OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31

raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah Oren est toujours aussi belle

et j'aime beaucoup tes textes ^^ bonne continuations!!! (et surtout vivement la suite )

LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE,LA SUITE, LA SUITE !!!!!




( Je suis folle de Cyd !!!!!! Les prêtres beaux-sexys-intelligents avec de l'humour qui se la jouent impassibles et lèvent le sourcil à la Spoke , ça me rend hystérique ... Vive la soutane !! ... Enfin, tu me connais, Cycy !! Ca y est, j'suis in love ... Bouh !)

Bravo, quel style, quel facilité d'écriture, je suis soufflée ! Il y a beaucoup de rythme dans ce que tu écris, on est littéralement aspiré par ton histoire, j'adore !

hannnnnnnnnnnnn quel beauté cette histoire, la suite la suite la suite XD j'ai été transporterrrrrrrrrr mais grave. toute concentrer sur l'histoire, puis j'arriveà la fin de l'épisode, et la un gros cris retentit NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN je veux la suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, pitiéééééééééééééé T.T

Wahou, c'est clair que c'est syper intéressant!
mooi aussi je veux la suite s'il te plait *n'yeux pleins d'étoiles*
En bref, c'est vraimment bien écrit, prenant et agréable à lire! pauvre Alan qui se retrouve embarqué dans tout ça! lol le prêtre a l'air sympa aussi ^^

Merci beaucoup à toutes ça me fait énormément plaisir que vous appréciez mon petit texte ! c'est un univers que j'ai voulu ouvert alors si certaines de vos poupées ou perso veulent y faire un tour vous me le dites et je ferais le guide ^^

Voici les deux chapitres suivant ^^

Chapitre 3 : la main rouge.

