Myushi, Merrick ne sera jamais mis au courant pour eux deux....
( même pas quand il sera tonton XD ) Mais Ioline promet d'être un personnage intéressant à exploiter niveau résine.
Nupharee, autant le corps oasisdoll normal, je l'aime mais désespère de sa posabilité limitée et de ses genoux qui flanchent, autant le corps de la chicgirl, je suis en amour total avec. Elle est vraiment super à faire poser.
Poukraam, niveau réactivité, ça va mais niveau douceur, Dante a quand même des progrès à faire. ^^;
Manghorse, bien sur qu'il est gentil Vins', mais Merrick se méfie de toute personne de sexe masculin pouvant s'approcher de trop près de sa précieuse petite soeur
Val, Dante et Ioline se connaissent depuis des années, elle était la "petite soeur" de la bande et ils ont toujours eu un ien très fort, ayant tout deux à peu près le même âge et sont sont restés très proches, jusqu'à ce qu'elle "disparaisse" peu de temps avant la fin de la Guerre. Ca a beaucoup affecté Dante. Mais là, on va dire que version résine, je place l'action bien après tout ça, quand les tensions entre Merrick et elle se furent quelque peu apaisées et qu'elle et Dante se sont quelque peu "rapprochés", ce qui n'était pas le cas avant.
Aki, Ah, la soeur de Merrick ... Elle est très importante pour la compréhension de certains événements qui ont amenés à la destruction d'Azuria. Elle est même l'un des éléments déclencheur qui a précipité le Général dans la folie.... mais j'ai pas encore fini d’écrire le chapitre qui éclaire un peu plus sur ce tragique événement ( ni les suivants d'ailleurs ), mais je vais quand même poster la fin du chapitre de "Celle qui écrivait sur les murs" ce soir.
Moino, c'est fou ce que certains moules, même sans maquillages peuvent dégager.
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Celle qui écrivait sur les murs ( suite)Haru – an 1
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La nuit lui parut courte tant son sommeil fut agité. Aux petites heures du matin, il ouvrit les yeux et caressa la joue d’Askeli qui souriait jusque dans son sommeil. Il hésita un peu et se leva sans faire de bruit, préférant écourter les au revoir. Il se prépara à la hâte et alla voir dans la chambre de Haru. Depuis que cet enfant était entré dans sa vie, c’est comme si une partie de lui lui avait été rendue. Il ne se l’expliquait pas mais il se sentait investi d’une mission. Comment expliquer à Haru, quand il serait en âge de comprendre, qu’il avait laissé la folie d’un homme balayer une civilisation aussi avancée et ingénieuse que la sienne, sans rien faire? Comment le regarder en face en lui disant que par sa faiblesse, il avait laissé faire? Il portait le poids de cette culpabilité sur ses épaules depuis trop longtemps et essayait de ne pas trop fonder d’espoir dans les informations qu’il avait reçues la nuit dernière. Comme s’ il avait senti son angoisse, Haru ouvrit les yeux et se mit à gémir un peu, tendant les bras vers Dante qui ne se fit pas prier pour le prendre tout contre lui et le bercer, rassuré par la douce chaleur de ce tout petit corps. Après plusieurs minutes, sentant qu’il s’était rendormi, il le recoucha et quitta l’appartement pour se rendre au sous-sol de l’immeuble où l’attendait son chauffeur.
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Pol était attablé devant un plateau repas que son gardien lui avait apporté quelques minutes plus tôt, dans la petite chambre sans fenêtre où on l’avait enfermé depuis l’aube. Il regardait la nourriture avec envie mais n’osait pas entamer son repas, soucieux du sort de Bahni, son meilleur ami, qu’il n’avait pas revu depuis qu’on les avait transportés ici. Il renifla un peu et s’essuya dans sa manche, regardant autour de lui dans l’espoir de trouver une sortie, mais la pièce, bien que confortable, n’avait pas de fenêtre et son unique issue était gardée par un homme qui semblait bien peu commode. Piquant du bout de sa fourchette la tranche de glette fumante, il glissa sa main dans sa poche pour vérifier que le message dont il était porteur s’y trouvait encore. Sa seule chance de survie se dit-il. Le Lieutenant Midarna avait été difficile à convaincre, mais la force de persuasion de Pol et l’état de santé de Bahni avaient fini par convaincre la jeune femme de contacter ce fameux Lord Dante dont il ne connaissait rien d’autre que le nom. Rassuré de sentir ce précieux morceau de papier sous ses doigts, il se décida enfin à manger, se demandant si Bahni était aussi bien traité.
