Luka : Merci ! Une Ante c'est toujours mignon et justement, je crois que ça commençait à m'agacer, à cause de mes autres demoiselles plus particulières... Mais au final, ben..rien à faire, je l'aime toujours xD (et pi c'est ma victime par excellence, alors j'ai besoin d'elle ! lol). Merci aussi pour Gretel ! Je suis vraiment ravi que tu l'aimes ! C'est vraiment une poupée attachante **
Maxine : Merci ^^ C'est aussi la photo que je préfère. Ça change un peu du fond noir, et j'adore cette petite bibliothèque ! Je trouvais que ça correspondait bien aussi à l'époque de Nechta.
Kreatur : Oui ! J'ai plus de temps pour moi, alors je profite pour faire des photos. C'est juste dommage que le soleil ne suive pas, lui. C'est un peu ce que je reproche à Nechta, d'être trop mignonne ! Même si j'essaie de renforcer sa part d'ombre et de maturité. Mais sur ces photos, c'est effectivement son côté rêveur, beaucoup plus simple, qui ressort et j'ai bien aimé aussi, ça m'a réconcilié avec elle ^^ (et puis Gretel, rien à dire, je l'aime
)
Seleyna : Hehe, je savais que tu dirais ça ! Pourtant, j'ai eu un passage à vide avec elle. Mais en fin de compte, je l'aime toujours et parce que c'est Nechta ^^
Suzuka : Merci xD
Bakhtine : Merci
C'est marrant parce qu'en faisant la photo, je n'avais pas du tout ça en tête. Mais c'est vrai que l'angle étrange et le bois ciré donnent cette impression de glissement xD
MéMé : Ah ça, c'est vrai ! J'adore les lèvres, c'est la première chose que je regarde sur le sculpt d'une bjd. Et justement la bouche de Gretel est si particulière
(j'adore les cadrages bizarres !)
Azu-Mi : Merci beaucoup ^^ C'est vrai qu'elles sont bien mignonnes toutes les deux.
Celeste-papillon : Merci xD J'ai fait ces photos vraiment sur un coup de tête (alors que j'étais censé réviser), justement parce que je trouvais la lumière belle, sur le bois ça rendait vraiment bien. Et Nechta paraît plus apaisée, plus petite fille quoi ^^
Nelene : Merci beaucoup ! ... Mais alors, à quand une Princess P. chez toi ? ^^
Lyderic : Merci ! J'adore les photos de groupe et j'ai toujours en tÊte d'en faire une à l'extérieur. C'est marrant parce que sans le vouloir vraiment, Nechta apparaît au centre de la photo et elle ne ressort que mieux en tant que "vivante". (Ravi que tu aies vu la petite touche d'absurde dans la photo de Gretel ^^)
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o. L'enfance du Monstre .o
Seigneur, ayez pitié,
ayez pitié des fous et des folles !
O Créateur ! peut-il exister des
monstres aux yeux de celui-là
seul qui sait pourquoi ils existent,
comment ils se sont faits,
et comment ils auraient pu ne pas se faire...
C. Baudelaire
Un rire strident se répercutait contre les murs du couloir. Un rire à glacer le sang. Des cheveux noirs, très longs, semblaient former une longue corde, un terrible chemin d'Ariane qui conduisait à son repère. La petite fille aimait cet endroit. Un coin sombre, une minuscule pièce encombrée à l'étage qu'on avait découverte après avoir démoli le mur qui la camouflait, lorsqu'on avait acheté la demeure.
Mekare était la fille d'un père veuf qui passait son temps à ruminer sa vie passée, à regretter ses choix et à dilapider son argent dans des objets anciens de toutes sortes; objets qui s'entassaient partout dans la maison : des lampes, des chaises cassées, des tableaux, des chandeliers, des vases ébréchés, des livres moisis... Un véritable musée qui respirait la déchéance.
Mekare était une enfant étrange...étrangement sage, étrangement silencieuse, étrangement intelligente, vicieuse et sournoise. Quand elle parlait, c'était toujours alors que personne ne s'y attendait, et ses répliques étaient cinglantes malgré la voix enfantine et charmante qui les prononçait. Mekare n'avait jamais connu sa mère et n'avait à ce sujet, jamais posé de questions. C'était une enfant solitaire; toujours elle jouait seule, par choix mais aussi parce que, il fallait l'avouer, personne ne pouvait supporter la cruauté de ses jeux. Elle torturait les insectes, leur arrachait les ailes, les pattes, une par une, les observant marcher convulsivement. Elle les noyait, ou les disposait délicatement dans des toiles d'araignée, se délectant de l'arrivée du prédateur. Quand les autres enfants jouaient au soleil sur les balançoires, Mekare préférait les coins sombres où elle s'adonnait à ses jeux pervers. Outre les insectes, son grand plaisir était de persécuter ses innocents camarades : araignée glissée dans le dos, cafard à la place des billes à jouer, gâteau truffé de fourmis... et tous la craignait, cette étrange petite fille aux longs cheveux noirs et aux ongles terreux. Jamais personne ne se rebella et le temps s'écoula sans que Mekare n'altéra ses jeux, de plus en plus cruels.