Enfants, grossesse, bibous et photos

Raspberry Cream a écrit:

Daryl connaît déjà son alphabet, commence à lire un petit peu, connaît toutes les couleurs, formes, etc, et parle couramment avec un vocabulaire très précis. Je crains (mais je me fais peut-être des films) que l'école soit plutôt un moyen de régresser que de progresser, comme pour la fille de Bone.

La pédiatre nous a déjà conseillé de ne pas lui dire qu'il allait "apprendre" à l'école, mais que ce serait juste la prolongation de la garderie. Pour ne pas créer de déception.

Mais c'est vrai que dans ces conditions, on voudrait vraiment pouvoir le garder à la maison plutôt que de l'envoyer dans ce qui nous semble un enfer scolaire...

Mon homme est prof, il sait bien que pour des problèmes d'emploi du temps on n'a pas le choix, mais il voudrait faire l'école à la maison pour notre fils quand il sera au collège (à cet âge-là, il serait capable de rester seul à la maison si besoin). Enfin, c'est une idée comme ça, on verra comment sa scolarité se passera d'ici là...

Je suis globalement de l'avis de Bone sur la scolarisation trop précoce des enfants. J'ai plusieurs enfants et nos différentes réflexions sur l'éducation nous ont amenés à faire des choix différents pour chacun d'eux dans le temps. Ils ont donc tous une expérience propre.
Je voudrais seulement mettre le doigt sur cette vision de la maternelle qui au final n'est là que pour faire jouer nos enfants. Je ne suis pas sûre qu'attirer les enfants à l'école en leur faisant miroiter une école attractive, un endroit super où on joue qui peu à peu devient un endroit où on travaille (et avec les devoirs par la suite on dépasse carrément le cadre physique de l'école) soit une chose très saine pour eux.
Les enfants ont à mon sens besoin d'énormément de temps de pour se connaître, savoir ce qu'ils aiment, ce qu'ils veulent vraiment, apprendre à exprimer tout ça. Repensez à votre adolescence et vous verrez à quel point c'est difficile. Or, quel temps auront-ils pour ça s'ils le passent en classe (pour rappel, une semaine d'école, c'est 28h les fesses sur une chaises, ou presque, et plus pour le collège et le lycée) ? S'ils doivent en plus subir de plein fouet les influences et les désirs de leurs camarades ?

Je ne souhaite pas non plus démolir l'école, parce qu'après tout, elle m'a tout de même apporté des rencontres inoubliables (dont certaines qui sont mon quotidien), mais je pense qu'il faut rester lucide sur le rôle actuel de l'école et les résultats qu'elle donne réellement.

Quoi qu'il en soit, chacun doit prendre sa propre décision en fonction de son ressenti et de ses réflexions propres et non en fonction de ce que peuvent dire les gens autour, car ils ne vivent pas notre vie.

Bon courage à tous ceux qui doivent prendre ces décisions et qui se posent ces questions. C'est important et quoi que vous décidiez, je vous souhaite que ce soit en accord avec vos pensées.

Bonjour tout le monde !

Ça fait bien longtemps que je veux poster dans ce sujet pour vous parler de mon expérience. Je le fais comme un devoir de partage. J'ai eu mon premier bébé il y a un an, sur le tard puisque j'avais 36 ans. Ma grossesse c'est bien déroulée jusqu'au 6 mois où j'ai appris que je faisais du diabète gestationnel (le "pas de chance, ça tombe sur toi"). J'ai donc suivi un régime sans sucre et j'ai pris de l'insuline. Tout c'est bien passé ensuite en ce qui concerne mon poids et celui du bébé. Avec mon gynéco obstétricien nous avons décidé de déclencher mon accouchement à 8 mois et 1 semaine. J'étais plutôt pour car la grossesse n'a pas forcément été quelque chose que j'ai apprécié, en fait j'ai beaucoup dormi ! C'était pas horrible non plus mais bof quoi. Arrive le jour J, programmé donc. Je pars pour la maternité (clinique des 4 pavillons pour ceux qui connaissent Bordeaux), confiante et pressée de rencontrer mon petit bébé le dimanche soir pour le déclenchement le lundi matin. Lundi, le sage-femme me pose le ruban qui est censé déclencher les contractions... j'attends la journée et rien. Le lendemain matin on recommence et rien de toute la journée.