A peine Pol eut-il fini son repas, laissant quelques morceaux de choix de côté pour son ami, que la porte de la chambre s’ouvrit sur un homme immense, accompagné du Lieutenant Midarna qui semblait minuscule et bien frêle à ses cotés. Sans se présenter, il s’assit en face de lui et le fixa d’un regard sévère et glacial. « Sais-tu qui je suis? » lui demanda-t-il simplement après quelques minutes de silence tendu.
Pol essaya de fuir ce regard si froid mais se sentait comme attiré, incapable de lui résister. Sa bouche était sèche et il ne put prononcer un mot, secouant simplement la tête.
« Je peux être ton pire cauchemar, comme ton meilleur allié, à toi de bien répondre à mes questions. Ton nom, ton identifiant ssi’anique et le lieu d’où tu viens.»
Le jeune homme sentait une sueur glacée lui couler dans le dos et il dut faire un effort immense pour réussir à ouvrir la bouche. « Je … je m’appelle Pol, je ne connais pas mon identifiant et je viens de … » Le souvenir de l’institution dont il s’était échappé lui fit monter les larmes aux yeux et il prononça la fin de sa phrase dans un souffle rauque. « L’institut d’internement du Gouemanh, dans les Terres du Nord près du Sanctuaire de Moelna. Et je … je …. »
L’homme face à lui leva la main, lui signifiant le silence. « Et tu as demandé expressément à voir Lord Dante Tel’Dalen. Pourquoi? Quel est ton but? »
Reprenant un peu courage, Pol se redressa sur son siège, l’air buté. « Je ne le dirai qu’à ce Lord! »
« Sais-tu qui il est? »
« Quelle importance? C’est à lui qu’elle m’a demandé de parler! Je lui en ai fait la promesse! Elle m’a confié quelque chose pour lui en échange de son aide et je dois le faire! » Pol s’était à moitié levé de sa chaise et regardait l’homme avec hostilité. « Et… et… et vous ne me faites pas peur! Je ne parlerai plus qu’à Lord Dante Tel’Dalen! Allez-vous faire voir! Je veux voir ce Lord et personne d’autre! Et si vous refusez, je n’hésiterai pas à…» La colère avait remplacé la peur et il sentait qu’il n’avait plus rien à perdre. S’ils le tuaient, alors il mourrait en ssi’an libre, plutôt qu’en esclave dans cet asile puant. Mais l’image de son ami blessé lors de leur fuite lui revint en mémoire
et il se calma un peu, avant d’ajouter. « Je veux savoir ce que vous avez fait de Bahni. »
Le lieutenant Midarna qui se tenait en retrait jusque-là s’était avancée et d’une main ferme, obligea le garçon à se rasseoir. « Lord Dante Tel’Dalen est le Premier Conseiller de l’Empire et tu l’as en face de toi! Alors un peu de respect! »
Epuisé et à bout de nerfs, Pol se rassit sur sa chaise et croisa les bras, sceptique. « Et qu’est ce qui me prouve que vous êtes Lord Dante Tel’Dalen? » Il ne semblait pas le moins du monde impressionné par ce titre.
« Qu’est ce qui te prouve le contraire? » L’homme haussa un sourcil, amusé de la ténacité de ce ssi’an.
« Elle m’a dit … Elle m’a dit que je le reconnaîtrais par sa cicatrice à l’épaule. Alors à moins que vous ne puissiez me la montrer, je ne vous dirai plus rien. »
Un silence gêné s’installa dans la pièce et l’homme entama un dialogue silencieux avec le lieutenant Midarna qui semblait être en total désaccord avec lui. Un simple signe de tête eut raison de ses réticences et elle finit par aller se placer derrière Pol, tous ses sens en alerte, regardant l’homme déboutonner peu à peu sa tunique et laisser apparaître, s’étalant sur toute son épaule, une large cicatrice dont peu de gens connaissaient l’existence à part dans son cercle proche. Midarna grimaça un peu devant l’étendue de cette ancienne blessure à présent refermée et observa la réaction du garçon face à Dante. Le visage de Pol s’illumina soudain, voyant la preuve de l’identité de l’homme qu’il recherchait et il voulut se lever pour aller vers lui et enfin pouvoir raconter tout ce qu’il savait sur cette si gentille dame qui lui avait sauvé la vie, peut-être aux dépens de la sienne, mais la femme dernière lui le saisit par les épaules et le plaqua au sol, interprétant son mouvement comme une attaque contre le Premier Conseiller Impérial.
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