OREN grrr des portraits XD [ SOOM Breccia mod. & hybrid].p31

Elle est drôlement jolie avec cet wig, elle fait plus mature, et j'adore comme elle tombe, ca fait très fashion!!!


Faust: on voit ses seins!!!!

heuh... oui... bon c'est pas la question^^;; ...**doucement Faust pas mordre**tape tape**

série de tof très douce!! (c'est durant celle la que Kira lui a dormi dessus? XD)

Mais non Faust tu as dû réver on lui voit pas ses seins ...c'est juste une ombre que fait l'appareil photo ...ou l'éclairage ....^^

Oui c'est lors de cette fameuse séance critique qu'il l'a déshabillée et qu'il s'est roulé dessus ce monstre poilu -_____-

elle dégage une sensualité folle sur ces photos... Tu m'étonne que faust craque: quel faible , lol!
Si je pouvais avoir cet air "chiffoné" le matin... hein où sont ses poches sous les yeux? lol!

Bref elle est très belle

cycy a écrit:

Oui c'est lors de cette fameuse séance critique qu'il l'a déshabillée et qu'il s'est roulé dessus ce monstre poilu -_____-

Tu as un chat "amateur" de BJDs ?

Dans le monde des BJD Aeris les poches ça n'existe pas ...la gueule de bois non plus et les inombrables allergies cutanées encore moins ...non ça c'est tellement plus drole de les laisser à nous ...pauvres créatures mortelles que nous sommes ....
En fait je pense que Faust ne supporte pas l'idée que sa "fille spirituelle" grandisse ça doit être ça ...(si on peut parler de spiritualité dans ce cas précis bien sûr ^^)

Oui Emu ...j'ai surpris mon chat qui avait viré tout le tissus marron dans lequel elle était emmaillotée et qui s'est affalé dessus pendant deux heures ...la photo compromettante ( floue mais compromettante) est sur le topic des photos délirs des BJD ...^^(pour mon dossier en assises plus tard quand je porterai plainte contre mon chat pour harcèlement moral)

Bon allez j'ai des chapitres à écrire moi ...^^

cycy a écrit:

Oui Emu ...j'ai surpris mon chat qui avait viré tout le tissus marron dans lequel elle était emmaillotée et qui s'est affalé dessus pendant deux heures ...la photo compromettante ( floue mais compromettante) est sur le topic des photos délirs des BJD ...^^(pour mon dossier en assises plus tard quand je porterai plainte contre mon chat pour harcèlement moral)

Bon allez j'ai des chapitres à écrire moi ...^^

Aaaargh... elle ne garde pas de séquelles au moins (morales ou physiques) ?


Oui, va bosser... j'ai passé les chapitres à une amie et on est deux à vouloir connaître la suite...

Bah j'aimerais bien être chiffonnée comme ça moi! Elle est superbe. Tes photos sont sensuelles. Bref, un petit bijou...

Allez nouveau chapitre le 5 !!! ^^ le 6 devrait suivre dans la foulée mais j'ai pas eu le temps de le relire ^^ !! j'espère que ça vous plaira n'hésitez pas à faire vos commentaires !!!

Chapitre 5 : histoire de cailloux.

