[Cinéma] Christopher Nolan

Je peux pas dire que j'ai trouvé ce film mauvais, loin de là, mais j'attendais tellement plus. Surtout venant de Nolan ( le prestige est un film qui m'a beaucoup plus marquée)

J'ai trouvé que le 2° tiers etait trooooop long, limite chiant, et que meme si l'idée est géniale c'est pas super bien exploité et un peu brouillon! ( voire neuneu quand personne a pensé que le fils à papa avait pas reçu une formation pour se défendre dans ses reves...bref admettons mais quand meme...)
Apres il y a enormément de trucs que j'ai aimé, les décors, les pliures de ville ( pas assez exploité ce concept), le timing, j'aime bien aussi le fait que chacun y voit son interpretation... mais je suis restée sur ma faim, c'était pas assez barré et puis le gros point noir c'est m.cotillard, je la supporte pas c'est epidermique!

En fait pour moi l'interret du film réside dans les interpretations qu'on en fait et que ça fait marcher les méniges pour changer, c'est plutôt cool de voir et de penser en meme temps, c'est plus de l'engloutissage passif, et je le redis ça c'est fort!

Je serai curieuse de le revoir dans 6 mois, pour voir si je suis toujours de cet avis!...et j'ai super envie de rematter Dark city et Existenz du coup:)....
pasque moi je fait toujours des reves surréels ou rien n'est "normal" ou je peux etre à boire un thé avec un dragon dans une boule de neige..., j'aurai bien aimé que une fois au moins ça dérape, qu'il y ait un petit truc super bizare...

Ex : j'avais pas compris à quel point la façon dont Cobb avait inceptionné Mall était subtile. En fait il a vraiment du "violer" son esprit pour comprendre ce que renfermait la maison de son enfance, et il a juste lancé la toupie pour qu'elle tourne éternellement, je pensais que c'était une image, qu'il avait parlé à Mall, pour lui expliquer, je pensais qu'il connaissais le secret de la maison, qu'elle lui avait dit, mais non, il a du tout trouver tout seul, et il a juste lancé la toupie sans qu'elle le sache, et ça a suffit à implanter l'idée dans son subconscient. C'est brillant. Et je comprends ses remords maintenant, le sentiments de trahison.
Bon, ça change pas fondamentalement ma perception du film, c'est juste une histoire de détail, mais ça le rend dix fois plus savoureux, parce que c'est pleins de ptits machins comme ça que j'avais vraiment loupés.

C'est limpide, limpiiiiide.
J'ai envie de le revoir xD

Je n'ai pas vu les légères différences entre les enfants "pendant le film" et les enfants "de la scène de fin", j'ai donc trouvé étrange qu'ils soient les mêmes, dans la même position quand Cobb les retrouve (et c'est là que les différences importent peu). Je me suis juste dit que c'était une parabole pour que le spectateur ne soit pas perdu : ce sont eux, happy end.
Mais du coup, l'interprétation que Jade donne en lien me convient mieux.

Un film sur les rêves, youhouuuuuu!
Et j'ai été déçue, comme on l'est quand on s'attend à autre chose, quelque chose de plus concordant avec sa façon de voir les rêves. Je pense que l'erreur vient de moi en gros :
Je ne suis pas fan des films d'actions réalistes plein de panpan (alors que j'adore les bastons épiques avec membres volants etc.) et encore moins du suspens trop soutenu (ça me panique, ça me stresse et très vite me désintéresse). Je m'attendais à un film sur les rêves, et je me retrouve à regarder un film d'espionnage avec course poursuite permanente... Oui, mais les films d'action normalement, ce n'est pas censé être échevelé? Qu'est ce que c'était long, mais long. J'ai cru que j'allais bouffer ce mini bus qui n'en finit pas de tomber, ce mec en apesanteur qui se bat et se bat et se rebat, ces mecs, tous identiques dans la neige qui n'en finissent pas de poper. J'ai tendance à m'ennuyer au ciné, c'est pour ça que je préfère être devant ma télé pour pouvoir faire autre chose pendant. Mais là, quand même...
Quand Jade parle de "quelques longueurs", je trouve que c'est un gentil euphémisme (et je crois qu'elle aussi:p).

Je suis restée scotchée par la séance d'apprentissage : explosion irréelle, ville pliée, yeah, génial! J'aime depuis toujours l'idée de pouvoir être actif dans le rêve , de créer des distorsions dans un monde déjà barré. J'ai toujours subit mes rêves, qu'ils soient lucides ou non. J'avais un ami qui, quand il se retrouvait dans un cauchemar lucide, imaginait une feuille avec un dessin du rêve et faisait une grosse croix rouge dessus, hop, cauchemar envolé! Pour ma part, je me suis contenté d'interpréter et de résoudre mes cauchemars récurrents dans la vie réelle et de constater avec soulagement leur disparition.
J'avais un cahier de rêve à un moment, et je les notais à mon réveil, avec le plus de détails frais possibles. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils étaient plein d'allégories, de symboles et bourrés de "sauts" complètement barrés d'une scène à l'autre mais jamais je n'avais consciemment la main dessus. J'ai tenté de me battre contre mon esprit carré de scientifique pour enfin rêver d'être "toute puissante", mais pas moyen. Ça m'a toujours frustré XD.


Mais là, après cette petite scène jubilatoire, quid de la fantaisie du rêve?
Je suis consciente que pour atteindre un but tous ensembles, et pour que les rêvants non lucides n'aient pas la puce à l'oreille, il faut que l'environnement soit le plus réaliste possible, mais du coup, pourquoi prendre le prétexte du rêve?
Nous sommes d'accord que dans le rêve de Cobb et Mall, ou leurs limbes, peu importe, l'environnement n'est pas réaliste (chacun des deux rêvants est lucide). Mais alors pourquoi avoir imaginé ensembles un endroit aussi glauque pour partager leur amour? Juste parce que ce sont des limbes (un truc pas cool apparemment)? Oo Ok, on visite le rêve quand il est en ruines, mais même dans les flashbacks de Cobb, c'est vivant et pourtant ultra glauque!

Enfin voilà, rêve en moi, cela évoque "la science des rêves" "au delà de nos rêves", c'est fantaisiste. L'affiche m'évoquait un genre de matrix ou de minority report. Donc forcément, le film n'avait aucun rapport avec mes attentes. De plus, au fur et à mesure, entre le perso principal torturé autour de qui l'histoire tourne, et le fait que l'acteur soit le même, impossible de passer à côté de sa ressemblance avec "shutter island" que j'ai particulièrement aimé (mais bon, j'adore les trucs dans les hôpitaux psychiatriques avec des "perdus"). Et je suis extrêmement déçue :s