Edit AL la suite sous spoiler, attention récit détaillé d'accouchement difficile:

Spoiler:

Aujourd'hui, Joan va bien, c'est un petit garçon plein de vie. Pour l'instant, il n'y a pas de séquelle de cet accouchement. Aujourd'hui, je ne souhaiterais ça à personne. Aujourd'hui, si c'était à refaire, je ne sais pas si je pourrais.
Je n'en veux pas aux équipes de la clinique car ils ont vraiment fait tout ce qu'ils pouvaient. Mais si j'avais su qu'il n'y avait qu'un seul bloc opératoire, j'aurais peut être choisi une autre clinique. On ne pense pas au pire quand on est sur le point d'accueillir une petite chose si merveilleuse. Il n'empêche que ce moment de magie, où tu reçois ce petit être dans les bras, cette rencontre, elle m'a été volé. Et aujourd'hui, j'en souffre toujours.

Merci à celles et ceux qui m'auront lu jusqu'au bout.

Cette histoire est une exception, une malheureuse suite d’événement, de "pas de chance", il n'y a que peu de cas où le déclenchement fonctionne aussi mal. Je ne me relis pas, c'est un pavé ! J'essaie juste d'exorciser un peu mes démons.

Ana Loka, ton histoire fait frémir...

Dans mon entourage, j'ai deux cas de déclenchements, deux cas qui ont été rudes aussi. Comme quoi...

Edit AL la suite sous spoiler, attention exemples d'accouchements traumatiques:

Spoiler:

Heureusement, ton histoire se termine bien, mais j'imagine les horreurs que tu as pu endurer, aussi bien psychologiquement que physiquement. J'espère que ton petit garçon n'en a pas trop souffert au final...

J'allais poster un message en disant "PLUS QUE 3 SEMAINES" !!!!

Mais après ton message Ana Loka touchant je vais m'abstenir d'étaler ma joie/mon impatience.

Ton message fait assez froid dans le dos
J'accouche à Bordeaux Nord et j'avoue que je ne me suis pas renseignée non plus sur le nombre de bloc opératoire car comme tu l'as si justement dis "on ne pense pas au pire".

Ton histoire est difficile et on sent que tu en souffres, je ne sais trop quoi dire de peur d'être maladroite... Prend soin de toi et de ton petit bout <3

Tu as eu beaucoup de courage Ana Loka... ET beaucoup de "chance" dans ton malheur, si on peut dire. C'est vrai qu'on ne réfléchis jamais au fait que les blocs puissent être pris et que la césarienne ne puisse être réalisé ; moi-même je ne me suis jamais retrouvée dans une situation puisque l'hôpital privé où je travail à plusieurs blocs opératoires, dont 1 prévu exclusivement pour les césariennes pour justement éviter cette situation (je viens d'en parler avec une collègue sage-femme). Courage en tout cas à toute la petite famille, contente quand même de lire que ton petit garçon va "bien" après tout ça.

Merci pour vos gentils messages !
Oui, on a eu très peur et ça aurait pu très mal se finir. J'ai une autre copine pour qui le déclenchement n'a pas fonctionné mais elle a pu avoir une césarienne et tout c'est bien passé pour elle.

Je ne veux faire peur à personne, comme je le disais, c'est un cas assez exceptionnel et surtout, surtout l'histoire se termine bien ! C'est juste que ça fait du bien d'en parler. Je ne veux pas saouler mon entourage et comme l'a dit ma gynéco, les gens oublient vite...

Ne t'inquiète pas Ceres, je ne l'aurais pas mal pris, c'est bien normal d'être heureuse et impatiente, je te souhaite tout le bonheur du monde ! Et une belle rencontre unique avec un petit être unique !

Ana Loka a écrit:

Je ne veux pas saouler mon entourage et comme l'a dit ma gynéco, les gens oublient vite...

alors, je dirais au contraire que tu ne devrais pas garder tout ça pour toi, mais au contraire en parler si ça te fait du bien et même aller voir un psychologue spécialisé. Cette naissance a été traumatisante et c'est normal même 1 an après d'en souffrir.
Comme je dis souvent, si tu souffrais d'une blessure physique ayant laissé des séquelles, tu irais voir un médecin pour faire de lé rééducation, essayer d'arranger au maximum les choses, donc il ne faut pas non plus se dire que ça n'est pas grave car c'est dans la tête que ça se passe. C'est encore PLUS important car c'est dans la tête que ça se passe.