La voiture filait à vive allure dans les rues presque désertes du centre. Oren était entrain de relacer ses bottes à l’arrière de la voiture comme si elle s’apprêtait à sortir avec une bande de copines. Cyd avait gardé silence, comme à son habitude, et Alan se demandait si l’univers entier n’avait pas tout simplement décidé de lui jouer un mauvais tour.
― Bon …dit-il en tentant de rester calme, je crois être quelqu’un de relativement ouvert et cool, mais là, va falloir m’expliquer ce qu’il se passe et, surtout, me dire ce qu’un prête à peine progressiste fabrique avec l’arme de Rambo !
― La main rouge, répondit Oren qui pianotait sur son portable.
Cyd sourit à peine.
― Pardon ?
― La main rouge, c’est le nom donné à la milice du Vatican, poursuivit-elle sur un ton presque anodin.
― Milice ?
― En fait, précisa Cyd, je préfère parler plutôt de service de renseignements…
― Ah oui c’est sûr, tu l’as vachement bien renseigné, tout à l’heure, le loup-garou…
― Comme tu as pu t’en rendre compte, il y a des choses, sur cette terre, qu’il vaut mieux garder secrètes, tout en protégeant les citoyens du monde.
― Et le citoyen du monde, il en dit quoi ?
Oren sourit.
― Ne me fait pas le coup de l’humaniste des lumières, Alan, tu sais aussi bien que moi qu’il y a des choses que l’opinion publique en général n’est pas prête à connaître et ne veut tout simplement pas connaître. L’église s’est constituée autour de ce besoin de protection et de tranquillité. Nous accomplissons cette tâche depuis bientôt deux millénaires parce qu’il faut que quelqu’un s’en charge.
― Ben voyons, je pensais que ton église, son but c’était de répondre à un besoin d’universalité de l’humanité !
―La menace est universelle.
― Oh non je t’en prie, pas de ce langage hypocrite et démagogue avec moi ! Tu mens à tes fidèles et, pire, tu m’as menti à moi !
― Je ne t’ai pas parlé de ce sujet, c’est différent.
― Ne m’oblige pas à frapper un homme d’église Cyd…
― Je viens de consulter ma messagerie, intervint Oren comme un cheveux sur la soupe, il y a des mouvements inhabituels de créatures non humaines
― De quoi ? Interjeta Alan qui venait de perdre le fil de sa dispute avec son ami.
― De …démons …monstres…Créatures bizarres… Enfin tout ce qui n’est pas humain quoi …je ne comprends pas, des hordes agressives attaquent certains d’entre nous et certains humains. Je pense qu’on devrait penser à s’armer…
― On devrait surtout penser à prendre des aspirines moi je dis, fit Alan désabusé.
― J’en ai un stock dans ma paroisse.
— Génial parce que là j’ai la tête qui fusionne.
— Non je parlais des armes…
— Ah oui bien sûr dans une paroisse, où ai-je la tête …
― En fait, mon père, interrompit doucement Oren, je pensais à un vrai armement…prenez sur la droite on va chez moi !
― Entendu, Alan rappelle Roby et donne-lui notre nouvelle destination.
― Roby ? Mais pourquoi tu l’as appelé ?
― Parce que quand je t’ai eu au téléphone, j’ai cru que tu avais bu.
― Mais je ne bois jamais, je ne supporte pas l’alcool ! Tu sais que Roby ne survivra pas à toutes ces révélations, je ne suis même pas sûr d’y survivre moi même …
― Je crois qu’on devrait arrêter de le surprotéger…
― Cyd…on parle de quelqu’un qui pense qu’il peut attraper la peste en touchant la poignet des toilettes d’un restaurant…
― Il ne faut pas plaisanter avec les maladies, elles sont partout autour de nous, nota Oren.
― Bon tu t’arrêtes là sur le côté, je vais chercher une boite d’aspirine parce que sinon je te jure que je répands mon cerveau sur tes sièges en cuir !