7h30, la brume de la cité un peu collante, un peu grisâtre, avait du mal à lâcher le bitume humide des rues encore tranquilles du centre ville. Le musée avait des airs de vieilles bourgeoises fatiguées dans ce quartier qui avait été entièrement dédié aux affaires depuis maintenant une bonne dizaine d’années. Il pointait son toit un peu plat et ses dalles de marbre irrégulier vers un soleil qui avait décidé de faire une grasse matinée ce jour-là. Alan montra son badge au garde à l’entrée et il pénétra dans le long et sombre couloir du musée. Même pour le personnel de cet établissement, c’était une heure bien matinale et il n’y avait pas grand monde dans les différents bureaux. Alan soupira, puis finit par se retourner, sans s’arrêter de marcher.
—Rappelez-moi pourquoi vous êtes tous là ?
Les dits tous se regardèrent mutuellement, comme si leur compagnon avait posé une question absurde.
—Je crois, dit Oren en ajustant son manteau en cuir, qu’après les évènements de la veille, il vaut mieux que je ne te laisse pas seul.
—Quant à moi, j’insiste pour que tu expédies rapidement cette entrevue, afin que nous puissions préparer notre voyage pour le Vatican.
—Heu …Ben moi j’ai encore plus peur du personnel de mon père que des zombies et autres monstres …Enfin là on ne va pas voir de zombies ?
—Non Robby, fit Alan guère plus rassuré par la réponse, a priori non.
Le directeur vint directement à leur rencontre. C’était ce genre de nouveau directeur élevé à la mode des années quatre vingt et qui pense que tout peut se diriger comme une multinationale agro-alimentaire. La culture et le savoir n’étaient que des marchandises d’un genre certes un peu spécial, mais qui ne dérogeaient pas aux règles d’usages révélées dans les bibles du sacro-saint principe du management. Le management était une invention génialissime consistant à considérer l’être humain comme un paramètre modifiable d’une grande et glorieuse structure, elle-même, n’existant que pour son propre profit et sa propre survie. Ce petit bonhomme, qui compensait un sérieux complexe d’infériorité par des talonnettes désuètes, tentait de rester jeune et branché en utilisant toute sorte d’artifices tels que des implants capillaires fraîchement réalisés ou encore un improbable costume pseudo dandy post new age.
—Mon cher Alan ! Je suis heureux que vous ayez répondu à mon appel.
« Tu parles d’un appel », se dit Alan.
—Je suis très très ennuyé…Voyez-vous, l’un de vos éminents collègues a mis à jour, il y a un mois, une énorme tablette avec des sortes de signes qui pourraient correspondre à une écriture d’origine égyptienne. Sauf que le bloc a été daté de – 4900 avant JC et, comme vous le savez, les premières écritures de type cunéiforme ont été datées de – 4000 ans avant JC. Le spécialiste avait l’air absolument convaincu que c’était une découverte primordiale pour l’histoire de l’humanité. Cependant, il n’a pas eu le temps de faire confirmer ses dires par d’autres de ses collègues, eu égard au tragique accident d’autocar, dont vous avez entendu parler.
—Oui c’est horrible cette histoire…Mais je ne vois toujours pas ce que je viens faire ici. Vous n’avez qu’à faire appel à d’autres égyptologues des pays voisins. Si la découverte est si prometteuse ils ne se feront pas prier pour venir l’examiner.
—J’entends bien mon ami …Mais …voyez-vous, le collègue en question avait l’air si subjugué par sa découverte que j’ai, comment dire …un peu anticipé ses résultats.
—Anticiper comment ?
—Et bien, j’en ai déjà parlé au maire ainsi qu’aux différentes commissions internationales compétentes en matière de découvertes archéologiques et, déjà, des fonds assez importants affluent vers notre musée pour la mise en place et l’exploitation de cette fameuse découverte…
—Non mais vous vous rendez compte ? S’exclama un peu violement Alan. Vous avez soulevé toute l’artillerie de la confrérie scientifique pour récolter des fonds, alors que vous n’avez même pas fait vérifier les découvertes et conclusions d’un seul archéologue ?
—Oui oui je sais, j’ai été un peu impatient, je le reconnais ..Mais comprenez le musée ne fonctionne pas par opération du saint esprit …
—Non je le confirme, intervint Cyd comme un cheveux sur la soupe.
—Heu ..oui bref …Toujours est-il que je n’ai que vous sous la main pour l’instant et qu’il faudrait au moins que vous puissiez me dire si la découverte est aussi prometteuse qu’elle en avait l’air.
Alan croisa les bras sur sa poitrine. La diplomatie administrative aurait dû être un module obligatoire dans tous les enseignements de faculté.
—Monsieur le Directeur…ma spécialité, et je m’en excuse, ce sont les dinosaures…Même – 4000 ans avant JC, pour moi, c’est déjà une époque très très moderne, si vous voyez ce que je veux dire.
Non, il ne voyait pas.
—Bon d’accord ! Je vais allez jeté un coup d’œil sur cette pierre et feuilleter les rapports de celui qui l’a mise à jour. Mais je ne vous promets rien !
—Oui oui bien entendu !