Là ou je jetterais quand même un caillou mental , c'est à ton obstétricien. S'il n'y avait pas de soucis de grossesse, te déclencher à 8 mois et 1 semaine n'était pas nécessaire et peut avoir joué un rôle dans le mauvais déroulement de ton accouchement.
Après l'important c'est que vous alliez bien maintenant, mais ta famille gardera pour toujours cette blessure en elle.

Personnellement ma fille ainée a eu une infection à la naissance et a été en néo-natalogie pendant une semaine. En soit, ce n'est rien, elle n'avais rien de grave il fallait juste être patient, elle avait un bon poids etc... mais ... la voir sous perfusion dans sa toute petite main, puis à la tête, ne pas pouvoir la prendre quand je voulais à cause du monitoring branché en permanence, les bruits des machines, le séjour inconfortable... J'ai eu l'impression qu'on m'avait enlevé mon bébé et que je ne pourrais pas le récupérer. J'en ai pleuré des jours entiers à notre retour à la maison et j'ai eu peur pendant des années qu'on revienne me la prendre . Ca s'est arrangé après avoir pu en parler avec une Psychologue, mais même aujourd'hui dès que ma petiote est hospitalisée, ça me rapelle de très mauvais souvenirs.

...

Une fois n'est pas coutume, je rejoins totalement Panda !

En effet, parles-en autant que tu en ressens le besoin !!!

Sa comparaison avec une blessure physique est très juste d'ailleurs....

Ce genre de traumatisme ne peut se "guérir" ou tout du moins s’atténuer qu'en l'exorcisant, notamment en en parlant, beaucoup...

Si tu ne veux pas le faire auprès de ton entourage, le psy est une bonne idée.
Ou ici.
Ou en mp même si tu veux...

Mais sors ce que tu as à sortir !!!

Et je rejoins aussi Panda sur ton gynéco ! C'est quoi cette idée de vouloir déclencher si tôt ! C'était sûr que ça courait au casse-pipe !!!!

Je vais encore faire celle qui s'en prend aux médecins, mais je suis désolée, les déclenchements sont un vrai fléau !

Les risques sont connus, mais pas grave, on continue de déclencher pour rien, juste pour pouvoir prévoir son planning, quitte à mettre maman et bébé en danger....

(Et je précise que je n'invente rien, j'avais toute une bibliographie de données de l'OMS et d'articles de la revue "Obstetrics & Gynecology" : je ne me souviens plus des chiffres exacts, mais c'était du genre risque doublé de recours aux instruments, d'anormalités du rythme du cœur fœtal, risque doublé que ça finisse en césarienne, etc.)


L'OMS explique que le taux de déclenchements d'une zone géographique donnée ne devrait pas dépasser 10%.
Parce qu'au delà ça veut dire qu'il y a abus et qu'ils ne sont pas justifiés (que le médecin puisse prévoir son planning n'étant pas une justification valable -_- ).

C'était d'ailleurs bien le cas dans les années 80 : 10% en 1981 exactement.

Dans les derniers chiffres que j'avais (début des années 2010 je pense), on était rendu à plus de 24 % en France !!!


Moi ça m'enrage...
Mais bref...

Raspberry Cream a écrit:

Dans mon entourage, j'ai deux cas de déclenchements, deux cas qui ont été rudes aussi. Comme quoi...

Ben voilà... Puis il me semble que c'est le gros bon sens !

Vouloir faire sortir de force un bébé qui n'est pas prêt, y a de grandes chances pour que ça foire on s'entend....

Alors à 8 mois, je trouve ça complètement aberrant... Ça me sidère...

Bref.

Du coup à chaque histoire du genre, je me rends compte un peu plus de la chance que j'ai eu d'accoucher de ce côté de l'Atlantique...

Re-bref...

Ana Loka : on est là autant que tu en auras besoin !!!! On t'aidera de la façon qu'on pourra et que tu voudras...

Je te fais de grosses bises virtuelles...

Je ne peux que t'envoyer de très bonne onde et que tu puisse retrouver une stabilité à tout cela et rejoins les filles dans leurs avis !