Alan sortit de la voiture et se dirigea vers la pharmacie de nuit. Un vieux monsieur au trois quart endormi le reçut avec un sourire automatique. Le client tardif lui demanda trois boites d’aspirine en dose de un gramme et des pastilles à l’eucalyptus aux vertus apaisantes. Le pharmaciens traîna sa carcasse rouillée dans les rayons de l’officine. Alan constata qu’il y avait un minuscule stand avec quelques journaux dessus.
― Vous vendez des journaux ? Demanda-t-il alors que plus rien en ce monde n’aurait dû l’étonner.
― Oh le tabac d’à côté s’est fait fracturer la nuit dernière. Alors j’ai récupéré les journaux les plus importants pour le temps qu’ils rouvrent. On a une clientèle régulière qui apprécie ce geste. Ils sont d’hier. Allez-y feuilleter-les, il faut que j’aille en réserve pour vous trouver vos pastilles.
Alan se résolut à faire ce que le pharmacien lui recommandait quand il constata la lenteur avec laquelle le vieil homme se déplaçait. Tandis qu’il feuilletait les pages distraitement, un article attira son attention. Un groupe d’archéologues et d’historiens très connus dans la ville et le pays avait trouvé la mort dans un tragique accident d’autobus alors qu’ils se rendaient à une conférence sur les dernières découvertes effectuées en Asie mineure et dont les premiers objets devaient arriver la semaine prochaine au musée de la ville. Alan ressentit à nouveau ce frisson lui froisser la colonne. Il connaissait la plupart des noms cités, il avait croisé tous ces chercheurs au moins une fois au cours de conférences au musée d’histoire naturelle. Pas moins de six des plus brillants scientifiques du pays venaient ainsi de disparaître.
― Voilà, j’ai vos pastilles.
Alan leva les yeux avec un léger temps de retard.
― Et mes aspirines.
― Hein ?
― Mes aspirines …je vous ai demandé trois paquets d’aspirines en dose d’un gramme, enfin si vous en avez en dose de dix, je suis preneur aussi…
― Ah oui les aspirines pardon….
Alan rejoignit ces compagnons dans la voiture et ils repartirent dans les quartiers sud de la ville, là où se trouvaient les grands loft des nouveaux riches. Celui que possédait Oren était très grand et d’une architecture moderne et épuré. La décoration d’inspiration zen se décomposait en jeux de noirs et blancs et de fontaines intérieures. Des voilages suspendus, ça et là, au milieu des vastes pièces donnaient à l’ensemble une impression de légèreté et de fluidité. Cyd et Alan reconnurent quelques toiles de maître ainsi que des sculptures précieuses. Quoique fît la jeune femme, cela lui rapportait visiblement beaucoup. Oren se dirigea vers ce qui paraissait être sa chambre. C’était la seule pièce encombrée de coussins, de tapis et autres tentures. Des bibliothèque couvraient la presque totalité des murs et, pourtant, elles ne parvenaient à contenir la totalité des livres de la pièce qui s’étalaient un peu partout sur les meubles. A côté de cette collection impressionnante, cohabitaient des objets de la plus efficace des technologies. Pas moins de trois immenses écrans plasma occupaient la pièce tandis qu’au moins cinq ordinateurs identifiés se disputaient le large bureau du fond. Oren tapa quelque chose sur l’une des machines et deux pans de bibliothèques coulissèrent de sorte de dévoiler une autre pièce. Ils la suivirent et découvrirent une salle de près de quarante mètres carré entièrement dédiée au génie militaire. Suspendues au mur selon un ordre apparemment établi, des dizaine d’armes dont certaines n’étaient pas identifiables, s’étalaient au regard des visiteurs médusés. Cette fille avait de quoi provoquer et soutenir la troisième guerre mondiale dans son loft.