Le petit groupe se dirigea vers les étages inférieurs du bâtiments où étaient installés les différentes salles d’archives et recherches. Les couloirs sentaient un drôle de mélange de passé et de présent. Des produits chimiques rappelant des détergents côtoyaient les volutes surannées de poussières et de papiers moisis. Ils entrèrent dans un bureau assez grand qui résumait toute la caricature du chercheur désordonné et à côté de ses chaussures. Des livres, des dossiers de couleurs différentes à moitié vides jonchaient les meubles et le sol en un joyeux capharnaüm. Au fond de la pièce, se trouvait une seconde salle séparée de la première par un mur en vitre. Derrière trônait la pierre en question. C’était un bloc de roche rectangulaire d’une épaisseur d’une cinquantaine de centimètres et de près de trois mètres de hauteur. Elle était couverte de signes et de petits dessins parfaitement ordonnés qui semblaient former un ensemble cohérent. C’était bien plus proche de l’écriture hiéroglyphique que de la cunéiforme et, pourtant, si la datation était exacte c’était tout simplement impossible.
—Avec le recul, tu dois regretter de t’être consacré à la paléontologie, lâcha Robby d’un ton distrait. Non parce que les dinosaures …c’est pas que ce soit inintéressant, mais bon …
—Merci Robby de cette brillante remarque, mais je te signale que la préhistoire nous renseigne énormément sur nos origines et sur…
—Pourrait-on accélérer le pas, intervint Cyd en s’asseyant sur l’une des chaises.
Alan commença à feuilleter les notes de l’archéologue ainsi que les premiers rapports d’expertise sur la nature de la roche et sur la datation de celle-ci. Pas de doute, la pierre datait bien de – 4900 ans avant JC et utilisait un ordonnancement et une écriture qui n’allaient normalement être inventé que près de mille ans plus tard. Cela bouleversait évidemment tout ce que la communauté scientifique connaissait jusque-là.
—Oh mon dieu…
Alan se tourna vers Oren qui fixait le bloc d’un air étrange. Elle s’avança lentement et passa doucement sa main fine sur le relief de la roche.
—Vous êtes aussi une scientifique ? Demanda- le directeur histoire de justifier sa présence en ces lieux de recherches.
—Ce …ce bloc …
—Quoi ? Fit Alan qui n’aimait décidément pas son regard absent.
—Il …il est vivant !
—Hein ?
—Il vibre ! Je le sens vibrer d’une sorte d’énergie résiduelle…Cette chose est bien plus qu’un simple cailloux ! Il y a de la force en elle…
—Excusez-moi, intervint le directeur avec tout le tact que son master en mangement et communication de l’entreprise lui permettait. Mais on est bien en train de parler d’un morceau de pierre ?
—Monsieur le directeur, coula Cyd de sa voix la plus charmeuse. Je suis convaincu que cette découverte sera à la hauteur de vos espérances culturelles et financières. Je pense néanmoins qu’il serait plus sage de laisser Alan se concentrer sur les travaux de son défunt collègue. Si vous pouviez nous laisser seuls, je suis sûr que nous avancerions plus vite dans nos conclusions.
Lorsque le Vatican s’adressait à vous, il y avait peu de chance pour que vous puissiez faire le contraire que ce que la voix divine vous disait de faire. Manager ou pas, le petit bonhomme se laissa convaincre et quitta la salle, tout en regardant d’un œil perplexe, la minuscule brune qui semblait être connectée à ce qui demeurait un cailloux. Demeuré seul, le groupe se resserra autour de la pierre.
—Bon d’accord Oren, dit Alan en observant les petits dessins, alors quoi ? Ce truc a comme une sorte de pouvoir ?
—C’est exactement ça …Un peu comme si tu chargeais un objet en énergie. Il irradie ensuite.
—De nombreuses factions non humaines…
—Cyd, tu es gentil, fait comme si tu parlais à un demeuré s’il te plait…
—Bien, de nombreuses espèces différentes de nous, telles que les vampires, les loups-garous et autres créatures non humaines, ont toujours eu recours à des objets pour se livrer à des expériences qui mêlaient forces cosmiques ou naturelles…
—Tu veux parler de …magie ?
Robby aspira une énième bouffée de son appareil contre les crises d’asthme.
—Appelle cela comme tu veux, Alan, le fait est que de nombreux ouvrages historiques font état de pareilles icônes qui permettraient de concentrer suffisamment d’énergie, quelle que soit sa nature d’ailleurs, afin d’accomplir des miracles. L’époque moderne fait bien la même chose avec des énergies qu’on appelle nucléaires, électriques, atomiques…
—Attends ne confonds pas tout ! Là, tu parles de quelque chose qui s’explique scientifiquement et non d’incantations à je ne sais quelle divinité pour faire jaillir de l’or à la place du plombs !
—Le fait est que cette incantation est une formule qui existe, nota Oren.
—Ce que je veux dire, c’est que je ne marche pas dans ces histoires de magie…
—Il y a quelques heures, tu ne marchais pas non plus sur ces histoires de loups-garous ou de zombies, murmura Cyd non sans un léger sourire.
—Zombies ?
—Du calme Robby, il n’y a pas de zombie.
—C’est une découverte majeure Alan…je dois en référer à mes supérieurs. Dans un des dossiers posé sur le bureau, j’ai vu toute une série de clichés de cette pierre, nous allons les emporter à Rome. Nous avons des spécialistes de ce genre d’objets.
—Tu m’en diras tant…
Oren parut être alertée par un bruit qu’elle seule sembla entendre.
—Quelque chose arrive !! Et c’est puissant !
Elle sortit un semi automatique de son manteau.
—Et je parie qu’ils ne sont pas dans notre camp, fit Alan en rassemblant les photos.
—Des zombies à coups sûrs, lacha Robby qui s’était armé d’une chaise.