Bon moi j'ai été déclenché (mais à Terme + 4Jours) et cela s'est très bien passé et c'était aussi voulu (car personnellement j'avais peur qu'elle s'étouffe ou que le placenta ne soit plus viable... donc je suis pas contre le déclenchement quand il est pour de bonne raison.

Merci encore à tous pour vos gentils messages et vos paroles réconfortantes.

Pandalilou : Tu décris parfaitement ce que j'ai vécu quand Joan a été hospitalisé. Toutes ces machines, tous ces fils, cet éloignement, c'était pas du tout ce que j'imaginais de mes premiers pas en tant que maman.

Effectivement, avec le recul, je me doute que je n'aurais pas dû accepter le déclenchement car effectivement, il n'y avait pas de véritable besoin de déclencher puisque nous allions tous les 2 très bien. D'ailleurs quand je suis retournée voir ma gynéco "de ville", elle m'a posé la question et quand je lui ai dit que c'était juste parce que je faisais du diabète elle m'a regardé avec de grand yeux plein d'étonnement et d'incompréhension et, même si elle n'a rien dit, j'ai bien compris qu'elle n'était pas d'accord avec ce choix de mon obstétricen.

En fait, j'ai compris mais un peu tard que les gynéco-obstétriciens n'aiment pas les gros bébés. Joan faisait 3,5kg pour 52cm en étant né avant le terme. Aucun doute qu'il aurait été proche des 4kg voir qu'il les aurait dépassé. Aucun doute non plus qu'il n'était pas prêt à sortir ni moi à accoucher physiquement (parce que psychologiquement, j'avais hâte) puisque mon col c'était du béton.
Mais pourquoi les obstétriciens n'aiment-ils pas les gros bébés ?

Et bien sûr, je rejoins Bone également, le fait de pouvoir planifier un accouchement pour les cliniques, c'est du pain bénis !

Je suis d'accord avec Hitsugi également, je ne suis pas "contre" une pratique si elle semble nécessaire. Mais à partir de quand l'est-elle ? Avec mes maigres connaissances en médecine, je n'ai pas vu le problème arriver.

En tout cas, je vous rejoins toutes également pour dire que je dois aller voir un psy. Jusqu'à présent, je n'en avais pas envie. Comment expliquer... je savais que je souffrais, mais je ne ressentais pas le besoin d'aller en voir un. Peut être que ces évènements n'avaient pas assez mûris dans ma tête ? En tout cas, aujourd'hui je suis prête. Je me rends compte que je me pose pleins de questions qui peuvent sembler débiles du genre, s'il me repousse (et je dois avouer que Joan n'est pas du tout un bébé câlin) "Est-ce qu'il m'en veut ?" ou "est-ce que cet éloignement a cassé quelquechose dans notre relation mère-fils ?"... et bien entendu, toutes les questions concernant son développement car on nous a fait bien comprendre que même si pour le moment tout va bien, il pourrait y avoir des problèmes dans les apprentissages tout au long de sa croissance et qu'il fallait le surveiller plus qu'un bébé "normal".

Ya eu plein d'autres trucs bizarres, de zones d'ombre dans cet accouchement par rapport à la clinique, je sais qu'ils avaient peur qu'on leur fasse un procès mais si tu n'as rien à te reprocher pourquoi avoir peur de cette éventualité (ils ne voulaient pas nous donner son dossier médical et lorsque j'ai insisté pour rencontrer la pédiatre qui l'a pris en charge ce jour-là, que finalement je lui ai expliqué que je voulais son dossier médical pour savoir quoi dire aux prochains médecins qui le verraient, elle m'a dit "ce n'est pas parce que vous demandez son dossier médical que vous allez forcément nous faire un procès, hein ?" ?

Voilà... en tout cas merci encore pour l'écoute. Jamais je ne me serais doutée le jour où je me suis inscrite sur MC que j'en viendrais à me confier sur des choses aussi personnelles et qui n'ont strictement rien à voir avec les poupées ! C'est chouette.

Edit : Je vous mets une petite photo de mon doudou quand même !

Spoiler:

Ana Loka a écrit:

En fait, j'ai compris mais un peu tard que les gynéco-obstétriciens n'aiment pas les gros bébés. Joan faisait 3,5kg pour 52cm en étant né avant le terme. Aucun doute qu'il aurait été proche des 4kg voir qu'il les aurait dépassé. Aucun doute non plus qu'il n'était pas prêt à sortir ni moi à accoucher physiquement (parce que psychologiquement, j'avais hâte) puisque mon col c'était du béton.
Mais pourquoi les obstétriciens n'aiment-ils pas les gros bébés ?