― Tout à fait remarquable, nota Cyd en faisant le tour de la pièce.
― C’est légal ces trucs ? Demanda Alan tout en regardant son ami comme si ce dernier avait été possédé par quelques forces obscures.
― hélas non, reconnut Oren, la plupart de ces modèles sont des prototypes sur lesquels j’ai travaillé. J’ai crée un lobbying pour légaliser certains de ses engins, je ne désespère pas d’y arriver un jour.
― Je vais m’asseoir si ça gène personne, soupira Alan qui alla s’enfonça dans un des gros fauteuils de la chambre.
Cyd et Oren sortirent de la pièce dix minutes plus tard en traînant une petite palette sur laquelle était posées les plus impressionnantes armes de sa collection.
― S’ils me traquent, nous ne sommes pas en sécurité ici.
― Nous n’avons qu’à nous rendre chez Roby, dit Cyd, sa maison est une vraie forteresse, nous y serons plus tranquilles.
― Entendu alors je vais prendre le nécessaire et nous partirons.
La notion du nécessaire chez Oren était toute relative. Après avoir rassemblé ses armes et ses ordinateurs, vint le temps de la garde-robe. Cyd et Alan comprirent, s’il était encore nécessaire de le faire, qu’en matière de chaussures et d’accessoires, la notion de débordement endémique n’avait pas la même signification pour les femmes que pour les hommes. Elle les fit descendre au sous-sol. Elle disposait d’un immense garage qui tenait la totalité de la surface au sol du loft. Quand elle alluma, Alan eut l’impression que noël avait été avancé cette année. Au centre de la salle épurée trônaient un hummer modifié et une moto de facture japonaise mais dont le moindre accessoire devait sûrement être illégal.
― Il n’est pas question que je leur laisse mes deux bébés, dit Oren décidée, il faut les emmener.
― Pas de problème , fit Alan, j’ai l’âme d’un baby-sitter moi ce soir, je prends le gros joufflu.
― On a un petit problème de taille ? Plaisanta Oren.
― Vous apprendrez jeune fille que pour les hommes tout est toujours une question de taille…
Ils chargèrent les armes et autres objets précieux dans le hummer et la voiture de Cyd. Juste avant de partir, Oren ouvrit la porte du hummer et déposa un drôle de siège à côté du conducteur. On aurait dit un siège pour bébé mais amélioré de sorte de faire un petit habitacle. Alan se pencha pour mieux voir et constata qu’au centre se trouvait un petit lapin.
― C’est mon lapin, Othello. Il faut être doux dans les virages, il craint la voiture.
― Mais tu es sûre qu’il va bien parce qu’il tremble partout …
― Oh non ça va aller, il est neurasthénique, là il fait une poussé de fièvre nerveuse…
― Roby va l’adorer…
Le trio partit assez vite du quartier et s’éloignèrent de la ville. La maison de Roby se trouvait sur les hauteurs de la cité dans le quartier des résidences riches et protégées. Roberto delay beckwith était la cinquième génération d’immigrants brésiliens. Si les années avaient eu raison d’un nom à consonance trop latine, le sang qui coulait dans les veines de cette famille était toujours aussi brûlant. Les premiers arrivants avaient bâti leur fortune et leur réputation sur une chaîne de magasins de pompes funèbres qui depuis près de quarante ans disposait d’un quasi monopole sur les enterrements de personnalités importantes. Cependant, le grand-père de la famille, souhaitant avoir toujours plus, s’était lancé sur la pante glissante du trafic de drogue et d’armes et y avait, là aussi, obtenu de remarquables résultats. L’empire mis sur le bon chemin, le père de Roby gagna son titre de parrain de la mafia et dirigea d’une main de titane pendant près de cinquante ans l’entreprise familiale. Tous les espoirs reposaient sur le seul héritier, Roby, et c’est là que tout avait dérapé. Roby avait toujours été d’une constitution fragile et, très vite, sa nature innocente n’avait pu supporter de vivre dans ce monde de nuances de gris. Il s’en était suivi de multiples maladies imaginaires, des phobies et autres tocs qui avaient littéralement amputé son enfance et son adolescente. Le patriarche de la famille était mort il y avait trois mois désespéré de laisser un tel empire entre les mains d’un oisillon boiteux et chétif.
Deux colosses vêtus de noir et qui avaient du mal a caché leur semi-automatique sous leur veste trop petite firent entrer les visiteurs dans la superbe propriété.
― C’est drôlement bien entretenu, observa Oren tandis qu’on les faisait pénétrer dans l’immense hall de marbre de la demeure de facture coloniale.
Un jeune homme à l’air effrayé descendit de l’escalier central.