Ah j'adore toujours autant! c'est trop bien écrit, que ce soit les descriptions (celle du directeur m'a fait bien rire !! ^^) ou dans celle des lieux
Les personnages sont toujours aussi sympa j'adore vraimment...
Je retiendrais ça tout particulièremment:

"—Tu veux parler de …magie ?
Robby aspira une énième bouffée de son appareil contre les crises d’asthme." c'est trop mdr! ^^

(ps: au fait tu compte utiliser Sabel dans quel camp? *mode curieuse on* j'imagine que si elle se retrouvait contrer Oren, elle retournerait vite sa chemise plutôt que d'avoir à subir des pertes importantes m'enfin ^^)

Quand c'est bon, c'est toujours trop court ! J'ai déjà fini le chapitre...

J'aurai dû attendre la fin de l'histoire avant de la commencer pour pouvoir m'installer, comme j'aime à le faire, avec tes pages... dans mon fauteuil... avec mon chat sur les genoux... et me laisser imprégner de l'atmosphère de ton récit...

Non, je ne trépigne pas pour avoir la suite, non non...

Merci beaucoup ^^ le suivant arrive dans la soirée ou demain ^^ Ah oui j'ai un petit faible pour ce pauvre Robby qui est un peu déconnecté... et qui parait tellement innocent là dedans ...cela dit je me retrouverai dans ce genre d'histoires me demande si j'utiliserai pas tout le temps un truc contre l'asthme même si je suis pas asthmatique Oo

Alors je vais vous envoyer un mp à toutes les deux pour que vous me disiez tout ce que je dois savoir de vos perso ...Disons surtout leur caractère, leurs points de vue ce qu'elles feraient ou ne feraient jamais par exemple ce qu'elles détestent le plus ce qu'elles adorent ...bref tout ce qui pourrait faire que je puisse donner l'impression de les connaîtres quand je parle d'elles ^^

Chapitre 6 : Gardons la foi mes frères !