Merci de ne pas en faire une généralité non plus

Et puis, 4kg ce n'est pas "gros" non plus, j'ai déjà vu bien plus gros... Certes c'est particulier et il faut que le bassin maternel puisse faire passer des enfants de ces poids là (faut pas se leurrer, une maman de 50kg toute mouillée va avoir beaucoup de mal à accoucher d'un bébé de 4,500kg ... ) ; c'est une donnée qui entre dans la décision d'un déclenchement aussi ou non. S'il y a une pathologie de grossesse (diabète, etc...) qui justifie l'intervention plus tôt, s'il y a des anomalies du rythme ou des souffrances foetales, s'il y aune infection (infection urinaire maternelle par exemple), bref pleins de raisons qui poussent au déclenchement. Après, pour avoir déjà vu un bébé de plus de 4kg à 33SA (diabète gestationnel non stabilisé) ... on comprend les déclenchements précoces. Mais c'était un cas particulier.

Oui, on peut dire "laissons faire la nature". Mais quand la nature dépasse le terme (le placenta n'a pas une durée de vie illimitée, ni le liquide amniotique ^^), que le travail n'est pas en place ou stagne, que le bébé commence à montrer des signes de souffrance... Il faut bien faire quelque chose. Sinon, c'est babye bébé et tchao maman !

Je ne dis pas que c'était une bonne idée de déclencher Ana Loka, le gynécologue avait ses raisons mais ça n'est pas toujours des bonnes raisons ou des raisons justifiables. Je rappelle juste qu'il ne faut pas faire une généralité sur la situation

Malheureusement, le "ce weekend je suis en vacances" entre aussi en compte pour des déclenchements et des césariennes, il ne faut pas se leurrer sur ça non plus. J'en vois dans l'hôpital où je travaille. Ca ne fini pas toujours mal, heureusement dans la plupart des cas c'est même très bien.

(et promis, en néonat on ne mord pas Enfin, pas tout le monde )

Ana Loka il est très beau ton petit bonhomme! ^^

Ne t'en fais pas les enfants sont souvent plus courageux que nous, ils ont le côtés "psycho" en moins quand ils sont bébés (nous on pensent beaucoup et parfois trop!) eux ils bataillent très fort et ils vont mettre toute leur énergie la dedans!

Et puis dis toi que nous ne sommes pas tous égaux. Je m'en rend compte avec le temps.
Parfois des personnes en bonne santé vont décéder bêtement (accident etc..) et ceux qui ont eu des soucis passent les années! Et la maladie ou la différence ne rimera pas forcement avec tristesse. Je ne dis pas que ça rend les choses facile mais simplement que tu peux voir une personne péter la forme et être dépressive toute sa vie et d'autres comme nos petits combattant s'en sortir et être heureux dans la vie. Rien est écrit. A nous de leurs montrer la bonne voie

Ana Loka, en lisant ton message, j'avoue que j'ai eu très peur... tout s'est bien fini, mais il y a de quoi être traumatisée...

Ici Lorraine a eu son rappel de vaccin mardi soir, sa première dent a percé hier soir... et elle refuse de boire au biberon...
Elle dort enfin après quelques nuits un peu dures et c'est moi qui fait une insomnie pour la peine...

Si quelqu'un a des conseils pour aider à ce qu'elle accepte le biberon je suis preneuse.
A la crèche on conseille que le papa essaye régulièrement de lui donner le biberon à la maison (et il n'est pas toujours là, voire il trouve des raisons de ne pas le faire quand il est là) pendant que je vais me promener (pendant plusieurs heures de préférence, facile...), voire qu'on remplace une tétée sur deux par un biberon
On a essayé pleins de biberons différents pour arriver sur les MAM (qu'elle a accepté) et les Nuke (qu'elle prend mieux en bouche).
Elle en a bu deux à la crèche il y a deux semaines (MAM) et depuis elle refuse... la deuxième fois elle a beaucoup pleuré après et elle a fini par s'endormir au moment au j'aurais pu venir la nourrir, bref une première journée sans se voir qui a été dure pour toutes les deux...
En théorie il y a des jours où je ne suis pas disponible pour revenir l'allaiter, même si en pratique, j'arrive encore à m'arranger pour ne pas la laisser la journée sans manger...