― Soyez les bienvenus, dit-il d’une voix claire, je ne vous approche pas trop, je crois que j’ai attrapé un virus, je suis tout courbaturé…j’ai mangé des mangues importés d’Afrique …on peut attraper l’ébola avec ses fruits non ?
― Non rassure-toi, répondit Alan sur un ton qu’il voulait apaisant.
― Il n’y avait pas d’insecte dans les fruits qui auraient pu vous piquer ? Intervint Oren.
― Non …enfin je ne crois pas …ou peut-être que si …oh mon dieu ! ! ! j’ai peut-être été piqué et je ne m’en suis pas aperçu ! ! Vous êtes en danger si je suis contaminé et j…
― Roby, claqua Cyd sur un ton autoritaire. Tu n’as rien attrapé, tu vas bien et nous allons bien.
Roby sembla se calmer au son impérieux de la voix de Cyd. Il les fit entrer dans le vaste salon clair de la demeure. Il s’approcha de Cyd de façon à se montrer discret.
― Cyd, je suis content que tu sois là, tu vas pouvoir me confesser sur place…
― Roby tu t’es confessé hier soir, je ne crois pas qu’en un jour tu te sois rendu coupable de péchers monstrueux…
― Non d’autant qu’en matière de péchers capitaux, je crois que tu as encore de la marge …n’est-ce pas Cyd, ironisa Alan.
Cyd plissa légèrement ses yeux de vieil or en signe de réponse à la boutade.
― J’ai cru comprendre que vous étiez en danger au téléphone, fit Roby en donnant l’ordre d’amener des rafraîchissements.
― Oui c’est un petit peu compliqué, souffla Alan en s’étendant sur l’un des canapés. Merci de nous accueillir.
― Oh vous êtes là chez vous…j’avoue que tous ces hommes en arme qui attendent que je dise quelque chose, ça me rend nerveux.
― Je vais tacher de contacter de diocèse pour avoir des informations sur cette soudaine recrudescence d’agressivité de la part de …
― De .. ? Demanda Roby en ouvrant grand ses yeux noirs.
― De …bandes de jeunes délinquants…lâcha Alan tout en se disant que ce n’était peut-être pas la meilleure explication qu’il ait trouvé.
― Ah …il y a tant de violence dans les rues…c’est simple moi je ne sors plus…
― C’est absolument fascinant ! S’exclama Oren qui était en train d’inspecter la totalité de la pièce. C’est d’une propreté parfaite et toute est à sa place …je vous félicite…
― Vraiment ? Ah merci beaucoup…certains pensent que c’est un peu trop …obsessionnel.
Alan se sentit, à juste titre, visé.
― Mais pas du tout ! je trouve ça parfait moi …
Soudain, quelqu’un frappa à la porte d’une façon lente et répétée.
― Laissez Ruan, dit Roby, je suis plus près de la porte, j’y vais.
Oren vint s’asseoir à côté d’Alan.
― C’est très gentil à vous de m’aider de la sorte.
― J’aurais quand même bien aimé savoir qui vous êtes exactement ?
― Est-ce que vous êtes assez ouvert pour ça ?
― Plus ouvert c’est pas possible…après c’est le claquage.
― Je m’appelle bien Oren…je suis née à Babylone il y a vraiment très très longtemps. J’étais la fille d’une famille juive très riche de la cité et j’avais deux frères et deux sœurs. Pour des raisons d’argent, j’ai été sauvagement assassinée par ma famille. Quand une âme quitte ce monde avec beaucoup de colère et de tristesse en elle, il se peut qu’on lui accorde le droit de se venger si une âme immortelle accepte d’ouvrir la porte de l’autre monde. Or ce soir-là, un être immortel passait justement pas très loin de chez moi et il m’a offert une renaissance au-delà de la mort. Chaque être vivant, quand il est transformé par l’autre monde, adapte ce don selon sa nature profonde. Moi je suis devenue ce qu’on peut appeler un démon vengeur. J’interviens quand la détresse, la colère et la rage d’un être humain sont si violentes que je l’entends. Alors je viens à sa rencontre et lui propose mes services. Est-ce que ton ouverture d’esprit va survivre à ça ?
― ben j’avoue qu’elle grince un peu des dents là…
― Oh mon pauvre ami mais dans quel état êtes-vous …Entrez vite…
Oren, Cyd et Alan se retournèrent lorsqu’ils entendirent l’exclamation navrée de Roby dans le hall d’entrée. Il arriva en premier dans le salon.
― Je pense qu’il faut appeler un médecin, il y a un pauvre homme à l’entrée qui a l’air de s’être fait rouer de coups ! Il est mal en point…
La silhouette de l’invité se détacha de l’embrasure de la porte en une démarche un peu titubante.
― Je crois que c’est grave mais j’espère que ce n’est pas contagieux, murmura le propriétaire des lieux, entrez donc et reposez vous je vais appeler un médecin …vous comprenez ce que je dis …
Soudain Oren devint encore plus blême que d’ordinaire et une expression de dégoût enroba tout son visage. Elle sauta sur le canapé.
― Ecartez-vous de lui ! ! ! Hurla-t-elle à Roby. Il n’est pas malade ! il est mort ! ! ! ! C’est un zombie ! ! !
Roby s’évanouit.

