps de s’écarter pour ne pas être écrasés. Alan renversa le guéridon pour ralentir la bête et il se précipitèrent dans le salon.
― Mais que fait la police ! ! ! Cria Alan qui cherchait de quoi boucher la porte.
― On a à faire à une meute ! Il ne faut pas traîner ici, sans arme, je ne fais pas le poids contre une dizaine de ces bêtes !
― A partir de quand on est passé de une bestiole à dix bestiole parce que j’ai dû rater l’épisode…
Oren poussa le divan contre la porte avec une facilité déconcertante. Mais au moment de s’écarter, le loup-garou fracassa la porte ainsi que le canapé et sauta sur la jeune femme qui bascula en arrière. Elle eut juste de temps d’attraper la gueule de l’animal de sorte de l’empêcher de la dévorer. Il était vraiment lourd, c’était sûrement un ancien. Oren était métamorphe, il lui était possible de devenir la créature qu’elle voulait, mais pour ça, il lui fallait du temps et de la concentration, ce dont elle manquait justement en cet instant. Tandis que les crocs se rapprochaient de son visage et qu’elle se demandait ce que cet animal avait bien pu avaler pour avoir une telle haleine, Alan surgit derrière et enfonça une seringue dans le coup du lycan. Celui-ci l’envoya contre le mur en un rugissement enragé. Puis, il convulsa légèrement, cracha et s’effondra sur Oren. Alan se redressa difficilement et, constatant que la jeune femme avait disparu sous la masse de poils bruns, empoigna un club de golf et s’en servit de levier. Oren rampa hors des poils et se releva en tentant de remettre de l’ordre dans sa tenue. Son chemisier était déchiré.
― Oh non, c’est pas vrai ! fit-elle en colère. Un chemisier neuf ! Il m’a coûté une fortune ! On saccage pas du Gucci bordel ! ! !
Elle prit le club de golf des mains d’Alan et fracassa le crane de l’animal. Le sang gicla et vint moucheter le pull beige d’Alan ainsi qu’un partie de son visage.
― oups…
― Pourquoi est-ce que j’ai comme l’impression que vous entretenez une sorte de familiarité avec le fait de tuer ? Fit-il lentement en s'essuyant une partie du visage.
― Je crois qu’après ça, on peut se tutoyer, proposa-t-elle avec la mine d’une enfant qui vient de briser un beau vase.
― Je crois qu’après ça on peut tout faire …
Ils entendirent des pas lourds se multiplier tout autour de la maison.
― Je ne voudrais pas l’air d’être grossier mais .. .tu leur as fait quoi pour qu’ils soient dans cet état ?
― Disons que je suis un peu connue dans heu … ce milieu et qu’ils ont dû sentir que j’étais seule. Ils veulent en profiter. Il faut qu’on s’en aille, tu as une voiture ?
― J’ai garé mon char d’assaut dans la rue derrière…non je n’ai pas de voiture…de nos jours personne n’a de voiture en centre ville …et maintenant je me rends compte que c’était une erreur…mais attends ! Je sais qui en a une…
Il sortit son portable de sa poche et composa un numéro.
― Vincent… c’est Alan… tu es disponible là …maintenant ? J’aurais besoin que tu passes me prendre ..très vite…Même si tu pouvais être déjà là, ça m’arrangerait. Non non tout va bien…sinon, juste une question, ta spiritualité elle peut aller jusqu’ou ? Non parce que pour résumer, là, je viens de la prendre en pleine poire la spiritualité et j’avoue c’est une peu indigeste…tu comprendras…ah, par contre, passe par derrière parce que la porte d’entrée est un petit peu encombrée.
Il raccrocha.
― Tu risques d’impliquer ton ami, est-il près pour ça, demanda Oren.
― Il est prêtre…Les trucs bizarres avec des poils et des griffes ne devraient pas le démonter plus que ça …Il est censé parler avec dieu. Si ça c’est pas bizarre...
La demi heure qui suivit consista à renforcer les ouvertures et r assembler tout ce qui pouvait ressembler à une arme.
― On peut faire confiance à ton ami ? Se risqua Oren qui tentait de rafistoler son chemiser l’air navré.
― Je le connais depuis des années, il est un peu rigide mais il fera tout pour nous aider.
Ils entendirent des pas provenir de la cave et monter vers l’appartement. Ils s’arrêtèrent de parler et se dirigèrent vers le vestibule.
― Combien y’a-t-il de chance pour qu’ils aient compris qu’ils pouvaient passer par la cave ? chuchota fébrilement Alan.
― La plupart des loups-garous ne sont pas très intelligents.
― Je suis rassuré qu’ils n’aient pas fait polytechnique…
Une silhouette émergea de l’ombre tandis qu’Oren et Alan se préparaient à l’assaut.
― On se calme ! Je viens en paix lança d’une voix rauque la silhouette.
Alan baissa son couteau et fit signe à Oren d’en faire autant. Assez grand mais de corpulence plus fine que celle d’Alan, le prêtre ne devait pas avoir trente ans. Enchâssé dans une longue redingote noire amidonnée, il portait sur lui toute la rectitude vaticane. Des cheveux blancs méchés de diverses nuances de gris argent encadraient un visage fin et fermé.
― Cyd ! Souffla Alan avec soulagement, tu as failli rendre visite à ton créateur plus tôt que prévu…
Le prêtre regarda derrière eux le cadavre de l’homme gisant au travers de la porte. Il leva un sourcil en guise de toute émotion.
― Mais que se passe-t-il ici ?
― C’est un petit peu compliqué, sortons d’ici d’abord et après on en discute..
Ils descendirent tous par la cave, mais au détour du long et poussiéreux couloir, deux yeux immenses et rouges sang surgirent de la pénombre en un rugissement guttural. Oren se précipita devant Alan, mais elle n’eut pas le temps d’attaquer le monstre qu’un coup sec mais terriblement puissant retentit. Le lycan s’abattit lourdement sur le sol, inerte. Oren et Alan regardèrent autour d’eux afin de déterminer la provenance du coup. Cyd se tenait droit devant la bête, le bras tendu et ferme. Il tenait dans sa main une arme semi automatique d’une redoutable puissance.
― Une arme ! lâcha Oren enfin soulagée d’être revenue à la civilisation.
― Ah …ils ont supprimé le commandements : tu ne tueras point ? ils ont fait un mémo pour ça au moins ? fit Alan tout en commençant à se masser les tempes.
― Non, répondit parfaitement calme le prêtre, mais il passe après celui qui dit : tu ne tenteras pas de bouffer ton prochain…
― Mon empire pour une intraveineuse d’aspirine, soupira Alan alors qu’ils s’engouffrait dans la voiture du prêtre.

Oren est toujours aussi séduisante et envoutante et j'adore ce genre d'histoires!!!!!

La suite! Tu écris très bien en tout cas

(PS : J'arrive pas à voir quel modèle c'est??? une CH non?)

OUi c'est une Sia de chez custom house elle a été légèrement modifiée au niveau des yeux ^^

Utako les deux prochains chapitres seront postés demain ^^