J'ai vu que certains essayaient la tasse à bec dans ce cas, mais ils n'acceptent pas de les donner à la crèche...

Je me suis dit que j'allais finir par faire des flans de lait maternel quand elle commencerait la diversification (la pédiatre recommande de commencer dans deux semaines et la crèche à 6 mois...)... mais ce serait quand même mieux pour elle qu'elle accepte le biberon avant...

@Davy : Désolée tu as raison, j'ai peut-être fait une généralité trop vite. Effectivement tout dépend de la situation.
Du coup, pour en venir à une situation comme la mienne, avec un diabète gestationnel stabilisé (j'ai pris en tout 12kg lors de ma grossesse et mon bébé faisait donc 3kg500 comme je l'ai dit), il faut savoir qu'on peut dire non au déclenchement (j'espère ne pas me tromper). Option que je n'ai même pas envisagé car comme je l'ai aussi dit, ça m'arrangeai, étant un peu stressée par l'idée de l'accouchement (première fois). Forcément savoir précisément quel jour on accouche, ben ça évite les départs intempestifs à la maternité (sachant que mon homme est souvent en déplacement pour plusieurs jours il a pu aussi prévoir ses congés et être là du début à la fin). A posteriori, si j'avais su ce qui allait se passer (arf ! je rêve ), j'aurai peut-être dit non au déclenchement. Le fait qu'un déclenchement ne fonctionne pas m'a vraiment été présenté comme un cas rarissime. Peut-être que j'aurais dû prendre un deuxième avis ?
Enfin voilà, tout ça pour dire à celles qui pourraient être dans une situation similaire que le déclenchement n'est pas une obligation et qu'éventuellement prendre un deuxième avis peut être une bonne idée.
Tout ça pour dire aussi que choisir une maternité qui n'a qu'un seul bloc opératoire en cas de pépin ben c'est prendre un risque assez important (idée qui ne m'a même pas traversé l'esprit 30 secondes !).

@Darkdaisy : Merci ! Tu as tellement raison. Tous les médecins que j'ai vu m'ont dit qu'il avait récupéré magnifiquement bien et rapidement. Je ne sais pas si c'est une volonté du bébé mais j'aime à me dire que c'est un combattant merveilleux (*fierté maternelle activée !*) !

@ Skimo : Merci pour ton message. Je suis désolée je ne vais pas pouvoir t'aider, Joan a toujours été un goulu même si il est passé par la sonde d'alimentation puis le sein + bib, puis seulement le bib sans aucun problème, je n'ai donc pas d'expérience à te proposer. Par contre effectivement, quand il a une poussée dentaire, il boit moins facilement son bib, voir le refuse. Et il a aussi ses tétines préférées et si on lui propose une autre tétine, il refuse son bib (alors même que manger est son occupation favorite !). Par contre que ton homme trouve des prétextes pour ne pas donner le bib, je trouve ça pas normal. Il faut aussi qu'il te soutienne dans ces moments-là et qu'il fasse un effort. Dis-lui gentiment que tu as besoin de son aide... normalement, ça devrait éveiller son côté protecteur, non ?
Je comprends tout à fait le déchirement de la séparation (mon bébé va chez une ass'mat') et si en plus vous "ratez" ces moments privilégiés de la tétée, ben ça doit vraiment être dur pour vous deux. Je t'envoie tout mon soutient même si c'est pas grand chose .

Merci pour ta réponse.
Je ne dirais pas qu'il trouve des excuses. Je reconnais que ce n'est pas facile pour lui non plus alors qu'elle refuse le biberon, qu'elle a faim et qu'elle pleure tandis que je pourrais être disponible pour une tétée qui serait plus simple et plus agréable pour tout le monde.
La dernière fois qu'il a essayé, elle s'était mise à hurler et il me l'avait ramené tout de suite pour que je l'allaite... pas très positif comme expérience...
Hier soir il n'a pas voulu lui donner le biberon "parce qu'il ne voulait pas l'énerver avant la nuit" alors qu'elle a du mal à dormir depuis quelques jours. Je reconnais que j'étais trop fatiguée pour insister... alors qu'à postériori je me dis que j'aurais dû...