Chapitre 4 : Zombies ? Vous avez dit Zombies ?


Alan se jeta au pied du zombie et tira le corps inerte de Roby hors de portée de la créature.
― C’est pas vrai ! ! ! Mais c’est une manie de vouloir tous nous bouffer !
― Ah je déteste les zombies ! Ce sont les créatures les plus répugnantes du monde ! ! Fit Oren au bord du vomissement.
― Ca c’est parce que t’as jamais croisé une araignée géante du désert de Gobie !
― Excusez-moi de vous interrompre, dit Cyd, mais on pourrait peut-être envisager de s’en débarrasser, non ?
― Il faut lui couper la tête !
― Ah bon j’ai eu peur, j’ai cru qu’on aurait à lui apprendre à danser le tango ! Et avec quoi on lui coupe la tête, les armes sont restées dans la voiture !


― Ah non moi Je ne les touche pas ! claqua Oren sur un ton définitif. D’ordinaire, je les finis avec un bazooka et à distance !
Cyd brisa un immense vase en verre fumé et s’empara du morceau le plus tranchant. Il s’approcha du zombie qui tentait d’attraper Oren et donna un coup sec et précis derrière la nuque. La tête se détacha mais pas suffisamment pour tomber. Le zombie continua donc son périple, la tête au trois quart découpée et pendant sur le coté. Oren et Alan se figèrent devant le spectacle.
― Alors là, c’est le truc le plus gore que j’ai jamais vu, lâcha Alan ses yeux d’argent grand ouvert.
― Comment il va faire pour avaler ? poursuivit Oren en penchant la tête dans le même sens que celle du zombie.
Cyd leva les yeux au ciel et acheva son œuvre. La créature s’effondra immédiatement. Ils s’approchèrent tous de la carcasse.
― Bon alors après les loups-garous et les zombies, faut qu’on s’attende à quoi ? Des vampires ?
― Non les vampires sont globalement sympathiques et non violents, répondit Oren.
― Ils ne risqueront pas de mettre en péril l’alliance qu’ils ont passé avec l’église, ils sont de notre côté, précisa Cyd.
― Une alliance ? ! ! !
― Cette communauté compte dans ses rangs les plus brillants scientifiques du monde. On travaille avec eux depuis des décennies dans le secteur médical essentiellement. A l’heure actuel, ils sont les principaux fournisseurs de sang synthétique.
― Cyd ? Hôte-moi d’un doute…La terre est bien toujours ronde ? Ca, ça n’a pas changé ?
― Tout au moins, c’est ce qu’on veut vous faire croire, coula le prêtre avec un léger sourire en coin.
― En fait…Tu es le diable.
Un grand fracas pulvérisa la baie vitrée du salon projetant des centaines d’éclats de verre à l’intérieur de la pièce. Plusieurs autres zombies tentèrent de pénétrer dans la pièce.
― Je fonce chercher les armes ! lança Oren. Retenez-les !
― Oui oui pas de problème, je vais leur faire une petite conférence sur le crétacé supérieur, avec un peu de chance ils dormiront tous dans trois minutes …
Soudain le téléphone d’Alan sonna. Par réflexe, celui-ci décrocha.
― Monsieur le directeur ! fit-il sur un ton plus rude qu’il ne l’aurait souhaité. Heu ..oui je suis un peu surpris par votre appel, d’autant que c’est pas trop le moment là en fait … non non je ne vous raccroche pas au nez …je me permettrais pas …
Cyd lui fit signe de l’aider à pousser le piano à queue vers la fenêtre pour les empêcher d’entrer dans le salon.
― Ce bruit ? Non rassurez-vous, je déménage un ami là …Il a …beaucoup d’amis bruyants pour tout vous dire.
Un zombie perdit sa mâchoire dans le feu de l’action.
― Ah puis alors qu’est-ce qu’ils sont moches …Oui pardon vous disiez ? Une dalle de runes a été livrée au musée ? ..Oui on ne peut pas en parler demain plutôt ? Non maintenant ? D’accord…Alors c’est quoi le problème ?
Cyd s’était emparé de tout ce qui était lourd et lançait les objets à travers l’armée des morts en prenant soin de viser la tête. Et le fait était qu’il était doué au lancé. Il fit signe à Alan d’accélérer la conversation.
― Oui je sais que la plupart de vos spécialiste sont morts, monsieur le directeur, mais moi c’est plutôt les dinosaures mon rayon…Oui d’accord, entendu, je passe demain à la première heure pour analyser cette découverte…et ramener les miennes oui …en même temps, si vous pouviez voir ce que je viens de découvrir, je pense que ça vous laisserait perplexe…
Il raccrocha et prêta main forte à Cyd.
― Ecartez-vous de la fenêtre !
Ils se retournèrent et aperçurent Oren plantée au centre de la pièce braquant un bazooka en direction des zombies. Les deux homes eurent juste le temps de se jeter sur le coté que la jeune femme tirait déjà. Le souffle du tir balaya tout sur son passage et nettoya les abords de la fenêtre. Rapide net et efficace.
― Tout le monde va bien ? S’inquiéta-t-elle.
― Il semble que Dieu soit avec nous ce soir …
― Tu sais ce que j’ai envie de lui dire à ton dieu là tout de suite ?
― Ne commet pas un pêcher dont je t’obligerai à te repentir…
Oren s’agenouilla près de Roby et le redressa légèrement. Celui-ci reprit peu à peu connaissance et finit par constater l’étendue des dégâts. Tandis que Cyd dépoussiérait sa soutane, Alan affichait une mine désolée.
― Nous sommes navrés pour ta maison, Roby …Ca va aller ? Je sais ce que tu ressens, ça m’a fait pareil la première fois que j’ai v…
― Oh c’est pas vrai ! Fit Roby horrifié en regardant ses baies vitrées en miettes et les morceaux organiques indéfinissables qui jonchaient le sol.
― Ca va aller, dit Oren pour le rassurer.
― Non ça va pas du tout ! Tout ce chantier me fait penser que je n’ai pas déclaré mes travaux de réfection du salon il y a deux mois …ah je vais avoir un redressement c’est sûr !
Silence.
― Oui bon, je crois que tu devrais t’allonger Roby. Je crois qu’on devrait tous s’allonger …
― C’est quand même très étrange, dit Oren, les loups-garous qu’ils m’en veuillent et veulent ma mort passe encore …mais là, c’est vraiment trop. Il y a quelque chose d’autre, c’est certain. Je n’ai jamais vu autant de concentration de créatures démoniaques. C’est très inquiétant.
― Il faut qu’on aille à Rome.
― Dites-moi qu’il n’y a pas de zombie et de loup-garou à Rome…
― Chouette ! Je ne suis jamais partie à Rome !
Alan se laissa tomber sur le seul canapé encore a peu près intact de la pièce. Soudain une question explosa dans on esprit avec la force d’un réacteur de jumbo jet : « mais pourquoi lui avait-il ouvert la porte ce soir-là ? ».

