*Awakening*: Annonce (p26) [A verrouiller]

Voilà les photos tant attendues (non??) du Ldoll, du moins les photos du samedi!!
J'espère que ça vous plaira^^


Eytan@Tsubaki. et Kliff@Hitsugi apprennent les joies de la paternité avec
Ashura@Krikri-Chester et Nethy


Un trio de bogoss avec Kelen, Kai@Krikri-Chester et Liam@Junjun


Photo de groupe!


Liam qui se retrouve confronté à sa plus grande peur... Les enfants!!


Ray@Krikri-Chester s'est fait des amis^^


Mon Dieu avec son nouveau costume!


Nethy qui s'essaye à la guitare... Il veux maintenant devenir rock star...


Ma famille adorée!


Liam s'est même fait dragué^^



Voilà pour le Samedi, à très vite pour les folies nocturnes et Dimanche^^

Voilà les photos du Dimanche!!

Séance de musique avec les groupies, Kai@Krikri-Chester est ravie!


Et avec Nethy toujours dans son optique de devenir rock star...


Kelen et Liam@Junjun en pleine extase dans les bras de Sambre@Solkeera


Les deux amis qui se papouillent^^




Kelen qui tente de faire ami-ami avec Ray@Krikri-Chester qui se sent seul...


Eytan@Tsubaki. est vraiment grand, je m'en suis pas encore remise...
Et lourd si vous saviez!!


Nethy et son meilleur ami Ashura@Krikri-Chester


Nethy en train de dire un secret à sa copiiiiiiine @Momoka


Nethy déballant le cadeau de sa marraine Momoka^^

Ce weekend avec Vince nous sommes à la campagne. De l'herbe, de l'espace, d'autres draps mais surtout du calme. Pour moi qui n'ai jamais vécu qu'à la ville ce monde ne m'est pas vraiment familier. Pas un son, pas un bruit. Aucun klaxon intempestif, aucune sirène hurlante. Rien. En faite non, il y a du bruit. Je ne m'étais jamais imaginé la nature si bruyante. Le vent dans les arbres, les oiseaux nocturnes et leurs cris et tous ces sons que je ne connais pas.

J'ai un peu peur pour être honnête mais je n'ose pas le réveiller. Il se moquerait surement s'il savait que le ululement d'une chouette me fait dresser les poils sur la nuque. Encore plus s'il savait que c'était la raison pour laquelle j'étais encore sur le PC si tard dans la nuit. Je devrais le réveiller.

Mais il dort si paisiblement. J'entends à peine le son de sa respiration. Alors mon regard se promène le long de son dos et finalement se niche sur ses reins si sensuellement cambrés par sa position. Je me demande s'il sait à quel point il peut se montrer érotique lorsqu'il dort. J'en doute. Lui qui est persuadé que l'amour s'achète ne peut pas comprendre une chose aussi simple qu'un émoi provoqué par une lumière jouant sur sa peau.

Je devrais m'arrêter là avant de le sortir de ses songes. Quelle tête ferait il en me voyant passer mes doigts dans ses cheveux soyeux? S'il savait que je profite de son sommeil pour m'autoriser quelques gestes tendres à son égard. Serait-il gêné? Serait-il heureux? M'offrirait-il un sourire? Je devrais aller dormir mon esprit déraille.

Laissez nous maintenant, que je puisse lui murmurer un bonne nuit et enfin sombrer dans le sommeil.
Moi aussi parfois j'ai besoin de calme.

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Mon petit frère est un ange, c'est pour moi une certitude absolue.

C'est étrange, j'ai peu de souvenirs précis de ma mère. Une image floue et refoulée que j'ai tout fait pour oublier. Pourtant je me souvient avec précision du jour de sa mort. Je me souvient de chaque détail, de chaque seconde. Mais non pas parce qu'il s'agit du jour de sa mort mais parce qu'il s'agit du jour où j'ai assisté à la naissance d'un ange.
Ma mère a haïe mon frère dès la seconde où elle a appris qu'il grandissait en elle, depuis lors elle passait ses journées à frapper avec ferveur ce ventre qui grossissait malgré sa volonté. Toutes les parcelles de son être le repoussaient avec force. Jamais elle n'était allée voir un médecin, aucun examen, aucune échographie. Mais finalement elle ne parvint pas à perdre l'enfant et le jour de la délivrance arriva.
Il faisait beau ce jour là, un magnifique soleil de printemps, de ceux qui vous réchauffe l'âme autant que le corps. Nous étions le 25 mai 2008 et j'avais maintenant 16 ans. Les contractions avaient surement commencés dans la nuit mais elle n'avait pas dit un mot. C'est à mon réveil que je l'ai aperçu se tordant de douleur sur le tapis du salon.
J'ai bien évidement voulu appeler les secours mais malgré mon âge j'avais encore très peur de ses colères et ces refus n'étaient jamais transgressés. Je suis donc resté là pendant des heures à écouter ses cris me déchirer les oreilles.
Je ne sais pas comment les pompiers sont entrés dans l'appartement mais soudainement ils furent là à l'entourer. L'un d'eux m’entraîna à l'écart comme s'il craignait que je ne soit effrayé. J'avais peur oui, mais d'avantage de la réaction de ma mère à leur venue que parce qu'il se passait.
Incapable de la déplacer sans risque ils prirent la décision de la faire accoucher dans le salon. Le reste je n'en ai jamais eu connaissance. Enfermé dans la cuisine, j'entendais simplement les cris, les soins inutiles des pompiers. Ce ne fut qu'après de très longues minutes que l'un d'eux entra dans la pièce où je me trouvais.
Son visage était grave et mal à l'aise, il tenait contre lui une couverture thermique d'où s'échappait quelques sons étouffés. Il le plaça dans mes bras et doucement il me présenta mon petit frère.
L'enfant m'observait fixement de ses grands yeux. L'homme commença alors à m'expliquer que ma mère avait succombé à une hémorragie et que nous devions tous aller à l'hôpital ou on prendrait soin de nous. mais pour être franc ses mots étaient lointain. Une petite main fragile venait d'attraper mon doigt avec une force qui me surpris.
Ce jour là, à cet instant précis, j'ai su que ma vie serait irrémédiablement lié à cet être. Je lui offrirais ma vie.
Plus tard je lui donnais son prénom : Nethaneel.

Mon petit frère est un ange, c'est pour moi une certitude absolue.

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