Oren s’était avancée prudemment dans le couloir. Il n’y avait personne, mais c’était une vieille guerrière et elle savait reconnaître les infimes remous de l’atmosphère, lorsqu’une force la froisse et s’insère. Il y avait quelqu’un d’hostile, c’était un fait certain ! Ce n’était pas vraiment la meilleure des positions, un endroit fermé sur plusieurs étages… A la moindre escarmouche, tout allait s’effondrer. Elle entendit un grand bruit venir de derrière elle. Elle se retourna. Robby venait de se prendre les pieds dans sa chaise et avait volé dans la pièce. C’était à se demander comment il avait fait pour survivre jusque-là. Soudain, une énorme explosion balaya tout l’étage. Oren atterrit sur le mur d’en face et se rattrapa sur ses jambes. Elle avait l’habitude de ce genre d’explosion, c’était elle qui en avait inventé le mécanisme !
—Je déteste qu’on me vole mes jouets ! Dit-elle en fonçant vers le trou béant qui s’était formé au dessus de la pièce où se trouvait la pierre.
Elle vérifia si tout le monde allait bien. Cyd avait lui aussi sortit son arme et tentait de tirer Robby du sac de nœuds de bois et de paperasse qui l’avait recouvert. Alan se remettait dans le bon sens de la rotation de la terre et vérifia que sa tête se trouvait bien encore sur ses épaules.
—Bon ben comme ça on est fixé, il y plein de gens qui ne nous aiment pas du tout !!! cria-t-il.
—Ils ne viennent pas pour moi ! Ils viennent prendre la pierre ! Fit Oren alors qu’elle tentait de distinguer du mouvement au milieu de l’épaisse fumée.
Ca y est ! Elle distingua une silhouette agile et vive. Elle dansait entre les nuances grisâtres de la fumée et fondait vers le groupe. Oren tira dans sa direction, mais l’assaillant était agile. Un vampire ! Oren reconnaissait leur odeur particulière, un peu sucrée, ainsi que leur vivacité dans le mouvement. Mais sur la chaîne alimentaire les métamorphes se situaient toujours au-dessus des autres. Elle sortit son sabre court et sauta sur l’assaillant. C’était un mâle mais pas un maître. Petit gibier, en sommes. Deux ou trois pas de danse et Oren faisait ce qu’elle savait faire le mieux, tuer. La silhouette souple s’affaissa sur le sol en un bruit sec, tandis que d’autres faisaient clairement diversion afin que la tablette puisse être retirée de la pièce. Cyd avait mis Robby à l’abris plus loin et venait prêter main forte à Oren. Alan tentait de ramper au milieu de tout ce carnage, afin de récupérer les photos du dossier qui s’étaient éparpillées à la suite de l’explosion.
—Petits, petits, petits ….
Il les aperçut enfin, sous le corps du vampire.
—Mais pourquoi ça m’arrive à moi ?!!
Il s’approcha du cadavre et le poussa légèrement, alors que la bataille s’intensifiait et que les corps pleuvaient littéralement autour de lui. Il n’était pas un spécialiste du genre, mais il trouva néanmoins très étrange de voir associés des vampires, des loups-garous et autres démons en tout genre qui commençaient à joncher le sol de la pièce.
—Ce n’est pas normal ! Cria Oren à l’intention de Cyd. Ils ne font jamais alliance entre eux, tous ces démons ! Et les vampires ne prendraient pas le risque d’attaquer ouvertement le Vatican avec qui ils ont signé un pacte de non agression !
—Je ne pense pas qu’ils agissent sur ordre ! Répondit Cyd.
—Excusez-moi ! fit Allan en rampant sur le chemin inverse. Mais ils se barrent avec la pierre ! Je pense qu’on ne devrait pas traîner ici !
—Bon ! Je vais faire le ménage !
Oren commença à se déshabiller et tendit ses vêtements à Cyd qui, pour le coup, perdit quelque peu son flegme religieux.
—Garde mes vêtements, s’il te plait …C’est une série limitée d’un grand couturier, ils m’ont coûtés une fortune…
—Gardons la foi, mes frères …
Peu à peu, la forme de la frêle jeune femme changea et une masse impressionnante de muscles et de poils apparut à sa place.
—Un cerbère …souffla Cyd qui n’en avait vu que sur d’anciennes gravures.
Les cerbères étaient les lointains cousins des loups-garous. Ils avaient, depuis bien longtemps, perdu la faculté de redevenir des êtres humains et n’étaient que sauvagerie de bêtes fauves. Mais dans ces circonstances, c’était l’arme la plus efficace. Oren, ou plutôt l’énorme boule de poils tueuse qu’elle était devenue, disparut dans la fumée. Des craquements d’os, des cris et un fracas sec et sourd accompagnèrent sa progression. Puis plus rien, le silence. Ce fut bref. Oren détestait que les choses traînent. Elle revint vers Cyd, quelques dossiers savamment placés sur son corps pour cacher sa fine et précieuse nudité.
—Tout va bien, dit –elle en récupérant ses vêtements. Mais la pierre a disparu. Je ne sais pas ce qu’ils lui veulent, mais ce que je sais, c’est que lorsqu’un vampire fait alliance avec un loup-garou, c’est de très, très mauvais augure.
—Robby, dit Cyd un peu durement. Ton père dispose de deux jets, nous allons en utiliser un pour partir dès maintenant !
—Ah bon mon père avait ça ?
—Oui Robby, c’était dans les documents de succession que je t’avais demandé de lire …Il ne nous reste plus qu’à trouver un pilote.
—Ah mais je sais piloter, lâcha Oren avec un enthousiasme effrayant.
—J’ai les photos ! Lança enfin Alan triomphant. Ils sont où les méchants ?
—Ne traînons pas ici, dit Cyd en lâchant un profond soupir

Chapitre 7 : N’est-il point joli ce lapin ?