cycy a écrit:

― Mais tu es sûre qu’il va bien parce qu’il tremble partout …
― Oh non ça va aller, il est neurasthénique, là il fait une poussé de fièvre nerveuse…

Est-ce qu'on se connaît personnellement, Cycy ? Non parce que mon lapin quoi, bien qu'il ne s'appelle pas Othello... Hum...

Il est vraiment neurasthénique ton lapin ??? Je suis vraiment désolée parce que je crois pas que ça puisse se soigner non ?

Moi j'ai un chat psychopathe...arf ...chacun sa croix animale -___-

Oren développe une obsession pour les lapins et quand Faust lui a choisi celui-là, la bestiole a tellement paniqué que depuis elle est aussi cinglée que sa maitresse ^^...

la semaine prochaine ^^ !!!!!

cycy a écrit:

Il est vraiment neurasthénique ton lapin ??? Je suis vraiment désolée parce que je crois pas que ça puisse se soigner non ?

Ben mon lapin... C'est un cas à part. Quand je l'ai adopté, il était déjà adulte d'une part, mais enfermé dans une cage à souris (donc un tout petit truc dans lequel il avait à peine la place de bouger... Je voulais un hamster ou un cochon d'indes au départ... ¬_¬) parce qu'il avait fallu le séparer des autres lapins, il avait mis une lapine de 3 mois enceinte (ce qui est beaucoup trop jeune, 'videmment) et il a gardé des séquelles asses impressionnantes de cet enfermement. Il est particulièrement amorphe, il n'aime pas les humains ni les autres animaux, il tremble tout le temps, il est capable de rester enfermé dans sa maison pendant des jours, d'ailleurs quand on l'oblige à sortir de sa cage pour qu'il aille se dégourdir les jambes, il fait demi tour illico et va se planquer derrière la cage si elle n'est pas ouverte pour qu'il puisse y rentrer. Bref, c'est un lapin que du bonheur, il est câlin, il est drôle, tout ça tout ça.

Citation :

Moi j'ai un chat psychopathe...arf ...chacun sa croix animale -___-

MDR ! Le mien c'est un Godzichat. En fait il est surtout très bruyant et aussi discret qu'un éléphant dnas un magasin de porcelaine.

Citation :

Oren développe une obsession pour les lapins et quand Faust lui a choisi celui-là, la bestiole a tellement paniqué que depuis elle est aussi cinglée que sa maitresse ^^...

... Pourquoi je comprends la pov' bête ??