Le jet de la famille de Robby était tout ce qu’on pouvait imaginer de confortable. C’était la grande classe. Les parrains de la mafia savaient quand même vivre et avaient un certain goût pour les belles choses, les choses anciennes, artisanales, comme si se rapprocher de la manufacture les rendait moins implacables, moins inhumains dans leur entreprise de destruction. Fauteuil en noyer recouvert d’un cuir fin dans les tons de crème, bar assorti nuancé de petits éclairages discrets, bref n’importe qui pouvait se sentir maître du monde dans ce bijoux aérien. Oren sut apprécier que le luxe ne s’arrête pas à la décoration de l’intérieur. La machinerie était tout ce qu’il y avait de plus récent et elle avait avoir beaucoup de plaisir à chevaucher cette jolie monture hi-tech.
« Bonjour… » Souffla-t-elle à l’équipage de l’appareil. « Bienvenue sur Air Vatican, veuillez, pour votre sécurité, consulter les consignes qui vous sont expliquées dans les petites brochures se trouvant sous votre siège … ». Robby se précipita sur lesdites brochures. « Notre personnel d’accompagnement sera, bien entendu, à votre service durant tout le voyage. Merci de votre attention et bon voyage… »
—Elle est gentille …Mais je la trouve parfois un peu …bizarre…
—Alan, répondit Cyd tandis qu’il se servait un verre d’eau. Oren fait partie des démons les plus puissants. Tous les assassinats les plus célèbres de ces dernières décennies lui sont imputables à elle ou à son partenaire de jeu. Le fait est qu’elle psychologiquement instable et, surtout, elle est complètement incontrôlable. La main rouge avait pensé faire appel à se services…Mais c’est un électron libre trop difficile à gérer.
—A manipuler tu veux dire …
—Moi je trouve qu’elle a l’air d’un ange…
—Robby, tu devrais prendre tes anxiolytiques maintenant.
« Parez au décollage !!!!! Heeeeee haaaaa !!!! ».
—…Bien, j’ai prévenu mes supérieurs, une voiture viendra nous chercher lorsque nous atterrirons et nous emmènera directement au Vatican. Alan… ?
—Oui ?
—Je me trompe, ou tu as un lapin sur tes genoux …
—Non non, c’est Othello le lapin d’Oren…Un lapin bélier pour être exact. Ca se voit à ses oreilles…
—Ah oui vraiment ….
—Oui, d’ailleurs c’est justement la longueur des oreilles qui posent problème parce que quand il marche, il se prend les pieds dedans…
—Sans rire…
—Mais Oren travaille avec des spécialistes sur une opération qui réduirait la taille des oreilles…Il parait que ça va révolutionner le monde des lapins bélier…
—C’est fou ce que la science arrive à faire quand même, intervint Robby avec une pointe d’admiration.
Cyd se laissa glisser dans son siège et cala sa tête sur le cuir chaud. Dieu était parfois bien cruel dans les épreuves qu’il infligeait à ses sujets. Que le voyage allait être long ! Alan s’installa, à son tour, confortablement et caressa machinalement Othello qui cessa quelques secondes de trembler. Quand il pensait aux heures qui s’étaient écoulées, c’était comme si ça ne lui était pas personnellement arrivé, comme s’il assistait à la projection d’un film dont il n’était pas acteur. Sans doute les mécanismes du cerveau utilisaient-ils ce subterfuge pour ne pas tout simplement disjoncter. Tant d’informations, tant de bouleversements… Mais comment refuser un tel voyage dans les tripes de la terre, dans son abyssale noirceur ? Comment tourner le dos à la découverte la plus incroyable, côtoyer des créatures mythiques et inconnues de tous ! Qu’il y ait une rédemption au bout de ces mystères, qu’il y ait une compréhension au bout de ces charades effrayantes, peu importait en fait ! Car… Que le voyage allait être bon !

Ah super chapitrer! et en route pour le Vatican en plus! youpi (ne veux la suite gnaaaaaa X3 bon d'accord j'arrête là lol)
en tout cas c'est géial bon travail! lol

felicitations, ces chapitres sont super!!! vivement la suite!!!
j'aime vraiment tes textes, je m'en lasse pas X3
bon courage pour la suite!! ^o^